samedi, décembre 30, 2006

Quand les italiens font leur cinéma...

Le cinéma italien selon moi, (si je schématise) c'est du romantisme, de la criminalité et une façon particulière de montrer les relations entre les êtres humains. J'apprécie de plus en plus ce cinéma que je trouve parfois tellement réaliste qu'il me laisse perplexe. J'avais donc envie de vous faire partager ma découverte.

Le film dont j'ai envie de vous parler est Romanzo Criminale de Michele Placido. Ce film allie, réalité, romance non-classique et criminalité brutale. Je ne sais pas comment Mr Placido a réussi à mettre de l'amour dans ce film sans qu'il paresse « cul-cul », mais il l'a fait.

Mais avant de continuer, si je vous expliquais un peu de quoi ça parle ? Et bien, c'est tout bête, et je ne sais pas si mon court résumé saura vous convaincre que bien que classique, ce film vaut vraiment la peine d'être vu.

L'histoire se situe entre la fin des années 70 et le début des année 80. Nous retrouvons dans ce film quelques faits historiques comme l'assassinat d'Aldo Moro, l'attentat de la gare de Bologne et la coupe du monde de foot de 1982 (je ne met pas de lien ça intéresse personne, tout le monde sait que l'Italie à gagner 3-1 contre l'Allemagne !!!). Nous découvrons donc, dans ce film, le parcours de jeunes criminels qui décident après une succession de petits larcins, de conquérir Rome. Je vous avez dis que c'était tout bête. Malgré tout, politique, justice, passion et trahison pointeront le bout de leur juste quand il faut, suffisamment pour vous piquer, vous faire réagir et vous faire réfléchir aussi.

Ce film n'est donc pas seulement une histoire de criminel, chaque personnages est décrit avec beaucoup de soin. Les histoires d'amour, ne sont pas cul-cul, elles sont brutales, cachées, passionnée et extrêmement dure. Et en parlant d'amour, Romanzo criminale mérite une mention spécial pour ses rôles féminins, les femmes se trouvant dans ce film ont du caractère et elles sont belles à vous donner des complexes jusqu'à la fin de votre vie. Les hommes ne sont pas mal non-plus, leur rôle aurait pu être interprété de façon exagérée, avec les mimiques clichées de mafieux, mais non, nous nous trouvons en face de criminel criant de vérité.

Pour moi ce film est un petit chef-d'oeuvre à lui tout seul, bien que touchant beaucoup de sujet à la fois, chacun d'entre eux est abouti et chaque sentiments est décrit avec une justesse impressionnante.

J'ai aimé, comme j'aime la plus part de film italien que j'ai vu jusqu'à maintenant. Nous ne sommes pas toujours obligé d'aller chercher trop loin de nos frontières pour qu'un film nous dépayse...

mercredi, novembre 29, 2006

Tima Begins...

Voilà la naissance de Tima, je tremble à l'idée de vous la livrer... Soyez honnête, soyez objectif et ne soyez pas muet... Je préfère une remarque négative et objective qu'un lourd silence ou un "c'est bien" pour faire plaisir... Merci à vous...

Le jour de la création de Tima, le poseur de graine fêtait ses 100 ans. Depuis 96 ans, il piquait les pieds des champignons avec de petites graines violettes et vertes pour les filles et bleues et vertes pour les garçons. Ensuite, la nature faisait le reste et 20 jours plus tard naissaient ces petits être tout en rondeur, les groumpfs.

Ce matin là, déprimé par cette anniversaire, il avait mangé du coquelicot au petit déjeuné. Mais ce petit déjeuné n'eût pas l'effet escompter, du moins, pas tout de suite. D'habitude, le coquelicot rend les groumpfs joyeux, mais là, le poseur de graine ne ressentait aucun effet. Il mit donc dans sa poche quelques feuilles supplémentaires et les grignota pendant qu'il créait quelques groumpfs. Passant de champignon en champignon, grignotant ses feuilles, il ne sentait toujours pas l'effet du coquelicot. Et pourtant, plus il ingérait de feuille plus les changements se faisaient sentir.

Dans un premier temps, un large sourire était venu illuminer son visage, puis, un léger rire pour finir dans un énorme fou-rire. Fou-rire d'une telle violence qu'il dû s'asseoir pour éviter à ses abdominaux d'exploser. Il ne c'était donc pas rendu compte qu'en s'appuyant contre le pied d'un champignon, une petite graine avait été semée. Une fois sa crise de rire passée, le poseur de graine fatigué, rentrait se coucher.
20 jours plus tard, le 45 du mois de grouin, les petits groumpfs naissaient sous le regard émerveillé des futurs parents. Un groumpf, puis deux, puis 3 et ainsi de suite jusqu'au 12ème groumpf. Tous, étaient prêt à partir lorsqu'un 13 ème champignons c'était mit à bouger. Depuis toujours, les groumpfs naissaient par 12 c'était comme ça et pas autrement et voilà qu'un treisième champignon semblait avoir été piqué. Tous se mirent à trembler en ce demandant ce qui se trouvait à l'intérieur de ce champignon. Le chapeau du champignon parti en éclat et ils s'approchèrent à pas de loups mais avec une forte curiosité et de la crainte. Et lorsqu'ils se penchèrent avec en tête les pires horreurs, ils découvrirent une jolie paires de fesses roses et dodues. La pauvre avait été plantée à l'envers et ne pouvait donc que dévoiler cette face là.

Une fois la surprise passée, des gloussements, chuchotement et gros rire se firent entendre. Tous riaient sauf un petit couple de groumpf. Ceux-là attendait depuis si longtemps la venue d'une groumpfe qui les choisiraient enfin qu'ils n'avaient pas le coeur à rire mais plutôt serré. Tima avait fini par montrer le bout de son nez et elle était particulièrement vexée de voir la réaction de tout ces groumpfs. C'est donc tout naturellement qu'elle avait été séduite par ceux dont l'étincelle qui brillait dans leurs yeux n'était pas de la moquerie ils deviendraient donc sa famille.

mardi, novembre 21, 2006

Happy Slapping...

Comme tous, il m'est arrivé de ressentir le fossé des générations lorsque je discutais avec mes parents. Je me disais alors que jamais je ne vivrai ça avec mes enfants. Que je saurai me souvenir de ce que je ressentais, que je garderai à l'esprit la difficulté de communiquer et le manque de confiance en l'adulte et en soit.

Bien que je n'aie pas d'adolescent à la maison, internet, les parents avec qui je discute et l'observation du monde qui m'entoure me permettent de découvrir des mouvements, des attitudes et des actes qui me dépassent complètement. Ainsi, j'ai donc découvert, le happy slapping qui semble se répandre de plus en plus et qui consiste à filmer un passage à tabac pour ensuite le diffuser sur le net.

J'ai le souvenir d'avoir fait des tas de bêtises à l'adolescence, pour me prouver que j'existais, parce que je me suis laissée influencer, pour faire la grande, enfin bref pour des tas de raisons stupides, j'ai fais des tas de choses stupides. Mais jamais je n'aurai osé faire subir une telle violence à quelqu'un d'autre sans aucune raison particulière. La crainte de l'adulte et des méchants en uniformes était encore de rigueure.

J'ai l'impression que la génération d'adolescent actuelle a prit conscience d'une chose qui semble positive, c'est que l'union fait la force. Malheureusement certains d'entre eux ne l'utilisent pas toujours pour des actes positif.

Je me met alors à la place des parents, qui parfois vont jusqu'à craindre leur enfant et je me demande comment gérer cette situation. Qui est responsable de tout ça ? Les parents, la société, les professeurs, les mauvaises fréquentations ? Il y a sans doute du vrai dans chacune de ces raisons, mais je trouve qu'elles déresponsabilisent l'adolescent qui a commit une faute. Chaque fois qu'un adolescent commet un acte répréhensible, on va chercher dans qu'elle condition il vit, si il a été battu, si il boit etc, etc... Mais n'est-ce pas un peu facile ? D'autres qu'eux vivent dans les mêmes conditions et ne deviennent pas pour autant violent, cruel et manquant totalement de respect pour son voisin.

Je n'accuse pas tous les adolescents de violence, je suis seulement surprise d'en voir autant, de voir leur attitude désabusée, comme si ils avaient déjà tout vécu et qu'ils n'attendaient plus rien de la vie et que pour certains cela devenait l'autorisation de faire n'importe quoi.

J'appréhende donc le moment ou j'aurai des enfants devenu adolescent et que leur regards me blesseront et qu'ils me diront : « de toute façon, tu peux pas comprendre... ».

lundi, novembre 20, 2006

Le tabac c'est tabou, on en viendra tous à bout...

J'ai arrêté de fumer... En soit rien de particulier ne m'arrive, je ne souffre pas, je ne me transforme pas en Regan chaque fois que j'ai envie d'une clope donc tout va bien...

Tout va bien jusqu'à ce que j'essaie d'écrire plus de deux lignes... A ce moment là, il me manque un outil de concentration, j'ai l'impression de manquer d'inspiration et ça, ça m'ennerve...

Et pour illustrer mes propos, ce poste se terminera ainsi... pas parce que j'ai envie de faire un exercice de style, mais vraiment parce que j'ai l'impression de n'avoir plus rien à dire... Je me rends compte d'ailleurs que j'abuse des trois petits points dans ces cas là...

lundi, novembre 13, 2006

Besoin...

Besoin de non-virtuel...
Besoin de temps...
Besoin de penser à moi...

A tout bientôt...

jeudi, novembre 02, 2006

Deux vitesses...

Alors que nous sommes beaucoup en Suisse à craindre une société à deux vitesses, je me rends compte que petit à petit, discrètement, le système se met en place. Malgré les votations, malgré les beaux discours, je vois naître des habitudes qui nous mènent là ou nous avons peur de nous retrouver.

Les assurances médicales fonctionnent depuis longtemps sur ce principe là. Chaque résidents Suisse est tenu de contracter une assurance dite « de base ». On nous fait croire que nous avons le choix entre diverses compagnies, mais ce choix est un leurre. Parce que chaque compagnies n'appliquent pas les mêmes tarifs. Donc ce choix se résume pour la majorité d'entre nous au montant de la prime mensuelle. Là ou ça devient encore dus déconcertant, c'est que notre assurance de base a 3 niveaux. Celle pour le petit peuple, plus connue sous le terme de « commune », celle pour le peuple moyen dite « demi-privée » et celle pour les gens aisés dite « privée ». Ce qui les différencient est bien évidement le montant de la prime et quelques promesses de confort.

Ainsi, le client privé pourra se faire opérer dans une clinique privée, par le médecin de son choix et sera seul en chambre. Le client demi-privé à le choix de son médecin et de sa clinique contre l'avance d'un petit montant et il sera accueilli dans une chambre à 2 lits. Le dernier client quand à lui n'a pas accès aux cliniques à moins de payer son séjour. Il sera accueilli dans un hôpital régional ou universitaire dans une chambre à 6 lits. Le médecin qui s'occupera de lui sera le médecin qui se trouve là au moment de l'hospitalisation.

Je ne remet pas en cause les soins, parce qu'il faut avouer qu'en Suisse, nos médecins sont bien formés et sont compétents. Je remets en cause le prix de notre confort, qui semble proportionnel à la taille de notre porte-monnaie.

Les assurances vont encore plus loin en nous proposant de baisser notre primes contre une augmentation de notre franchise. Ainsi, si je tombe malade, que je n'ai déjà pas de quoi payer mon assurance maladie, je devrai jusqu'à concurrence de 1600.--CHF payer mes soins. Tout ça vous semble logique ?

Pour continuer dans le médical, il y a les laboratoires pharmaceutiques. Ces derniers nous proposent maintenant les « génériques ». Médicament identique à d'autre, mais moins cher, pour soit-disant alléger les charges des assurances médicales. Pourquoi y aurait-il deux produits identiques n'ayant pas le même prix ? Parce que bien évidement, ce n'est pas le même laboratoire qui les commercialisent. Et voilà donc la santé liée au marketing. Jeu de séduction envers les médecins qui se voient offrir des cadeaux de Noël, des échantillons gratuit, des conférences dans des lieux exotique. Pour que par sympathie le médecin prescrive tel ou tel produit. Et tout le monde tire profit de cette situation. Les ventes de génériques sont croissantes, mais pas suffisamment pour légitimer une baisse des assurances maladie qui elles, augmentent chaque année. Et ça marche, personne ne dit rien, on nous propose chaque année de nouvelles solutions pour baisser les coûts de la santé, mais rien y fait, malgré nos efforts, ces satanées primes ne baissent jamais.

Et voilà maintenant que les centres commerciaux tirent des leçons de ce procéder et créent : les produits à bas prix.

Le principe est plutôt bon, je suis contente de pouvoir faire des économies lorsque je fais mes courses.

Nous trouvons donc maintenant des produits très voyant aux couleurs criardes qui nous indiquent que ce produit est un produit bas prix. Et depuis longtemps maintenant, j'observe les paniers de provisions des gens qui m'entourent. Qui achète ces produits ? Les personnes âgées dont la rente est tellement basse qu'elles ne peuvent se permettre d'excès. Les familles qui peinent à boucler leur fin de mois. Et pour finir, les étudiants en formation qui s'en sortent comme ils peuvent.

Je ne critique donc pas ces produits, qui sont nécessaire, mais la raison pour laquelle ils existent.

Pourquoi alors qu'on a travaillé et cotisé toute sa vie on arrive pas à vivre correctement une fois la retraite venue ?

Pourquoi deux parents doivent travailler pour tenter de subvenir aux besoins de leur famille ?

Pourquoi je vois régulièrement de la gène dans les yeux des gens qui achètent ces produits ?

Ce n'est pas eux qui devraient avoir honte...

vendredi, octobre 27, 2006

Les courses...

Quoi de plus vivifiant, intéressant, gai (pour reprendre l'expression d'un poulpe bien connu), gratifiant et empli de diversité que les courses alimentaire !!!

Vivifiant parce que je prend ma voiture pour aller respirer l'air frais d'un centre commerciale. Quoi de mieux que des alignées d'allées remplies de produits divers que je parcoure avec mon « cadish ». « Cadish » soit dit en passant créé pour les géants, parce qu'il m'arrive à la hauteur de la poitrine. Je me sens donc comme un enfant lorsque je fais mes courses.

Intéressant, parce que je suis curieuse et regarder les « cadish » des autres, me donne des idées, me fait peur ou m'amuse.

Gai, parce que tout le monde est dans le même état d'esprit que moi et donc, tout le monde à le sourire.

Gratifiant, parce que je n'ai pas du tout l'impression d'être une mule chargée de sacs de qualité. Ce qui m'épargne une course poursuite dans les escaliers pour rattraper le contenu du dit sac parce que la anse a cédé.

Et pour finir, la diversité. Ça, c'est ce que je préfère !!! Il ma fallu 10 minutes de réflexion intense pour choisir mon shampoing cette semaine. Tout d'abord, il faut choisir une marque. Une fois ce choix fait il faut savoir si on a les cheveux gras, sec, coloré, à tendance sec ou gras, frisé, lisse, fin, épais, abîmé, avec des pellicules, long ou court. Ce que je sais au sujet de mes cheveux c'est que selon le shampoing que j'utilise, ils seront gras, sec, à tendance gras ou sec ou avec des pellicules. Si j'utilise un shampoing pour cheveux gras, il deviendront sec et vice et versa. J'ai bien tenté le shampoing pour les cheveux normaux, mais ils deviennent alors gras, sec, à tendance gras ou sec ou avec des pellicules. Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai mis 10 minutes à choisir mon shampoing ?

Finalement, la seule chose que je suis capable de dire, c'est que j'ai des cheveux sur la tête et qu'il faut que je les lave !!! Je vous parle des crèmes pour le visage ? Parce que la peau c'est exactement comme les cheveux, gras, sec, à tendance gras ou sec etc.... Mais tout n'est pas perdu, parce qu'il existe des échantillons !!! J'adore quand je vais à la parfumerie après mes courses et que la vendeuse me glisse discrètement des échantillons dans mon sac. Lorsque j'arrive à la maison, je les déballe pour savoir ce que la demoiselle à la peau lisse, au maquillage sublime et au sourire pepsodent à jugé bon de me faire tester. Et là en général, ça me met de bonne humeur parce que je retrouve des crèmes anti-âge ou pour peau mature. Elle est pas gentille la dame ? Parce que savez-vous, les crèmes anti-âge s'utilise à partir de 25 ans !!!

Ou nous arrêterons-nous pour cacher le temps qui passe ? Finirons-nous comme dans « le meilleur des mondes » ? Beaux, jusqu'à notre dernier souffle, à consommer avec excès pour oublier ce qui nous transforme et ce qui marque notre faiblesse.

mercredi, octobre 18, 2006

Chronique d'une naissance...

Voilà quelques temps que dans ma tête se dessine le projet d'une histoire. L'univers est créé, ce sera une clairière au milieu de la forêt. L'héroïne attends encore une image pour pouvoir l'illustré, mais elle a déjà un prénom : Tima. Je vais tenter de faire vivre cette petite Tima à travers des récits que je posterai sur ce blog. Dans un premier temps, Tima évoluera dans le monde des enfants, peut-être prendra t'elle un autre chemin avec le temps, mais son univers restera féerique. J'espère que vous serez critique, je compte un peu sur vous pour me donner vos impressions, vos idées, vos envies quand à l'évolution, bref, soyez honnête et constructif, ce sera le seul moyen pour moi d'avancer. Merci d'avance... je me réjoui de vous faire découvrir son univers...

samedi, octobre 14, 2006

Pub, pub...

Parce que cette petite fraise à du talent... parce que cette petite fraise est très créative, je me permets d'utiliser ce blog pour lui faire une peu de pub... sur son blog, vous trouverez cette petite annonce :

At Home

C'est le nom d'un projet photographique que flo met en place jusqu'à la fin 2007.

Il consiste à parler de vous, de votre quotidien et se présente en deux étapes.

1) Une photographie d'un lieu choisi chez vous: salle de bain, cuisine, bureau, salon...

2) Une photographie de ce même lieu avec vous, nus, seul, en couple ou en famille.

Ça peut être drôle (une pose qui parle du quotidien), classique (assis sur un canapé), tendre (une mère qui enlace son enfant)... à nous de montrer ensemble ce qui vous ressemble.

Je remercie ceux avec qui j'ai déjà des accords complices et amicaux pour ce projet.

J'ai besoin de vous, je veux parler de vous.

Objectif regard va s'ouvrir pour vous, sur vous et avec vous et donc dans les prochains mois sous une autre forme. Parce que je ne pouvais me contenter de mon nombril, parce que vous êtes le monde, un monde... et que je vous trouve beaux!

Laissez moi vous le montrer, laissez moi vous le prouver.

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Pour ceux que ça intéresse laissez moi un petit commentaire avec votre mail, je vous contacterais.

(Je tiens à préciser que je n'ai pas les moyens financiers nécessaires pour vous mettre en place un contrat "lucratif" et que je ne cherche pas de "models professionnels".)


Ne soyez pas timide, allez la trouver, vous vous découvrirez ainsi aux travers d'autres yeux que les votre...

vendredi, octobre 13, 2006

Mar Adentro

Comme je boude un peu Almodovar, ne me tapez pas, c'est juste que je n'arrive pas à me faire à ses films et à sa façon de faire. Je me dirige donc naturellement vers un autre réalisateur espagnol et je découvre Alejandro Amenabar et là, je fond. Ma première découverte le concernant fût Abre los Ojos la version originale de Vanilla Sky sans Tom Cruise. Et ensuite, il y a eu The other avec Nicole Kidman. Le premier m'ayant plus convaincu que le second, je tente un troisième film et découvre Mar adentro. Et à ce moment là, je me dis que c'est homme a du génie.

De nombreux films traitent du droit à l'euthanasie, comme le merveilleux film d'Eastwood Millions dollar Baby. J'avoue n'avoir jamais autant pleuré devant un film, mais ce dernier est fait pour que l'on s'attache aux personnages, quelques ficelles « classique » sont utilisées pour qu'à la fin on soit en larme. Amenabar lui, traite ce sujet avec une telle simplicité et un tel réalisme que l'on a tous l'impression d'être Ramòn coucher sur son lit à attendre que l'on veuille bien se décider à accepter sa mort et qu'il puisse partir avec dignité. Aucun voyeurisme pour que nous ayons pitié, aucun jeu avec les sentiments (le côté je suis pas d'accord et je change d'avis à la dernière minutes pour faire bien et pour soulager le spectateur). Non, Mar Adentro est juste l'histoire d'un homme, un homme qui a fait le tour du monde et qui depuis 26 ans est couché dans son lit et prit en charge par sa famille. Sur cette base là il aurait pu faire un mélo-drame, quelque chose de larmoyant, débordant de bons sentiments et d'amour et avoir un final avec des crises de larmes, et baveux à souhait, mais non. Chaque personnages sonnent juste, nous sommes face à de la retenue, de la dévotion, de la compréhension, de l'incompréhension et de la souffrance, le tout dans un réalisme impressionnant et sans débordement. A tel point que parfois nous avons l'impression de regarder un documentaire. Ce qui m'a le plus étonnée dans ce film est que le réalisateur nous laisse le choix. Il expose une histoire, sans pour autant nous faire la morale sur ce qui est bien ou non, je n'ai à aucun moment eu l'impression de voir un film pro ou anti-euthanasie.

mercredi, octobre 11, 2006

Halloween version Pops...



Miss A. étant dans la phase des pourquoi, j'avoue que j'hésite parfois à lui raconter certaine chose...

Comment lui expliquer l'origine d'halloween sans lui expliquer les revenants qu'il faut chasser, sans lui expliquer les sorcières méchantes au nez crochu et surtout en revenant aux origines de cette fête et non pas à ce qu'elle est devenue de nos jours. Cette année, je lui ai donc raconté une version sans monstres et sans revenants. Ce soir donc, je lui ai raconté cette histoire en lui demandant au préalable si elle savait pourquoi nous avions creuser cette courge aujourd'hui (avec beaucoup d'avance j'avoue...). La réponse étant négative, j'ai pu débuter mon histoire...

Il y a très longtemps, alors que l'électricité n'existait pas, que les grandes villes n'existaient il fallait aux habitants des villages, du feu pour se réchauffer. En été, ils n'avaient pas besoin de feu puisque le soleil leur suffisait. Mais à l'approche du mois d'octobre, le soleil se faisait plus rare et la température baissait. Le chef du village faisait donc un énorme feu et chaque habitant allait à l'aide d'une bougie prendre un peu de feu pour le déposer dans sa cheminée et ainsi, réchauffer sa maison. Malheureusement, beaucoup d'entre eux étaient bien embêté parce qu'ils habitaient loin du grand feu, il suffisait donc d'un coup de vent ou d'un voleur pour qu'ils doivent tout recommencer. L'idée est donc venue à un habitant de cacher le feu dans quelque chose. Mais que choisir ? Une boîte en bois brûlerait, une boîte en métal deviendrait trop chaude et le verre risquerait d'étouffer la flamme. Cet habitant, assis dans son champ à réfléchir à tout cela, eu soudain une idée. Il prit donc une courge la vida et mit sa bougie à l'intérieur. Ainsi protégée du vent, elle ne s'éteindrait pas. Malheureusement, sur le chemin du retour, il croisa un voleur et ce dernier, lui vola sa courge. Fou de rage, l'habitant est rentré chez lui sans feu. Le lendemain, il recommença, il vida sa courge puis lui fit des yeux monstrueux et une bouche difforme. Une fois la bougie à l'intérieur de cette dernière, quiconque croisait son chemin partait en hurlant de peur. Il put ainsi, ramener cette petite flamme pour enfin pouvoir réchauffer sa maison.

Ce n'est sans doute pas la meilleure histoire que j'ai pu lui raconter, mais elle a adoré... L'année prochaine, j'y ajouterai du suspens, des fantômes et ce sera terrifiant... Gné éh éh...

mardi, octobre 10, 2006

Ah ouai ?

Dans ma boîte e-mail ce matin, un énorme fou rire m'attendait suivi d'une prise de conscience et d'un brin d'énervement... Comme toutes les filles, je suis à la recherche du remède miracle qui fera de moi une top modèle sans faire d'effort. Donc lorsque je lis «perdez du poids sans restrictions», forcément je lis «juste pour voir». C'est bien connu, nous ne sommes jamais intéressée, c'est toujours juste pour voir... Je découvre donc le «Forking», plutôt que de vous faire un descriptif, je copie/colle le texte...

«Pour mincir, oubliez le calcul des calories et les restrictions ! Il suffit de manger normalement au cours des repas et réserver pour le dîner que des plats qui se mangent à la fourchette. Si si, ça marche et ça s'appelle le « Forking ».

C'est quoi ce nouveau régime ?

L'idée est de manger le soir que des aliments que l'on peut prendre à l'aide d'une fourchette. Pas question de ruser non plus : L'utilisation du couteau pour la préparation du dîner est interdite aussi. Le reste de la journée ? Vous mangez ce que vous voulez... Dans la limite du raisonnable. Plutôt « sympa » comme régime, non ?

Plus qu'un régime, c'est une nouvelle hygiène alimentaire qui rejoint les principes de la chrononutrition. Explication. Selon les moments de la journée votre corps n'assimile pas de la même façon les aliments. Les glucides que vous ingurgitez seront ainsi transformés en énergie le matin alors que le soir votre organisme va les stocker sous forme de graisses. Beaucoup moins bon donc pour votre santé !... blablablablabla »

Chouette non ?!? Donc, si je comprends bien, je peux :

- M'acheter une barquette de bouffe pré-faite contenant pleins de calorie, l'ouvrir, la mettre au four et me gaver de ce plat avec ma fourchette.


- Trouver des astuces pour manger mes biscuits avec une fourchette lorsque j'ai envie de craquer... ou mieux, craquer pendant la journée parce que c'est permis !!!


- Manger, des pâtes carbonara, des pâtes à la crème, des pâtes aux oeufs, des pâtes aux fromages...


- Eviter de me manger une bonne salade pomée parce que franchement elles sont super grande les feuilles d'une salade pommée et j'aurai l'air d'une tortue avec ma grosse feuille de salade qui dépasse à droite et à gauche de ma bouche. N'oubliez pas que je ne peux pas utiliser de couteau même pour la préparation... Donc, fini les carottes, les pommes de terre, n'importe quel fruit ou légume que l'on pelle et qu'on doit préparer avant de pouvoir l'ingérer.


- Manger du nutella... ben oui... avec une fourchette c'est faisable.


- Manger une bonne fondue au fromage.


Je m'arrête là, la liste pourrait être infinie... Mais de qui se moque t'on ? Ce n'est pas plaisant de maigrir, ce n'est pas un jeu et ce n'est pas quelque chose de facile si on veut le faire bien. Je déteste ce genre de régime qui font miroiter que tout est possible, qui finisse par décourager plus qu'autre chose et qui font qu'on ne se rend pas compte que notre santé est quelque chose de sérieux. Où est la phrase honnête qui vous dit que ce régime convient à celles qui se plaignent de leur 2 Kilos en trop et qu'apprendre à manger correctement ne dépends pas de l'utilisation d'une fourchette ? Où est la phrase d'excuse pour avoir inventé quelque chose d'aussi niai ? Elles n'existent pas. Et non-content d'avoir inventé le principe du forking, ils nous font croire que le principe est scientifique en nous parlant de chrononutrition. Mais ce qu'ils ne disent pas, c'est que certes, la chrononutrition existe, mais qu'elle est basée sur une alimentation saine et qu'il est mauvais voir dangereux de subir une perte de poids excessive dans un temps limité. Je prends ces régimes comme une insulte vis-à-vis des gens obèse et je leur souhaite de ne jamais être confronté à des problèmes de poids.

Ce soir, je me préparerai donc un bon petit plat, avec ma fourchette et mon couteau, j'y mettrais des légumes, de la viande et je me ferai plaisir.

jeudi, octobre 05, 2006

Une certaine forme d'utopie...

Que ferions-nous si nous avions une baguette magique ?

Certains répondront, je ferai apparaître de l'argent, d'autres diront je rendrais les gens heureux et les Miss, pourraient enfin rétablir la paix dans le monde.

Mais les baguettes magiques n'existent pas. Nous devons travailler dur pour gagner de quoi réaliser de trop petit rêve, le seul moyen de rendre les gens heureux et de donner un peu de soit à chacun, sans pour autant se perdre et il paraît totalement utopique de rétablir la paix dans le monde. Je me demande donc de quoi je suis capable ? Quel est la chose que je peux donner ou modifier, moi qui suis perdue au milieu de ce monde ? Je ne me sens pas l'âme d'une héroïne, je ne suis pas capable de voyager pour aider les autres, je n'ai pas la force de me battre dans un milieu corrompu. Je suis finalement lâche et mon seul espoir est que d'autres aient au-delà de mes mots et soient capable de les réaliser. Je peste contre les américains, mais je ne fais rien. Je peste contre la misère, mais je ne fais rien. Je peste contre la politique de mon pays, mais je ne fais rien. Je suis finalement comme beaucoup d'entre nous.

Peut-être qu'un jour, si l'occasion s'offre à moi, je saurai faire quelque chose de bien. Peut-être qu'un jour, j'en aurais assez de pester dans le vide et que j'agirai enfin. Mais ce jour là n'est pas encore arrivé, mon seul rôle et donc de faire en sorte que les gens que j'aime soient heureux. De leur donner de mon temps, de mon affection et de ne pas attendre trop longtemps avant de leur dire que je les aime. Je ne minimise toutefois pas mes actes, oui, ils n'ont pas d'impact sur la situation mondiale, ils ne nourrissent pas ces enfants que l'on voit à l'heure de midi sur nos téléviseurs. Mais dans mon microcosme à moi, ils me font me sentir bien, parce que quoi qu'on en dise, aider et écouter les autres, ça fait du bien d'abord à soit-même.

Et si j'osais aller plus loin en étant utopiste, j'imaginerai que si chaque personne sur cette terre pouvait aider, être attentif et à l'écoute de son entourage proche, nous ne vivrions pas dans le même monde. Mais voilà que je repars dans ce travers qui veut que nous parlons beaucoup, mais que nous n'agissons pas.

mardi, octobre 03, 2006

Quand je me réjoui du lendemain...


Il y a des journées ou on court, on stresse, on est de mauvaise humeur. Ces journées là, j'aime à les oublier derrière mes fourneaux. Ainsi, hier à 23h00, en sortant mon petit déjeuner du four, je savais déjà qu'aujourd'hui la journée débuterai bien. Je me suis endormie avec une odeur de pain et je n'ai eu aucun problème à me lever ce matin...

samedi, septembre 30, 2006

Petit grains de poussière deviendra grand....

Certaines personnes s'immiscent un court instant dans notre vie et malgré la brièveté de la rencontre, il en reste une trace. Alors que d'autres qu'on a côtoyer pendant des années n'ont absolument rien laissé. J'aime bien prendre du recul, repenser aux personnes oubliées, sourire des bêtises que j'ai pu faire, sans pour autant vivre dans ce passé. Juste une pointe de nostalgie de temps en temps qui me fait du bien. Elle me permet aussi de voir à quel point j'ai changé, évolué sur certains points et régressé sur d'autres. Et dans ces souvenirs, se trouve la racine de certaines de mes actions, façon de faire, pensées qui me constitue aujourd'hui...

Je me souviens d'une brève rencontre... Alors que je redoutais ma rentrée tardive à la maison (il était 23h00 et je devais être rentrée pour 18h00), la personne qui m'avait retenue et à qui je faisais part de mon inquiétude m'a dit la phrase suivante : « ce qu'on prévoit, n'arrive jamais ». Il doit bien y avoir 16 ans de ça et je pense encore très souvent à cette phrase. Parce qu'effectivement, lorsque je suis rentrée, rien ne c'est passé comme je l'avais prévu. Et puis, j'ai eu d'autres occasions de me dire cette phrase et à chaque fois, ça a marché. Tantôt positive ou négative, la réaction ou chose attendue ne se produisait pas comme je l'attendais.

Cette personne, je ne l'ai jamais revue, elle n'a fait qu'une brève apparition dans mon adolescence et pourtant y a laissé une empreinte. Il ne se souvient sans doute pas de moi, ne saura jamais à quel point cette toute petite phrase m'a rendu service souvent, pour me donner du courage. Et au moment ou j'écris ces lignes, je me demande si moi aussi j'ai laissé une empreinte quelque part. Je me dis que sûrement et que par ce fait, ça prouve que sans s'en rendre compte le seul fait d'interagir avec d'autres humains marque notre passage en ce bas monde.

J'entends souvent dire que faire un enfant est la preuve de notre existence, qu'il assure la continuité, qu'il atteste que nous ayons été là un jour. Tout cela n'est pas faux, mais nos actes aussi, même si ils sont minimes. Parce que cette phrase, je la répète souvent, parce que d'autres l'auront entendues et la répéteront. Je transmet moi aussi, sans être l'enfant de celui qui a dit cette phrase... Je fais même plus, je la divulgue sur un blog, ou ceux qui me connaissent bien, peu ou voir pas du tout auront le loisir de la lire et auront le choix de l'utiliser ou non.

jeudi, septembre 28, 2006

La grenouille de Miss A.


Madame grenouille cette année change de look... Fini le vert, place à la couleur et plus il y en a, mieux c'est !!! Et comme il commence à faire froid, autant se couvrir...

mardi, septembre 19, 2006

C'est pourtant si facile...

Toutes ces promesses de facilité qui devraient nous changer la vie...

Le nettoyant machin sans rinçage et surtout sans frotter, la chemise sans repassage, la machine qui défroisse, l'entretien facile et surtout, l'ouverture facile. Je hais cette dernière, elle est sournoise.

Elle se trouve en général sur les paquets de biscuits. Le simple fait d'avoir envie d'un biscuit est déjà réjouissant, lorsqu'en plus, je découvre que je n'aurai pas besoin, de mes dents, d'une paire de ciseau ou de mon intelligence pour ouvrir ce paquet, cela s'apparente au bonheur. Mais non ! Parce que ce qu'on prévoit n'arrive jamais ! Les ouvertures faciles, elles sont jamais facile.

On m'indique donc qu'il faut tirer sur la languette... Geste simple que je m'empresse de réaliser. Le petit fil rouge qui devrait déchirer le paquet cède. Pas de souci me dis-je, si je tire un peu, ça devrait s'ouvrir tout seul. Effectivement, je tire un peu et l'emballage semble se déchirer, mais juste d'un demi-centimètre histoire de me faire croire que ma peine est finie. Ensuite, il résiste. Là, je m'ennerve forcément (quand j'ai envie de biscuit je peine à avoir la zen attitude) et je tire un bon coup dessus. A ce moment là Oh ! Miracle, le paquet s'ouvre. Il s'ouvre pour mieux répandre sur le sol une partie des biscuits qui se trouvaient dans le paquet ! Je contemple ce spectacle en songeant à une foule de vilains mots que je ne reproduirais pas ici. Me voilà donc réduite à aller chercher mon balais dernier cri, ma ramasseoir microfibre qui ramasse tout et à faire un peu de ménage autour de moi avant de savourer enfin les rescapés du paquet. J'aurai mis un quart d'heure avant de pouvoir les savourer avec leur Biiiiip d'ouverture facile.

Si elle n'avait pas été là, combien de temps m'aurait-il fallu pour y arriver ? J'aurai sans doute utilisé mon super ciseau qui découpe tout, me serais emparée d'un morceau de papier ménage qui absorbe tout pour pas en mettre partout et tranquille j'aurais savouré mes biscuits... Arggggg c'est dur d'être une consommatrice !!!

dimanche, septembre 17, 2006

Où vont les gens qui meurent ?

Lorsque j'étais enfant, on me disait qu'ils allaient au Paradis. Il doit être bien grand ce Paradis pour accueillir tout ce monde. Comment se fait-il que personne ne l'ait découvert puisqu'il est dans le ciel ?

Et puis, grandissant, d'autres théories se sont ajoutées, de la réincarnation, en passant par un monde parallèle, toutes théories étaient bonne à prendre. Toute à part le néant.

Et puis vieillissant encore, la possibilité de ce néant s'imposait de plus en plus. Et pourtant, je refusais et je refuse toujours cette éventualité. Peut-être parce que j'ai peur de ma fin, peut-être parce que je ne trouve pas ça poétique, peut-être parce que, tout simplement. A l'heure ou croire en quelque chose paraît utopique, la réalité pur et dure nous rattrape, nous devenons cartésiens, tout doit être prouvé pour qu'on y adhère. Je me dis que finalement, les gens qui meurt deviennent quelque chose. Une toute petite étincelle, dans le coeur des gens qui les ont aimé, une toute petite étincelle qui survit grâce à une pensée ou à un souvenir. Une petite étincelle qui brûle fort lorsqu'elle arrive et qui finit par juste tenir chaud.

jeudi, septembre 14, 2006

Qui travail dur mérite récompense...

Une petite fraize afférée derrière son bureau, lunette sur le nez, passait son temps à faire des aller-retour, courir et travailler dur. A ce rythme là, il est évident qu'elle allait finir toute cramoisie.

Inquiétée par le fait qu'elle voyait sa petite fraize atteinte des premiers signes qui lui seraient fatals, sa Nounou décida de faire quelque chose.
Elle partit donc à la recherche du prince charmant et d'un cheval blanc.

Le cheval blanc fût facile à trouver... mais le prince... pffffiouuuuu... Beaucoups de dénommés Charmant se sont avérés être des dégonflés. Certains ont dû se trouver là parce qu'ils ont vu de la lumière et d'autres étaient bel et bien charmant, mais n'avait pas le titre de prince.

Désespérée, nounou était bien embêtée. Elle se mit alors en colère et sorti pour la crier.

- « Aaaaaaaaaaaaah... mais tu vas le montrer le bout de ton nez... Prinnnnnnnnce Chaaaaaaaaarmant ».

C'est alors qu'elle entendit une voix claire lui répondre :

- « Oui, c'est moi. ».

Rhooooooooo mais comme il était beau et musclé. Nounou pensa un instant à stopper cette histoire et à le garder pour elle, mais, celui qui l'attendait à la maison était irremplaçable.

Prince Charmant et Nounou s'organisèrent alors pour libérer cette petite fraize de l'emprise de son patron Tyran.

Ils galopèrent pendant des heures et des heures, mais Nounou accrochée au buste musclé du prince ne voyait pas le temps passer.

C'est alors qu'ils firent une entrée fracassante. De ses sabots, le cheval blanc fit voler en éclat la porte du bureau ou ce trouvait Monsieur Tyran. Prince eut alors ces mots fort de sens :

- « on ne laisse pas petite fraize dans un coin se cramoisir !!! ».

Monsieur Tyran ne résista pas au regard glacial de Prince et fit une crise cardiaque. C'est alors, que Prince c'est avancé doucement vers cette petite fraize en lui glissant à l'oreille :

- « viens avec moi, promis, je ne te croquerai pas, j'ai une machine à faire la vaisselle, et nous vivrons d'amour et d'eau fraîche ».

Petite fraize déconfite, tomba alors dans les bras de son sauveur. Ils partirent ensemble au royaume des fraizes et des princes charmants...

Nounou quand à elle, s'envola pour de nouvelles aventures...

mardi, septembre 12, 2006

J'aime ces moments là...

J'aime les soirées foot de zhomme... J'en profite en général pour me louer un film qu'il n'apprécierai pas et lovée sur mon canapé, je savoure.

Depuis quelques temps maintenant, je râle parce que ma collection DVD ne contient pas assez de films "cul-cul la praline". Ce Week-end, je me suis offerte le film "cul-cul la praline" par excellence. Ce film, je ne l'avais pas vu depuis très longtemps. Il fût un temps ou je connaissais chaque image et chaque dialogue par coeur. En ce temps là, la VO ne m'intéressais pas. J'ai redécouvert ce film hier soir, en VO avec une joie immense.

Etrangement, je me suis retrouvée adolescente devant mon écran, j'ai ressenti ce petit quelque chose que le cinéma ne m'apporte plus maintenant parce que je réfléchi trop devant un film. Mon jugement concernant ce film est totalement faussé par ce qu'on appelle la nostalgie et je l'assume.

Vous voulez savoir le titre de ce film ? Je vous laisse deviner...

"Now I've had the time of my life, No I never felt like this before, Yes I swear it's the truth, and I owe it all to you"


(même pas honte... :p)

samedi, septembre 09, 2006

Pensons bien...

Une grande majorité des gens, pensent qu'il est mal d'être raciste, qu'il est mal d'être homophobe. Mais souvent, on oublie totalement ce que racisme et homophobie signifie vraiment. Je vois de plus en plus de réaction négative, de moquerie ou d'incompréhension lorsqu'un commentaire diffère de la masse. Certes, il y a des commentaires violent est totalement injustifié, mais d'autres se contentent simplement d'exprimer leur façon de penser et se heurte aux bien-pensant. La tolérance ne va pas que dans un sens !!!

De nombreux exemples me viennent à l'esprit. Le fumeur doit faire attention au non-fumeur, mais le non-fumeur fait-il l'effort de comprendre le fumeur ? L'hétéro doit intégrer totalement l'homosexuel, sans faire de commentaires sous peine d'être taxé d'homophobe. Mais, si il n'est pas différent d'un hétéro, pourquoi devrais-je agir avec lui différemment ? Pourquoi serais-je raciste parce que j'insulte mon voisin albanais ? C'est l'homme que j'insulte non pas son identité raciale.

Toute une génération c'est battue pour que nous puissions nous exprimer, voter et j'en passe afin de nous offrir une certaine liberté d'expression. Liberté que nous sommes entrain de bafouer. Elle a perdu tout son sens, nous nous en servons pour nous enfermer dans le bien-penser. Nous cataloguons tous propos et nous nous enfermons dans ce que nous appelons la tolérance. Mais qu'est-ce que la tolérance ? Accepter les différences de chacun en les comprenant sans forcément y adhérer.

Ne pas exposer sur certains forum ou site ce qui se passe dans ma chambre à coucher, fait de moi une coincée. Mentionner les risques médicaux de certaines pratique sexuelle fait de moi une craintive. Ne pas comprendre que mon voisin à des facilités parce qu'il est étranger. Que son loyer, ses assurances sociales et son argent de poche lui son offert alors que je dois travailler pour obtenir une petite partie de ce qu'il a, fait de moi une raciste. Etre opposée au fait que nous sommes tous bisexuel à la naissance fait de moi un homophobe.

Alors, je suis sans doute tout ça, au regard de certains. Ces quelques lignes vous donneront une image de moi, je serai jugée et rangée dans une catégorie. Mais je n'ai pas envie d'être cataloguée, je veux avant d'être jugée qu'on me demande pourquoi je pense telle ou telle chose. Que tout ne devienne pas une généralité. Je veux avoir la sensation d'être libre de mes opinions et j'emmerde les bien-pensants.

vendredi, septembre 08, 2006

Ce serait donc de l'amour ?

Dans ma voiture cet après-midi, le ventre noué avant d'aller voir mon médecin, j'essayai de me détendre en écoutant la radio. A cette heure-ci, passe une émission que j'aime bien écouter. Elle est constituée de témoignages divers, tantôt humoristique, touchant ou ridicule. Loin du voyeurisme ou du témoignage à sensation, ce sont juste des recueils d'expériences. Cet après-midi donc, un homme parlait, j'avais du mal à me concentrer sur ses propos et en l'espace d'une phrase, il m'a complètement fais oublié cette boule qui me coinçait l'estomac.

Grâce à lui, je sais pourquoi je ne sais pas dire non lorsqu'on me demande quelque chose. Par sa toute petite phrase perdue au milieu de tout un témoignage, il a réussi à me faire prendre du recul. Dire non est quelque chose qui m'est particulièrement difficile. Ce qui m'a toujours étonnée, c'est que je suis capable de dire non à un inconnu alors que je suis incapable de dire non à quelqu'un qui m'est familier. Ainsi j'use de ruses diverses pour ne pas avoir à dire non. L'anticipation est une arme redoutable. Lorsque je sais que quelqu'un va me demander quelque chose, je m'arrange toujours pour lui faire comprendre avant qu'il ou elle me pose la question que je ne suis pas libre ce jour là, que je n'ai pas de voiture ou que j'en ai besoin etc...etc... (petite interlude personnelle « L » fait pas ta vipère sur ces derniers mots). J'ai tout à fait conscience que ce comportement est détestable et j'essaie de changer. Mais pourquoi je n'arrive pas à dire non ?!? Cette unique phrase, qui a été dites à la va vite, dans un discours qui sans doute était beaucoup plus complexe et intéressant a répondu en partie à cette question.

Il a eu les mots suivants, mots sur lesquels je terminerai ce poste, parce que je ne suis pas la seule à ne pas savoir dire non. Je ne vous livrerai pas ma l'aboutissement de ma réflexion parce que trop personnelle... je vous laisserai faire votre propre chemin...

"lorsqu'on ne sait pas dire non, c'est parce que la demande est pour nous une preuve d'intérêt et d'amour"

mardi, septembre 05, 2006

On cuisine ?

Quand il fait pas beau, on cuisine... Je vous propose donc une recette que je fais régulièrement tirée du site marmiton.org... Le Moulin à vent banane-chocolat...

Préparation : 20 mn
Cuisson : 20 mn

Ingrédients (pour 8 personnes) :

- 4 bananes
- 3 oeufs, jaune et blans séparés
- 150 g de chocolat noir
- 100 g de sucre en poudre
- 100 g de beurre (+20 g pour le moule)
- 60 g de poudre d'amandes
- 1 cuillère à soupe bombée de farine
- 1 pincée de sel


Préparation :

1) Préchauffez le four Th 6 (180°C).
Cassez le chocolat en cubes, faites-le fondre avec un peu d'eau au bain-marie (ou au micro-ondes).
Fouettez les jaunes d'oeufs avec le sucre 1 mn.

2) Mélangez le chocolat fondu avec les jaunes d'oeufs.
Incorporez : - 100 g de beurre ramolli.
- Les blancs d'oeufs légèrement battus à la fourchette (environ 15 s).
- La farine.
- La poudre d'amandes et
- La pincée de sel.

3) Pelez les bananes, coupez-les en 2 dans la longueur.
Placez-les en hélice dans un moule à tarte beurré de 28 cm, côté bombé vers le haut et recouvrez de la pâte.

4) Mettez au four et laissez cuire environ 20 mn ; le coeur du gâteau devra rester à peine cuit.

Laissez refroidir et démoulez délicatement.

J'ai envie de...

L'envie... Maître mot de la société actuelle.

Nous avons envie d'une voiture plus puissante, du dernier né Macintosh, de vêtement de luxe, d'une vie plus agréable, d'un appareil photo, de vacances etc... etc...

Il y a ces envies simple, qui naissent de l'instinct de l'être humain, le besoin de se reproduire, de se nourrir et de nous créer notre univers propre pour pouvoir y évoluer.

Et puis, il y a toutes ces envies que l'on nous crée, que l'on nous impose et face auquelles, nous nous laissons complètement aller. Ce qui est le plus étrange c'est que parfois, on ressent même un malaise intérieur à ne pas assouvir cette envie. Alors que si nous prenions 2 minutes pour réfléchir au bien fondé de cette envie nous nous rendrions compte qu'elle est totalement superficielle.

Dès l'enfance nous faisons face à la société de consommation. Alors que nos mamans nous faisaient de petits plats avec amour, nous sommes entré dans l'air du petit pot. Rapide, goût unique qui calme la faim rapidement, menant fatalement si on ne donne pas la curiosité des saveurs aux enfants à la mal bouffe. Et ou trouve t'on la mal bouffe ? Au Mc Do. Et que trouve t'on au Mc Do ? Une foule de figurines et objets divers selon l'actualité Disney. Et que provoquent ces figurines ? Des envies !!! Envie de consommer encore et toujours.

Je ne suis pas épargnée malgré ces jolis mots et cette prise de conscience que j'étale sur le papier. Avant de débuter cette réflexion, posée sur mon linge de plage, je me disais qu'à l'occasion, si un des marchands qui sillonnent la plage avec leurs babioles diverses passait avec des linges, je pourrais m'en offrir un. Mais pourquoi le linge sur lequel je suis depuis le début de mes vacances ne me convient plus ? Qu'elle satisfaction retirerai-je à en avoir un nouveau ?

La réponse est purement, bêtement et cruellement matérielle.

La réponse découle de mon besoin de consommer ce qu'on me met sous le nez, sans réfléchir, comme si ma génération était dotée d'un nouvel instinct.

lundi, septembre 04, 2006

Une petite pensée

Un petit clin d'oeil pour petiteflo... Voilà le ciel de mes vacances...

Le retour...


M.Pops a marché sur le sable d'une plage de Toscane, en voici la preuve...

samedi, août 19, 2006

M. Pops prend des vacances...

Le petit pot de gelée s''en va faire bronzette... Mais non loin de sa chaise longue, un petit bloc de papier et un stylo seront présent...

Je profite de ce petit message pour remercier les lecteurs de ce blog, particulièrement Petiteflo et ses commentaires...

On se retrouve dans 2 semaines...

BisouX en attendant...

jeudi, août 17, 2006

Les histoires qui font peur...

J'adore qu'on me raconte des histoires. Cette « passion » me vient de mon adolescence. Au moment ou nous avons tous notre phase mystique et rêvons de sorcellerie, j'ai trouvé une personne qui a su me combler. Cette femme était la maman d'un amie, elle avait toujours une histoire de fantôme, d'esprit torturé ou de sorcière à me raconter. En m'assurant à chaque fois évidement que tout cela était vrai et qu'elle avait vécu tout cela.

Et puis, grandissant, j'ai continué à m'intéresser à ce genre d'histoire et légendes diverses. Mon but n'était pas de me faire peur, mais de trouver le truc qui faisait que ce n'était pas plausible. Et puis, grâce à un paranoïaque, j'ai découvert la zététique. Et depuis, j'avoue que je ne vois plus ces petites histoires comme des histoires pour faire peur.

Je suis fascinée de voir à quel point on peut être créatif et inventif pour réussir à faire croire quelque chose. Certaines « plaisanteries » son plutôt mignonne, comme ces deux petites filles qui ont réussi à faire croire qu'elles s'étaient photographiées avec des fées. Qui en voudra à deux petites filles d'avoir voulu jouer un peu avec leur imaginaire. Mais il y a tout un autre aspect qui lui me plaît beaucoup moins. Parce que certains monnaient leurs histoires, parce que certains font de drame des histoires graveleuses et jouent avec la sensibilité de nous tous. Dont un personnage en particulier qui m'est fortement antipathique, Mr Tim Street. Ce cher Monsieur c'est amusé à créer des histoires horribles : «Mon fils Peter à toujours adoré jouer à cache-cache. En fait, il aime tellement cela qu'il me réveille au milieu de la nuit pour y jouer. Le seul problème est que Peter est mort depuis 8 ans. Ce site raconte l'enfer que j'ai vécu et que je continue à vivre chaque nuit". Avec vidéo à l'appui sur son site internet. Ça remue hein ?!?

Il a créé deux histoires du genre en omettant de mentionner que tout était faux. Il se défendra une fois confondu en expliquant que pour lui cela est de l'art et qu'il n'arrêtera pas pour autant. Il a fait un DVD et petit à petit gagne de l'argent sur le dos de gens dont leur seule erreur et leur sensibilité...

Pourquoi faut-il toujours qu'il y ait quelqu'un pour profiter, manipuler et dénaturer ce qui ne devrait être que des choses enfantines et naïves ?

mardi, août 15, 2006

Batman VS Blade

"Petit synopsis écrit pour un article parano... j'avoue, j'avais pas envie d'être sérieuse..."


Après des années d'errances solitaire, Batman a enfin trouvé une femme mystérieuse qui aime son univers et qui fait de sa grotte un petit nid douillet.

Ce bonheur sera mit en danger par Blade. Il se veut le seul « gentil » descendant des chauve-souris, veut lui aussi avoir de joli gadget avec plein de technique dedans. Mais ce qui sera prit par Batman pour de la jalousie se révélera tout autre. La dulcinée de ce dernier n'est autre qu'un vampire. Il verra alors Blade tranché la tête de cette dernière.

Anéanti, Batman rendra les armes et léguera à Blade tous ses joujoux pour prendre sa retraite au soleil. Allongé sur le sable chaud dans un cadre magnifique, il découvrira une étrange morsure dans son cou. Le temps de comprendre ce que sa chère et tendre lui a laissé en souvenir, il finira en poussière.

Quand à Blade, son enthousiasme face aux gadgets divers le perdra. Alors qu'il frime avec le Batavion, il ne verra pas assez vite une Tour qui se trouvait devant lui.

Le tout se terminera sur un grand Boum final.

Eux, c'est sûr... il ne reviendront pas...

lundi, août 14, 2006

Je n'ai pas toujours envie d'être gentille...

N'ayant plus la télé depuis quelques années maintenant, ma source principale de nouvelle fraîche provient de mon poste de radio. Ainsi, vaquant à mes occupations, mes oreilles écoutent des flots de paroles qui parfois me font bondir, devenir toute verte et avoir envie de mordre.

Ainsi au gré des reportages proposés j'entends ce genre de chose :

"A une femme Africaine, mariée à un sidéen qui vient de mourir et qui sort d'une prise de sang pour se faire dépister :
- Vous avez peur ? "

"A une femme obèse, qui vient de faire un infarctus dû à son poids :
- Vous souffrez de votre poids ?"

"A un homme ou à une femme dans un pays en guerre :
- Vous souffrez de cette situation ?"

Je ne vois que peu d'explication à ce genre de question. La première est relativement simple, le journaliste est stupide. Le seconde est beaucoup moins simple. Ce journaliste en posant cette question toute simple, veut accrocher son auditeur. Ainsi, la personne qui écoute sera attentive et écoutera le désarrois de la personne interviewée, une sorte de real TV par l'écoute. Ainsi l'auditeur en mal de sensation forte restera scotché à son poste pour écouter cette longue plainte qui me donne envie de vomir. Envie de vomir parce qu'elle n'a dès lors plus aucun but informatif, c'est du voyeurisme pur, de la recherche d'info graveleuse et je trouve ça terriblement malsain...

En fin de compte, je me dis que si il faut ça pour accrocher un auditeur, ce n'est plus le journaliste qui est stupide...

mardi, août 08, 2006

les petites perles...

J'adore les réactions des enfants en voilà donc quelques-unes...

Alors qu'elle dessinait de jolies méduses à trois yeux, je m'avance vers cette jeune pousse pour lui demander :
- "pourquoi elle a trois yeux ta méduse ?"
- "ben parce que les méduses c'est bizarre..."

Alors que j'étais au téléphone...
- "je peux faire des bulles"
- "attends trente secondes que je termine et on les fait ensemble"
- "Mais ? T'as deux mains !!!"

Après une succession de pourquoi, je perds un peu patience et fini par répondre :
- "parce que Tunnel et tralala..."
- "Mais je suis pas nel !!!"

Alors qu'elle regardait ce qui avait dans son assiette...
- " Mais je veux pas manger ça... c'est moisi..."

Et maintenant grâce à Mr Claude Ponti et à sa petite Lili prune et ses différentes nomination de son lulu, je me prends de gros fard régulièrement . A la garderie alors que je rhabillais ce petit ange, la responsable change un petit garçon et tout à coup elle s'exclame :
- "la Pierreperette, La kike, le Robinet, La lune"

Défaut de prononciation, le "G" se prononce "D". La petite pouce découvre que le boucher n'a pas de gant... elle s'exclame alors très fort :
-"Regarde !!! Le Monsieur il a pas de dents !!!"

samedi, août 05, 2006

Et toi ? Ça va ?

Au hasard des rencontres, la question de base est le traditionnel "ça va ?". Etrangement dans ce rituel, tout le monde réponds "bien et toi ?", ce dernier étant lâché sans réfléchir. Par pudeur ? Parce qu'on a pas envie de tout de suite dire que ça va pas ? Parce qu'on a envie de le dire uniquement si l'autre à un intérêt ?

Et là, on est mal à l'aise et on commence à chercher en envoyant des : "et le boulot ? ", "et les enfants", "et les amours". Jusqu'à ce qu'enfin l'un des deux disent : "rhooo ben là c'est pas top". Et là comme part miracle on arrive à discuter.

Il m'est arrivé bien souvent de croiser des gens que je n'avais pas vu depuis longtemps, une fois avoir dit en 5 minutes tout le positif de leur vie et bien un blanc s'installe. Ce petit silence qui met mal à l'aise parce qu'on ne sait plus quoi dire à part : "on s'appelle et on se fait une bouffe...".

C'est si mal que ça d'être heureux ? On s'emmerde quand on est heureux ? Parce que si au contraire, la personne en face raconte quelque chose de malheureux on attends pas pour lui offrir une bouffe, on lui demande tout de suite si elle a le temps de prendre un café.

C'est étrange cette manière de chercher ce qui ne va pas chez l'autre. Le besoin de se rassurer ? Le besoin de se sentir utile ? La curiosité mal saine pour pouvoir ensuite allez tout raconter aux copines ?

Je m'amuse souvent lorsqu'on me demande comment ça va à ne répondre que "bien", sans demander à l'autre si lui aussi va bien. Je me retrouve donc face à deux situations. Le "bien oui" sans que je n'aie rien besoin de dire. Ou alors le balbutiement parce que perplexe l'autre n'a plus rien à dire.

On est souvent gêner d'être heureux, comme si ça ne nous était pas permis de ne pas avoir d'ennui. Mais c'est pas casse pied d'être heureux, c'est pas ennuyeux non-plus et ça n'est pas une tare, puisqu'au final, c'est ce que nous recherchons tous.

mardi, août 01, 2006

Betty Boop

J'avoue que ces derniers temps je ne suis pas très active... pardonnez-moi, la chaleur et surtout ce site. qui me prends beaucoup de temps...

Cette demoiselle était tout de même adorable et adorait les bisouX...

mardi, juillet 25, 2006

Invitation à dîner

Le ding dong de la sonnette retenti.

Tout était prêt, petit apéritif au salon, lasagne au four, tiramisu au frigo. Large sourire de rigueur, j'ouvrai la porte pour accueillir Lina et Gérard. Après les salutations de convenance, je les conviais au salon.

Franchissant le pas de porte, je découvrais, pendu à la lampe du plafond, un corps suspende. J'étais apperement la seule à me rendre compte de ce dernier, mes invités tournaient autour de ce corps sans se préoccuper de celui-ci. je tournais donc autour de ce dernier sans jamais parvenir à découvrir son visage. Un peu stressée, j'invitais mes amis à rejoindre la salle à manger. En rentrant dans la pièce, là aussi un corps était suspendu. La réaction de mes invités ne changea pas. Nous mangions donc notre plat avec un corps suspendu au milieu de la table. Me sentant relativement mal et faisant part de mon malaise à mes invités, ces derniers une fois le dessert achevé décidèrent de me laisser.

Une fois la porte refermée, le coeur battant, je me dirigeai vers le salon. Lorsque je franchi le seuil, je découvrais le visage bleui de Gérard suspendu là. Puis je me rendait à la salle à manger pour découvrir le visage de Lina pendue et me regardant fixement.

Le lendemain, les journaux titraient : « découverte macabre à St.-Louis »

Je me réjoui, ce soir je reçois Marc et Olivia, j'espère qu'ils apprécieront...

Ce texte est inspiré d'un cauchemar et a été écrit pour un concours Parano.

dimanche, juillet 23, 2006

Qui je suis ?

On passe beaucoup de temps à se demander qui nous sommes... beaucoup de temps à prendre du recul pour mieux nous connaître. Par période l'estime est haute et puis elle sombre à nouveau. Je me demande donc souvent si je saurai un jour qui je suis.

Je le saurai sans doute déjà si je vivais dans un grotte, recluse avec pour seule compagnie mon moi. Personne ne viendrait alors bousculer mes idées et faire en sorte que je me remette en question. Je serai sûre de ce que je suis, une femme perdue dans une grotte avec des idées bien arrêtées. Mais ce n'est pas le cas.

Et puis ça veut dire quoi savoir qui je suis ? Savoir qu'elle est ma place dans la société ? Savoir que je fais partie des moutons comme tout le monde avec mon appartement, mes enfants, un mari et tout et tout ? Alors je ne pourrais jamais savoir qui je suis réellement, parce qu'on ne m'en laisse pas le temps. Parce que tout est fait pour que je ne puisse m'évader un instant et réfléchir. Le mouvement continu de la vie, partir, bosser, encaisser un tonne d'informations qui me choquent, m'enervent, me blessent et qui seront oubliées demain parce qu'il faut que j'avance, parce qu'on me sollicite sans cesse et que je n'ai pas le temps d'y réfléchir.

La seule chose dont je suis sûre sont les valeurs que l'on m'a transmises. Ma façon d'aimer, de détester, de donner et de recevoir. Tout cela réduit à la toute petite échelle de M.Pops noyée dans la masse.

Je ne saurai donc jamais qui je suis, mais je m'accrocherai à mes valeurs car elles ne devront jamais changer.



P.S. j'imagine que la personne qui m'a inspiré ce texte saura se reconnaître et je lui offre quelques BisouX...

mardi, juillet 18, 2006

Les petits pots de gelée

A chaque été son lot de standards esthétique... Le paréo n'est plus de rigueur, les fesses doivent être rebondies et plus plates, la poitrine plutôt petite au lieu de généreuse... Mais comment on fait alors si on est fashion victim ? On se fait opérer chaque hiver pour correspondre au standard de l'été ?

Je n'aime pas la piscine, je n'aime pas la mer, je n'aime pas les endroits ou je dois me balader en costume de bain. J'ai toujours l'impression d'être un pot de gelée au milieu d'une forêt de Monsieur et Madame muscle. Et bien cette année, je dis -M- à tout ça et je m'assume...

Et à ce moment là, un autre univers s'ouvre. Loin de moi l'idée de critiquer tout ce qui bouge pour me décomplexer, mais d'avoir un regard objectif. Et bien mesdames et messieurs, la plus part d'entre nous sont des petits pots de gelée... Certes, il y a toujours la blonde à forte poitrine, au bronzage parfait et aux abdos bien dessinés. Celle-là, elle fait baver les femmes et étrangement après son passage les hommes qui bronzaient leurs torses décident de faire bronzer un peu leurs dos. Et si on détourne les yeux de cette demoiselle et qu'on observe autour de nous, on découvre certains regards insistants, des regards qui mettent mal à l'aise, des regards sales, des regards envieux, des regards méprisants.

Et ben moi du coup... je suis contente d'être un petit pot de gelée...

vendredi, juillet 14, 2006

L'enfance...

Il y a dans les yeux de certains enfants quand ils découvrent quelque chose de nouveau ou lorsqu'ils ont une émotion quelque chose que j'envie. Et c'est à ce moment là que je regrette de ne pas être atteinte du syndrome de Peter Pan.

Mais qu'est-ce qui m'en empêche ? Je ne sais pas vraiment... Je peux tenter de redécouvrir le monde avec les yeux d'un enfant, m'attarder sur chaque mouvement autour de moi. La feuille qui tombe d'un arbre, la petite araignée (oui, encore elle) qui construit sa toile dans ma salle de bain, la fourmi qui va grimper sur mon bras pourrait être l'objet de ma curiosité. Alors mon ménage n'aurai plus d'importance, me gaver de biscuit au lieu de manger des légumes ne me gênerait nullement, inonder ma salle de bain en prenant un bain n'aurait plus de conséquence, me faire plaisir toute la journée serait mon leitmotiv. Tout cela semble très séduisant n'est-ce pas ?

Malheureusement, je ne serai plus jamais une enfant parce qu'à un moment j'ai acquis la connaissance, je n'aurai donc plus la chance de vivre cet état de grâce. Enfin, peut-être que je revivrai ces moments là lorsque vieille est sénile, j'aurai perdu le fil, mais je ne pourrai pas en profiter comme je voudrai.

Alors je me contenterai de vivre cette enfance par d'autres yeux que les miens. Par ceux d'une petite pousse à qui je dirai souvent de ne pas grandir trop vite...

mercredi, juillet 12, 2006

Calys

(voilà le premier texte que j'ai écrit, celui par lequel tout commence...)

Petite fille, j'ai toujours rêvé d'être quelqu'un d'exceptionnel, quelqu'un que l'on remarque. Mais je n'y suis jamais arrivée. Plutôt ronde, mal dans ma peau, j'ai toujours été l'amie, la confidente, celle à qui l'on tient, mais pas assez.

Je m'inventais alors de belles histoires d'elfes et de monstres sanguinaires. J'étais la reine d'un monde que j'avais nommé Calys.

Ils étaient moches mes elfes. Dotés de grandes oreilles pointues qui retombaient le long de leurs visages fin et marqués par de nombreuses guerres. Mes fées étaient moches elles aussi, vieilles, ongles de sorcière, les cheveux vert et un nez en forme de patate. Nous étions tous égaux ainsi, seul la beauté de nos coeurs et de notre âme était notre force. Rien n'était beau, ni les fleurs, ni le ciel, ni l'eau, ni rien.

Je l'aimais ce monde, j'aurai tout donné pour y vivre. Et c'est ce que j'avais fait !

Petit à petit, j'avais passé plus de temps à rêver, et les personnages qui m'étaient proche ont commencés à me rejoindre dans la réalité.

D'abord par leurs voix. Ils me donnaient leurs avis sur les gens que je rencontrais, insistaient sans cesse pour que je les rejoignent pour m'occuper des affaires courantes de Calys. Comment pouvais-je aller travailler alors qu'à Calys il régnait un climat de terreur et que mes citoyens me réclamaient afin que je leur apportent mon aide.

Puis, ils étaient apparus hors de mes rêves. Un jour, alors que j'étais plongée dans mes dossiers, Tima, fée noire réputée de Calys m'est apparue. C'était une femme respectée par mes disciples. Cheveux rouge auquel étaient mélangé de longues et larges mèches noires. Son visage avait été lacéré lors d'une cruelle bataille, ils n'avaient même pas épargné ses yeux et l'avaient rendue aveugle.

Elle était venue me demander de choisir et m'avait donné un parchemin avec une formule à lire. Elle m'avait averti qu'aucun retour ne serait possible. Une fois que la formule serait lue, je les rejoindraient définitivement et prendrais possession de mon rôle de reine éternellement. Je n'avais pas hésité, rien ne me retenait ici.

J'étais donc à la tête de Calys, le monde que j'avais créé. Jeune monde cependant, il n'avait que 15 ans. Fait de terres brûlées, de sombre marrais et de fleurs fanées. Lorsque les journées étaient calme, il y régnait une atmosphère pesante, des éclaires montaient vers le ciel en continu, nul arc-en-ciel, nul soleil, nul couleurs pastels n'avaient jamais vu le jour sur Calys.

Laide, le dos voûté, la peau sombre, sèche. Seul le bleu de mes yeux avait résisté à la métamorphose. Le regard froid, cerné de noir et de rides, je me battais chaque jour épée à la main contre les misérables qui voulaient nous anéantir.

Qui étaient nos ennemis ? Des êtres humains, d'une beauté à faire pâlir les anges. Ils venaient pour moi, ils savaient que si je périssais, Calys disparaîtrait. Ils ne supportaient pas toute cette laideur qui m'entourait. Nous nous défendions avec acharnement contre eux, avec pour seules armes, notre coeur, notre volonté, notre courage, la magie et des armes rouillées enduites de poison.

Mais voilà que depuis quelques temps ils arrivaient à prendre le dessus. Nous n'arrivions plus à faire face aux superbe jardins qu'ils plantaient. Leurs forêts aussi nous posaient problème. Ils arrivaient à les rendre denses et vertes. Il nous fallait des jours afin d'en venir à bout. Et lorsque nous arrivions enfin au coeur de ces forêts, nous faisions face à des elfes d'un blond chatoyant et d'un charme ravageur, mais sans aucune pitié pour notre laideur.

Je me suis sentie submergée, je ne savais plus que faire pour lutter. Mes disciples sentaient ma faiblesse et commençaient à perdre espoir. je dois avouer que je me sentais lasse.

Peut-être était-il temps pour moi de céder ma place ?

J'avouais donc à mes disciples ma faiblesse et leur demandais d'élire un nouveau dirigeant.

Une joute avait été organisée et les différents être que j'avais créé se présentaient, exprimant leur idées, montrant leur force et nous faisant part de leurs tactiques.

Acla, maîtresse de l'ombre me semblait la plus adaptée à ce genre de poste. Elle était vive d'esprit, manipulait la magie comme personne sur Calys. J'étais certaine qu'elle les méneraient avec force et honneur et qu'elle les conduiraient à la victoire.

J'avais la chance d'être aimée par mon peuple, ils ont su écouter mes désirs, mes craintes et lire dans mon coeur. Ils ont donc choisi Acla.

Acla était un être d'image terne, de long cheveux noires cachaient son visage, ses yeux d'un rouge vif, vous glaçaient le sang. Elle à su faire preuve de beaucoup d'habilité, a su les convaincre et a été saluée par une salve d'applaudissement le jour de la passassion de pouvoir.

Je me vois encore lui poser ma couronne sur sa tête et resentir cette forte douleur dans mon coeur. Une souffrance que je n'avais jamais connue jusqu'alors. La douleur me tordant et me pénétrant si fort que j'en perdais conscience.

Au réveil, d'un sursaut je pose ma main sur ma poitrine en ayant peur que cette douleur soit encore là. Je m'entends dire d'une douce voix qu'il ne faut pas que je m'inquiète, que maintenant tout va aller mieux. Cette voix m'est connue, proche, mais je ne me rappelle pas le visage auquel il se rapporte. Je me retourne, et découvre deux personnes. Un homme et une femme. Se sont ma mère et mon père. Mais ou suis-je ? Leur visage est transformé par la joie, de grosses larmes coulent le long de leurs joues. Ils m'ont retrouvées.

M'a t'on aimée et attendue ? Suis-je donc exceptionnelle pour quelqu'un ?

lundi, juillet 10, 2006

Laura

(celui-là est long... pardonnez-moi, mais j'apporte à ce texte une affection toute particulière... arriverez-vous au bout ?)


Le revoilà ce vieux routier bedonnant à l'aspect répugnant, elle savait déjà qu'en lui apportant sa bière, il en profiterait pour lui mettre la main aux fesses et qu'il lui ferait une remarque sur la fermeté de ces dernières. Elle ne pourrait par se défendre parce que son patron derrière le bar la surveillait, et comme il dit toujours :

- “le client est roi ma chère Laura et ils ne sont pas si méchant que ça ces routiers, ils ont juste besoin de ce détendre !!”.

Voilà donc sa vie, un motel miteux ou elle ne rencontre jamais personnes d'intéressant et ou on la traite comme une moins que rien. A t'elle le choix ? Il faut bien gagner de l'argent pour pouvoir survivre.

Elle est blonde, un corps plutôt athlétique mais son visage est déjà marqué par une vie difficile. Elle n'a pourtant que 25 ans et on devine déjà quelques rides. Pas les rides du sourire qu'on a au bord des lèvres, mais celles du soucis et de l'angoisse que l'on a aux coins des yeux et sur le front. D'une silhouette habituellement fine, on voit maintenant apparaître ce petit ventre rond qui caractérise les femmes enceinte. Personne ne l'a encore remarqué ce ventre. Elle attend de revoir le père de son enfant pour en parler. Imaginer une grossesse seule dans cet endroit lui fait froid dans le dos.

Mais quand le reverra t'elle ? Lui aussi est routier, les camions, c'est toute sa vie. Camionneur de père en fils dans sa famille et c'est une fierté pour lui. Il lui a promis un avenir merveilleux, promis de la sortir de ce motel hideux pour vivre heureux et oublier tout ce qu'elle a dû subir jusque là. Cette grossesse c'est un accident, bien qu'elle ne l'ai pas revu depuis qu'elle a appris son état, elle n'a jamais imaginé un instant avorter ou abandonner son bébé. Ce bébé est l'espoir d'une vie meilleure, si personne ne l'aime, elle obtiendra de ce petit être tout se dont elle a rêvé. Même si la vie est dure, même si son homme l'abandonne. En attendant de le revoir, elle travaille de nuit. C'est la seule place qu'on lui a proposé et il fallait maintenant qu'elle pense à ce petit être qui grandit en elle, il lui faut une hygiène alimentaire correcte et de l'argent pour assurer les frais médicaux.

Ce soir, après son énième passage au toilette pour aller vomir une surprise l'attend. Accoudé au bar, le regard vide Tom est là. Son sang ne fait qu'un tour, son coeur bat vite, trop vite d'ailleurs. Malgré son envie de traverser la salle en courant pour lui sauter au cou, Laura s'approche de lui à pas de loup, lui pose ses deux mains sur les yeux et lui murmure à l'oreille un doux “c'est qui ?”. Ce dernier se retourne et l'étreint si fort qu'il lui coupe presque le souffle. Elle en est convaincue, ils seront heureux. Tom passe la soirée au bar en attendant que Laura termine son service. Lui aussi doit tenter de garder son calme lorsque les clients draguent ouvertement et lourdement celle qu'il aime. Son service terminé, ils vont enfin pouvoir se retrouver seul dans l'appartement de Laura. Un appartement très modeste rempli de bibelots divers que Laura affectionne particulièrement. Il y en a tellement, que Tom passe son temps à les heurter et à les faire tomber. De vieux rideaux verts pendent aux fenêtres, sales et rongé par les miettes, ils pendent négligemment, en les regardant, on a l'impression qu'ils peuvent se décomposer à tout moment. Malgré cet inconfort, Laura a su apporter une certaine chaleur à cet endroit, on s'y sent bien.

A peine rentré, Tom se met à embrasser Laura, à la caresser, ses intentions sont claires et il le lui fait remarquer en l'entraînant vers la chambre. Cette dernière dirige ses mains afin qu'elles ne passent pas sur son ventre. Il reconnaîtrait son corps entre mille les yeux bandés.

Gentiment, elle le repousse et lui dit qu'elle a une nouvelle à lui annoncer. Étrangement, les traits de Tom se durcissent, Laura est inquiète de ce changement d'attitude, elle ne l'a jamais vu ainsi. Elle se lance donc, quoi qu'il arrive, il faut qu'elle le lui dise. Son début d'explication est très confus, Tom se met un peu en colère et lui demande d'en venir au fait. Laura s'exécute, la sentence tombe :

- “Tom, tu va être papa”.

Ce dernier semble anéanti par cette nouvelle, il ne parle pas et se terre, le visage dans ses mains il respire de plus en plus fort. Laura voit les mouvements de sa poitrine s'amplifier et se sent tout à coup peu rassurée et inquiète de cette réaction. Après tout, ils s'aiment, non ? Un enfant est la chose la plus merveilleuse qu'il peut arriver dans la vie de quelqu'un. Tom se relève lentement et se retourne vers Laura. Ces joues sont creusées par la colère, ces yeux sont devenus sombre et elle commence à avoir peur. Il ne lui dit rien, il l'a regarde froidement et commence à s'avancer vers elle d'un air menaçant. Laura prise de panique, se lève à son tour et essaie de l'éviter. Il la suit, sans un mot. Il cherche apperement le contact. Plus elle s'enfuit, plus il semble devenir fou. Il fini par se jeter sur elle. Laura l'évite de justesse et se dirige vers la porte d'entrée. Tom se met à hurler :

- “reviens !!! reviens ici toute suite”.

Elle se met à courir, dévale les escaliers. Derrière Tom hurle toujours. Arrivée à la porte d'entrée de son immeuble, elle peine à l'ouvrir, elle lutte contre la panique et fini par ouvrir cette fichue porte et se précipite dehors. Si apeurée qu'elle en oublie la route. Un grand bruit de freins se fait sentir, Laura tourne la tête et voit 2 grands phares se diriger sur elle.

- “AAAAAAAAAHHH !!!”

Laura se réveille en sueur, s'assied dans son lit et regarde autour d'elle pour se rassurer. Elle est chez elle, tout ceci n'était qu'un cauchemar. Pixi sont petit bichon est à côté d'elle, il lève la tête un instant, l'a regarde bizarrement, puis repose sa tête sur le duvet et se rendort. Après s'être levée pour boire un verre d'eau et se changer les idées Laura retourne dans son lit et se rendort à ses côtés.

C'est un doux rayon de soleil qui vient réveiller Laura quelques heures plus tard. Elle aime se réveiller ainsi, caresser un instant ses draps de satin pour en sentir la douceur et ouvrir les yeux. Une nuit vraiment pénible et étrange se dit-elle en se regardant dans le miroir de sa luxueuse salle de bain. De légères cernes viennent orner son regard bleu perçant.

- “Une bonne douche, un bon petit déjeuner et il n'y paraîtra plus. Et si vraiment elles sont toujours là, rien de tel qu'une légère touche de fond de teint qui fera des miracles” se dit-elle.

Un gros procès l'attends aujourd'hui et elle ne doit absolument pas se montrer faible. Lorsqu'on est avocate, tout doit jouer à son avantage. L'air sûre, la tenue adéquate et l'attitude d'une battante. Laura a toujours eu le goût sûr et l'art et la manière de se mettre en valeur. C'est une belle femme et elle aime passer du temps a s'occuper de son corps.

Comme prévu, le procès a été difficile, elle a dû se battre, mais, il semblerait que tout joue en sa faveur. Pour ce changer les idées, un bon petit plat au restaurant de la plage avec son amie lui fera le plus grand bien. Arrivée au restaurant, Juliette l'attends déjà. Son amie depuis toujours et comme à son habitude en avance. Après les “salut, ça va ? “ de circonstance, Laura ressent le besoin de raconter à son amie son étrange rêve. Toutes deux rient aux larmes d'imaginer que Laura puisse se rêver dans une tel situation. Laura n'est pas devenue riche grâce à sa profession, ses parents avaient une fortune colossale et elle n'a jamais manqué de rien. De plus, Laura refuse de tomber enceinte pour l'instant, c'est une femme de carrière et si elle a un enfant, ce ne serait sûrement pas avec un routier, son père en ferait une crise cardiaque !

Une journée bien difficile se termine. Après la dernière ballade de Pixi, le rituel du démaquillage, massage faciale, crème diverse sur le corps et masque de nuit, tout deux vont se coucher. Laura s'endort dans ses rassurant draps de satin.

Un souffle la réveille, elle ouvre péniblement les yeux et découvre le visage de son médecin !

- “Docteur Delanoy ? Mais, que faites-vous là ?”

Ces mots résonnent dans sa tête, elle a de la peine a articuler. Le Docteur se lance dans une longue discussion, mais elle ne perçoit pas ces propos, rien n'a de sens. Des : “je suis content de vous retrouver !”, “restez éveillée”, “Tom est là”, “le bébé n'a rien” s'entremêlent, elle entends, mais ne comprends pas. L'image qu'elle perçoit devenant plus claire, elle regarde autour d'elle. Une chambre d'hôpital, grise, avec une toute petite fenêtres d'ou l'on voit les immeubles d'en face. “toc, toc”. Laura tourne la tête et voit la porte s'ouvrir légèrement. Encore une surprise ? Qui peut bien venir. Qui est derrière cette porte ? Tom apparaît lentement, le visage blême. Laura met du temps à le reconnaître sa vision est encore trouble. Soudain, tout lui revient en mémoire, l'accident, Tom la poursuivant. Elle panique, mais se sent trop faible pour lutter. Alors, qu'elle entends le médecin la supplier de ne pas se rendormir et de rester avec eux. Laura ferme le yeux et sombre.

Encore un matin difficile pour Laura, ses rêves commencent à l'inquiéter. Devient-elle folle ? Elle qui d'ordinaire passe des nuits calme et surtout longue se retrouve réveillée à 4h00 du matin avec cette drôle de sensation. Cette sensation qui va la poursuivre toute la journée pendant ses activités et bien au-delà. Laura va passer une semaine à rêver de son double et de sa vie minable, enceinte d'un routier, qui finira par l'abandonner une fois qu'il saura qu'elle va mieux. Elle se décide à prendre rendez-vous chez le médecin. Son amie Juliette l'accompagne. Juliette est apperement la seule à comprendre ses inquiétudes. Tout les gens à qui Laura en a parlé rient en l'entendant et font des plaisanteries sur sa santé mentale. Le Dr Delanoy, la reçoit donc un mardi matin à 9h30. Ce dernier lui demandant ce qu'il peut faire pour elle, elle commence par lui dire :

- “Docteur, j'ai rêvé de vous !”.

Ce dernier amusé, dissimule un sourire et essaye d'en savoir plus. Laura lui raconte alors sa vie rêvée, le fait qu'elle n'arrive plus à assumer son travail parce qu'elle est obnubilée par ses rêves. Elle a même dû sortir de la salle en plein procès parce qu'elle n'arrivait plus à se concentrer et quelle entendait dans sa tête la voix de son médecin qui lui disait

- “réveillez-vous !”.

Laura ne mange plus, se laisse aller et sa famille s'inquiète. Le Dr Delanoy reste impassible devant ses explications et laisse parler Laura pendant une bonne demi-heure. A la fin de la consultation, ce dernier lui explique avec toute la diplomatie d'un bon médecin, qu'il faut peut-être qu'elle prenne ses responsabilités. Qui sait, elle a peut-être des désirs enfouis et il faut qu'elle fasse un travail sur elle même. Il lui prescrit des somnifères afin de lui permettre de dormir un peu plus et de malgré ses rêves, se reposer et chercher à savoir ce qu'elle veut vraiment et surtout, comprendre ce que ses rêves signifient. Laura d'abord offusquée par les propos de son médecin, se résigne à prendre les somnifères prescrits. Comment a t'il osé lui demander de prendre ses responsabilités ! Elle qui depuis toujours avait respecté les règles. Études réussies avec mention très bien, une vie dont beaucoup rêvent et qui lui permet de s'acheter des ensembles Valentino, de passer 2 fois par semaine chez le coiffeur, de ne jamais se poser de question quant à son avenir et de manger tout les jours dans les plus grand restaurants. Comment veux t'il qu'elle assume mieux sa vie que ça ! Le rituel d'avant le couché effectué, elle se couche aux côtés de Pixi, avale son somnifère et s'endort.

- “Ah ! Vous revoilà parmi nous !”

Le Dr Delanoy semblait être satisfait de la voir.

- “Apperement le traitement qu'on vous a administré et l'hypnose font leurs effets ! Laura écoutez-moi attentivement, c'est très important, vous êtes maintenant à 6 mois de grossesse, si vous voulez que votre enfant aie une mère, il faut vous soigner ! ”.

Le Dr Delanoy se lance d'en de vagues explications, lui disant qu'il sait que sa vie est difficile, qu'elle a eu un gros choc avec sa grossesse et le fait que Tom l'aie abandonnée, mais qu'il est temps pour elle qu'elle prenne ses responsabilités ! Que c'est une chose qui peut arriver, avec toutes ses hormones de grossesse !. Laura manifestement perturbée par les mots du médecin, ne comprends pas ce que ce dernier veut lui faire comprendre. La seule chose qu'elle sait, c'est qu'elle se sent mieux quand elle dort. Et les médicaments qu'il lui donne l'empêche de dormir. Pourquoi veut-il à tout prix qu'elle ne dorme pas. Pourtant le repos est salutaire, et elle se sent si lasse, perdue, dans le vague. Tout ce qu'elle regarde ou entends lui paraît tellement flou, et puis, c'est quoi cette histoire de responsabilités ! Si elle n'avait pas été responsable, elle aurait avorté et n'aurait jamais rien dit à Tom. Ce dernier ne l'aurait pas abandonnée et elle serait heureuse maintenant. Malgré la colère qui l'envahit, elle se sent sombrer à nouveau dans un profond sommeil.

Laura se réveille à nouveau fatiguée. Aucune réponse dans son rêve. Cependant, elle trouve suspect cette histoire de réalité et le fait que le Dr Delanoy se trouve dans ses rêves et dans la vie réelle. Mais qu'est-ce que tout cela veux bien dire. C'est décidé, elle part en retraite dans sa maison de campagne. Le calme et l'air de là-bas l'aideront. Après quelques heures de voiture la voilà arrivée dans son petit paradis. Un jolie petite maison avec des pierres apparentes et du lière grimpant le long des murs dont elle a hérité d'un de ses oncles. Derrière la maison se trouve une petite piscine en forme de trèfle, elle a toujours trouvé ça étrange, mais très original.

A peine arrivée, elle saute dans son maillot de bain et s'allonge au bord de la piscine. La voilà en pensée à présent, les questions sans réponses défilent dans sa tête et toutes restes sans réponses, il faut qu'elle les gèrent l'une après l'autre et qu'elle leur trouve un réponse. Elle se met alors à les écrire et à y répondre.

Journal des questions :

1.Suis-je responsable ? - Oui !

2.D'où me viennent ces rêves ? - Sans doute de la fatigue et du stresse accumulé.

3.Ont-ils une réelle signification ? - Je ne le sais pas encore, mais je ne vois rien qui puissent m'aider à avancer et rien à retirer de ces rêves.

4.Pourrais-je m'identifier à cette vie rêvée ? - Non, j'ai dans mes rêves la même ténacité, j'ai l'impression d'être moi, mais ce n'est pas ma vie.

5.Y à t'il quelque chose de positif dans ces rêves ? - L'enfant que j'attends....

Laura fatiguée par toute ces questions s'endort sur ses notes. Elle ressent une drôle de sensation. Tout est noir autour d'elle, elle garde les yeux fermés. Est-ce pour ne pas révéler qu'elle est réveillée et ainsi rester tranquille sans être assaillie par le médecin ou les infirmières qui lui parlent, la questionnent et essaient de la tenir réveillée. Non, pas vraiment. Elle ressent un instant de bonheur, une lueur d'espoir dans sa vie. Elle le sent lui. Une vie est en elle et se manifeste, elle sent des mouvements allant de gauche à droite et des sursauts. A t'il le hoquet ? Est-ce normal ? Prise soudain d'une angoisse, elle ouvre les yeux et appelle une infirmière. Cette dernière arrive en courant. Laura lui explique ses craintes avec beaucoup de stresse dans la voix. L'infirmière lui propose donc de lui faire entendre les bruits du coeur de son bébé.

Un gel froid est étalé sur son ventre, l'infirmière tient dans la main un petit appareil relié à une petite sonde. Elle pose alors ce drôle d'appareil sur son ventre et effectue des mouvements circulaires. Soudain, au milieu des grésillements de l'appareil, on entends un rythme rapide et régulier.

- “Le voilà, c'est son coeur qui bat” dit l'infirmière.

Laura en est fortement émue, mais il lui semble que ce petit coeur bat très vite et elle s'en inquiète. L'infirmière la rassure en se lançant dans une longue explication. Laura n'en retiendra rien. Après avoir entendu “c'est tout à fait normal”, elle se concentre sur ce coeur qui bat. Elle aurait voulu que cet instant dure toujours, mais toutes ces émotions l'ont rendue faible, voilà que tout devient noir...

C'est la sensation de froid qui réveille Laura. Il est difficile pour elle d'emmerger de ce rêve, ses réveils deviennent vraiment plus pénible à chaque fois. En ouvrant les yeux, elle constate qu'il fait nuit. Elle a dû dormir longtemps mais comment est-ce possible que ce rêve si court lui aie pris autant de temps. Après avoir préparé un canard à l'orange, elle s'installe à la table de la salle à manger avec un bon verre de vin et reprends ses notes.

6.Pourquoi ces rêvent se suivent-ils ? - sans doute parce que je le désire

7.Pourquoi je le désire ? - Peut-être y a t'il une fin et j'en serai enfin débarrassée !

8. Après le rêve de cet après-midi, envies-tu Laura ? - Oui, j'aurai voulu vivre cet instant magique.

9.Es-tu Laura ? - Peut-être...

Les deux dernières réponses la trouble énormément. Laura pose son crayon et décide de se lever et d'aller faire la vaisselle. Sa tête tourne un peu, elle ne se sens pas très en forme et pense avoir abusé un peu du vin. Elle arrive en vitesse à la cuisine, dépose les assiettes sur l'évier et s'efface brutalement, sa tête heurte le sol elle reste là, sans connaissance.

Une forte douleur la transperce de part en part. C'est très douloureux, presque insoutenable, mais ça semble s'atténuer. Cherchant de l'aide, sa vision s'éclaircit et elle se découvre les pieds dans les étriers, quatre personnes habillées de bleu avec un masque sont autour d'elle. L'un d'eux baisse son masque, c'est le Dr Delanoy.

- “Ça y est Laura... on y est, vous allez accouché d'un instant à l'autre, je suis content de vous voir parmi nous en cet instant. Soyez forte, ne repartez pas. Cet enfant à besoin de vous !”.

Laura ne saisi pas bien la fin de sa phrase une contraction vient annihilé sa capacité d'écoute. Laura crie, jamais elle n'avait eu si mal. Une infirmière lui dit fermement de pousser, de donner tout ce qu'elle a pour faire sortir cet enfant. Laura a envie de la gifler, peut-elle comprendre sa douleur cette vieille taupe ! La contraction s'estompe et Laura a un instant de répit. Une nurse entre dans la pièce avec un petit pyjama, et s'adresse à Laura :

- “on voit la tête, votre enfant à des cheveux ! Encore une poussée et vous pourrez le tenir dans vos bras”.

La voilà cette dernière contraction, il va falloir qu'elle lutte. Elle se bat de toute ses forces et soudain aperçoit son enfant. L'effort qu'elle a dû subir et le manque d'oxygène font sombrer Laura dans un coma.

- “Aïe, ma tête...”

Laura regarde autour d'elle et y voit sa cuisine, les assiettes sur l'évier et se souvient de ce qui c'est passé. Zut, elle c'est réveillée trop tôt. Elle n'a pas pu voir son enfant, n'a pas pu le tenir dans ses bras.

Soudain tout commence à prendre une autre dimension. Elle ressent de l'amour pour un rêve !!! Elle se met à pleurer, se sent perdue et reste ainsi une bonne heure. En se relevant, elle regarde autour d'elle, se sent seule et se pose une dernière question.

- “Suis-je vraiment heureuse ?”.

Laura d'un pas décidé se dirige vers de la salle de bain, prends les somnifères que lui a donné le Dr Delanoy et vide le contenu dans sa bouche avec une bonne rasade de vin. Elle part ensuite se coucher. Le processus d'overdose se met en route, elle se met a convulser, elle qui pensait que c'était facile et qu'elle s'endormirait, découvre ce qu'est l'horreur de la mort par surdosage de médicament. Elle vomi, souffre, mais reste convaincue qu'elle prends la bonne décision. S'affranchit-elle de sa vie ? Est-ce le prix à payer pour guérir ? Vomi t'elle le mal qui est en elle ? Après énormément de souffrance, Laura se sent enfin partir. Une voix lointaine se fait sentir. Cette voix lui parle de son enfant. Elle sait qu'il est en bonne santé, qu'il est parfait en tout point. Laura se laisse aller et quitte lamentablement sa vie. Son visage est crispé par la souffrance et il se dégage de son corps une odeur nauséabonde. Tout autour d'elle n'est que chaos. La voix qu'elle entendait s'éclaircit, devient plus proche et murmure à son oreille :

- “ouvrez les yeux Laura, regardez, c'est une fille !!! Comment voulez-vous l'appeler ?”

Elle s'entendit répondre :

- “Sarah”