Lorsque j'étais enfant, on me disait qu'ils allaient au Paradis. Il doit être bien grand ce Paradis pour accueillir tout ce monde. Comment se fait-il que personne ne l'ait découvert puisqu'il est dans le ciel ?
Et puis, grandissant, d'autres théories se sont ajoutées, de la réincarnation, en passant par un monde parallèle, toutes théories étaient bonne à prendre. Toute à part le néant.
Et puis vieillissant encore, la possibilité de ce néant s'imposait de plus en plus. Et pourtant, je refusais et je refuse toujours cette éventualité. Peut-être parce que j'ai peur de ma fin, peut-être parce que je ne trouve pas ça poétique, peut-être parce que, tout simplement. A l'heure ou croire en quelque chose paraît utopique, la réalité pur et dure nous rattrape, nous devenons cartésiens, tout doit être prouvé pour qu'on y adhère. Je me dis que finalement, les gens qui meurt deviennent quelque chose. Une toute petite étincelle, dans le coeur des gens qui les ont aimé, une toute petite étincelle qui survit grâce à une pensée ou à un souvenir. Une petite étincelle qui brûle fort lorsqu'elle arrive et qui finit par juste tenir chaud.
Et puis, grandissant, d'autres théories se sont ajoutées, de la réincarnation, en passant par un monde parallèle, toutes théories étaient bonne à prendre. Toute à part le néant.
Et puis vieillissant encore, la possibilité de ce néant s'imposait de plus en plus. Et pourtant, je refusais et je refuse toujours cette éventualité. Peut-être parce que j'ai peur de ma fin, peut-être parce que je ne trouve pas ça poétique, peut-être parce que, tout simplement. A l'heure ou croire en quelque chose paraît utopique, la réalité pur et dure nous rattrape, nous devenons cartésiens, tout doit être prouvé pour qu'on y adhère. Je me dis que finalement, les gens qui meurt deviennent quelque chose. Une toute petite étincelle, dans le coeur des gens qui les ont aimé, une toute petite étincelle qui survit grâce à une pensée ou à un souvenir. Une petite étincelle qui brûle fort lorsqu'elle arrive et qui finit par juste tenir chaud.
1 commentaire:
En te lisant, j'ai envie de penser à cette image:
Ce n'est pas parce que tu ne vois plus l'avion dans le ciel qu'il n'existe plus @};-
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