vendredi, août 28, 2009

Bienvenue dans ma bulle...

Je viens de passer 2 heures dans les bouchons à imaginer le texte qui va suivre. Deux heures à retourner mes phrases, à tenter de trouver le mot juste pour en arriver à la conclusion suivante, j'ai un nouvel ami.

Je vous imagine bien sourire derrière votre ordinateur, en vous disant que ce fait n'a rien d'exceptionnel. Et ben pour moi, ça l'est.

Voilà plus de 4 ans maintenant que nous faisons connaissance. Tout a commencé pour une bête histoire de photo sur un site internet et a continué avec beaucoup d'échange de messages. Et puis, comme nous n'habitons pas le même pays, je suis allée à sa rencontre. C'était un pas difficile, je n'en ai pas dormis pendant 2 nuits et j'ai même recommencé à fumer. J'avais cette peur du "ça col pas". On peut parler des heures et des heures avec des gens sur un chat et n'avoir plus rien à se dire lorsqu'on se retrouve. Mr J. (oui, il a droit au Mr, maintenant qu'il est dans ma bulle) faisait partie de ces gens qu'on a pas envie de décevoir et pas envie de perdre. Alors c'est la boule au ventre que je l'ai découvert. Et en une fraction de seconde, tous mes doutes se sont envolé. Je vous épargnes les détails de ses 4 dernières années pour en revenir à ses trois derniers jours.

Mr J. un jour m'a dit qu'il viendrait bien me trouver, et c'est ce qu'il a fait. C'était sa décision, il en avait donc envie et pour moi, ça signifiait énormément. Et puis, j'ai eu un petit sentiment de panique. Il allait rencontrer non-pas M.Pops la bloggeuse, papoteuse et j'en passe, mais mon univers. Je devais, lui ouvrir ma bulle et j'ai eu peur. Peur qu'il ne me retrouve pas dans mon univers, peur qu'il découvre des choses qui ne lui plaise pas, peur de le faire entrer dans ma bulle.

Il y a passé 3 jours, aux termes desquels, j'ai eu l'impression de lui avoir définitivement montré qui j'étais. On a beaucoup parlé, j'aurai eu encore des milliers de choses à lui dire, j'aurai vous qu'il m'en dise de milliers aussi, pas de silences gênants et tout m'a semblé très naturel.

J'ai pris conscience de ma chance, lorsqu'il est parti et que je suis partie sans me retourner. J'avais un noeud dans la gorge et lorsque je me suis assise toute seule dans la voiture, j'ai pleuré...

mardi, août 25, 2009

Comment une ménagère fait la guerre...

C'est L. qui m'a donné l'idée de ce post. Elle avait l'air de trouver ça tellement drôle que je me suis dit qu'il fallait que je l'écrive pour me rendre compte des éléments comique de cette histoire. Parce que moi, sur le moment, j'ai pas rigolé du tout, du tout.

Certains le savent déjà, j'ai de méchante bêbête dans mon chez moi. J'en trouve à peu près une par jour, et quand la bêbête mesure minimum 8 cm de diamètre et court aussi vite qu'un Léopard, ben moi, je fais pas la fière.

Vers 1h00 du matin, je suis allée me préparer pour aller dormir. Je me suis donc dirigée vers la salle de bain et j'ai soigneusement fermé la porte pour ne pas réveiller Miss A. et Mr E..

Depuis que j'ai lu un texte sur les araignées disant que les tégénaires sont adepte des baignoires, j'ai le réflexe de regarder dans ma baignoire pour être sûre de ne pas avoir de surprise. Je fais ça en général pendant que je prépare ma brosse à dent. Ensuite, je me brosse les dents et comme c'est une tâche difficile à 1h00 du matin, je m'assieds sur le rebords de la baignoire. Et c'est à ce moment là, que j'ai remarqué Mme Tégénaire devant la porte fermée. Ma salle de bain m'est tout à coup apparue toute petite. J'étais seule, à pied nu, sans armes face à un truc poilu qui heureusement, ne bougeait pas. Après avoir mentalement fait l'inventaire de mes armoires, je me suis rendue compte, que je n'avais pas d'arme à part le balai brosse pour nettoyer les toilettes... et là... faut pas déconner, même une araignée ne mérite pas d'être écrasée par un balai brosse. La chance (la mienne, pas la sienne) a voulu qu'elle se déplace un tout petit peu et que son mouvement me permette d'ouvrir la porte. Il m'aura fallu bien 10 minutes avant d'oser le faire. Une fois dehors, je suis allée chercher la tapette. J'ai chaussé mes pantoufles, parce que pour une raison étrange je n'aime pas me retrouver pieds nus devant une araignée, et un verre pour lui jeter dessus au cas ou je n'arrivais pas à l'atteindre avec la tapette. Cette coquine s'étant posée dans un coin, j'avais plusieurs options pour m'en débarrasser et toute complètement bancale.

Option n° 1 Donner un violent coup de tapette :

- Avantages : La tapette est fatale et vu la force avec laquelle je l'utilise, il n'y a aucun doute là-dessus. Je reste loin de l'araignée.

- Désavantages : L'araignée se trouvant dans un angle, il y a de forte chance pour que la tapette se plie et qu'elle n'atteigne pas cette dernière, induisant la fuite du monstre.



Option n°2 Un bon coup de bout de pantoufle :

- Avantages : Je suis sûre de l'atteindre dans coin avec le bout.

- Désavantages : Je vais la faire glisser tellement fort que je vais me péter les ongles contre le carrelage. Je suis beaucoup trop proche.



Option n°3 Lui poser un verre dessus :

- Avantages : Je ne passe pas pour un assassin

- Désavantages : Mon récipient semble trop petit pour faire rentrer toute l'araignée dedans. Et si l'araignée elle a suffisamment de force pour faire bouger le verre en plastique et s'enfuir avec. Et bordel, je suis franchement trop proche !

Devant ma porte, une pantoufle dans la main droite, l'autre au pied, une tapette dans la main gauche et un verre à dent en plastique posé tout près au cas ou, je révise mes options.

Au bout de quelques minutes ou je sue à grosse goutte, je décide d'opter pour la solution numéro 1. Au moment ou mon arme s'abat sur l'animal avec un grand "Clac", Miss A. s'exclame : "c'était quoi maman, c'était quoi ? Elle était grosse ?". Tremblotante, je me retourne pour lui dire que ce n'est rien et c'est là, que je réalise que pendant les 45 minutes qu'a duré cette aventure, j'ai gardé ma brosse à dent dans la bouche.

Cette fois, je n'ai plus de doute, je suis arachnophobe.



P.S. : Pardon aux amis des animaux qui doivent probablement trouver mon texte atroce, je me défendrai en répondant que l'araignée est le seul animal que je ne sors pas de la maison. Il s'agit sincèrement d'une peur que je ne peux pas contrôler.

lundi, août 24, 2009

Google Street View OMG !

Dans ma radio, on ne parle quasiment plus que de ça : "les victimes de Google Street View".

Rendez-vous compte, il y a des photos d'humains dans Google Street View, c'est affreux, ont peu même les reconnaître, zoomer dessus, leur dessiner des moustaches, ah non, ça on peut pas, mais se serait fun, quoi qu'inutile... Mais je m'égare. Je disais donc, faites gaffe, cher adepte de la toile, vous pouvez à l'insu de votre plein gré vous retrouver sur google street view. Le monde est en émoi, c'est certain.

Mais, reprenons les choses du début pour bien comprendre l'horreur de la situation, qui n'est pas forcément là, ou elle devrait être selon moi.

Il a donc été mis à disposition du public : "google street view", qui faut bien le dire est assez époustouflant. Tout le monde a tapé le nom de sa rue, c'est émerveillé, a rigolé de voir sa voiture ou son voisin et c'était plutôt fun. Sur ce, est arrivé monsieur gros avocat qui pue et qui a envie de s'en mettre plein les poches sans rien faire et qui a dit "Ah mais ça, c'est une atteinte à la vie privée". Pourtant, google, il avait dit, n'hésitez pas à nous informer en cas de désaccord. Mais Monsieur l'avocat ne le voyait pas de cet oeil là, il avait trouvé le bon filon. Alors, il a commencé à se faire remarquer, à en parler à la radio, à la télévision, il a commencé à faire peur aux gens en inventant des excuses débiles comme le droit à l'image.

Oui, bon, c'est vrai on a le droit à l'image et c'est bien d'avoir son mot à dire. Malgré tout, j'aimerai savoir sur les plaignants de se droit à l'image combien il y en a qui ont un compte Facebook, avec la photo du petit dernier, de pépé, de mémé, des copains, etc... Hein ? Combien qui s'en fiche complètement que Facebook utilise les photos, mais là on s'en fou, parce que Facebook ça ramène trop de sous pour qu'on s'y attaque.

Et ceux qui n'ont pas Facebook me direz-vous ? Ben ils vivent dans leur environnement tout simplement. Du coup, si la voiture google, les a vu, les automobilistes suivant les ont vu aussi, comme les éventuels promeneurs, chien, chat, oiseaux et compagnie. Oui, madame et monsieur, quand tu sors de chez toi, il y a des gens qui te voie. C'est fou non ?

Bon, maintenant on arrête ses bêtises hein et on arrête de donner nos sous à ceux qui en ont déjà bien trop et qui abuse de notre "naïveté" et on les gardes pour nous pour s'acheter des lunettes de soleil ou une jolie haie pour se cacher derrière ok ?

jeudi, août 20, 2009

Mon cauchemar canadien...

Non, non, je n'ai rien contre le Canada, bien au contraire. C'est les "repas canadiens" qui me posent problème. Vous savez ses réunions ou tous le monde amène un petit quelque chose à grignoter et que tout est mis en commun sur une table. Ben moi, c'est mon cauchemar et je commence à en avoir honte.

Là ou les autres voient convivialité, simplicité et bonne franquette, lorsqu'on me dit, on fait un "repas canadien" je ne vois
qu'horreur. Je demande donc instinctivement la liste des invités pour savoir :

1. Qui sont les invités susceptible de faire faire leur petite contribution par leurs enfants au nez dégoulinant de morve et aux doigts pleins de bave.

2. Qui sont ceux avec lesquels je ne pourrais pas manger une fondue, parce qu'un jour de les ai vu se gratter les fesses, se mettre le doigt dans le nez, avoir les cheveux gras, ne pas se laver les mains après avoir fait pipi ou que
sais-je.

3. Qui sont ceux qui ont des animaux (
j'adoooooore les animaux hein, là n'est pas la question) et qui seraient susceptible de mettre la gamelle de ces adorables choses dans le lave-vaiselle ou de faire lécher leur doigts à leur animal de compagnie pendant qu'ils cuisinent ou le plat.

....

La liste est longue, je vais vous épargner.

Cette petite psychose me pourrit passablement la vie. Je passe pour quelqu'un que je ne suis pas et je n'ose même pas imaginer ce que vous avez pensé de moi en lisant ces quelques lignes. Mais je ne peux rien faire pour lutter, c'est plus fort que moi.

Pourtant j'aime l'idée du partage, et du bon repas. J'aime moi aussi m'amuser a faire des petites choses pour offrir et voir le plaisir qu'elles provoquent quand on les dégustent. Mais lorsque je les fais, je sais que je me suis lavé les mains 15 fois (minimum) que ma cuisine était propre lorsque j'ai commencé, que j'ai utilisé un linge qui n'a pas été lavé avec des culottes et qui a fait un long cycle à 95°C pour être tout bien tout propre, que mes cheveux ne soient pas en contact avec ce que je cuisine et que si d'éventuelles petites mains venaient m'aider, elles seraient soigneusement lavées et qu'en cas de contact avec autre chose que de la nourriture, elle retournerait faire un tour sur la case lavage.

Je suis la personne la plus bordélique que la terre ait portée, j'ai toujours un truc qui traîne, je peux rentrer chez moi, mettre mes chaussures à droite, poser ma veste à gauche et m'asseoir pour boire un thé sans être
traumatisée par le fait que ce ne soit pas rangé (ce qui désespère Mr Pops). Et pourtant... je stresse lorsque quelqu'un me demande de goûter ce qu'il a fait avec amour...

mardi, août 18, 2009

Mot d'enfant...

Alors que j'étais entrain de regarder la collection automne-hiver de lingerie avec des mannequins toutes plus belle les unes que les autres :

Miss A.
- Maman, c'est jôoooli.

M.Pops
- Oui hein !

Miss A.
- Bon ben faut que tu cherches pour les grosses fesses alors maintenant.

*padam pchiiiiiiii*

samedi, août 15, 2009

Madame, voulez-vous prendre pour époux X ici présent ? ... Non

Hier soir, j'ai eu une discussion fort intéressante avec Mr M. sur les relations hommes-femmes. Après avoir raccroché, je me suis mise à penser aux discussions que j'avais lorsque j'étais à l'école. Le 90% des filles de ma classe rêvaient du prince charmant, de vivre dans un château et tout ça, avec des enfants s'il vous plaît.

Et puis me voilà 15 ans plus tard à discuter avec mes amis célibataires qui n'ont plus du tout les mêmes désirs. Beaucoup plus individualiste, les filles n'ont plus envie de laver les chaussettes de leurs hommes. Etrangement elles ne voient que le côté "chaussette" et pas du tout les aspects positif d'un engagement. Elles n'ont pas envie qu'on entravent leur liberté. Et chose surprenante, les garçons me parlent de relations sérieuses, mariage, enfants, la totale !

On pourrait tracer une ligne rapide, faire de la psychologie à deux balles et se dire que finalement, les filles ça sait se débrouiller tout seul alors que les garçons ont peur d'être seul. Mais non. Messieurs, vous n'êtes pas tous des fils à maman j'en suis bien consciente ne vous énervez pas.

Alors on mets ça sur le dos de qui ou de quoi ? Du féminisme ? De l'envie d'être femme avant d'être épouse et mère ? Une forme de rébellion ? De l'évolution sociale de la femme ?

La seule chose qui revient finalement, c'est la privation de liberté. Je viens de passer la moitié de ma vie avec Mr Pops et j'espère bien que ça va continuer longtemps. Je ne me suis jamais sentie emprisonnée, coincée et privée des mes libertés. Il me laisse m'embarquer dans certains délires, et finalement est très peu présent dans ma vie sociale.

Donc là aussi, on peut faire un raccourci psychologique rapide et se dire que finalement, le gros problème que nous rencontrons tous, c'est la confiance. Comment réussir actuellement alors qu'on se fait souvent marcher sur les pieds, qu'on doit défendre constamment nos compétences qui sont remises en question par des hommes. Comment, faire confiance à la gent masculine ?

Alors je n'ai pas la réponse, comme d'habitude, je ne fais que de me poser encore plus de questions. Mais ce que je remarque sur ces célibataires, c'est que malgré tout, ils en parlent beaucoup de leur célibat et des fois, ben ça leur pèse bien fort sur le coeur, qu'il soit homme ou femme. C'est donc qu'il reste un espoir non ?

mardi, août 11, 2009

La question a 1 million....

Tout petit scarabbé selon Miss A.


Depuis quelques temps, Miss A. s'intéresse à l'utilité des êtres vivants. Ainsi, chaque jour j'entends des "maman à quoi ça sert les : fourmis, oiseaux, grenouilles, verre de terre, escargot, etc... etc...". Il est finalement assez facile de répondre à chacune de ses questions et de satisfaire sa curiosité.

Puis, il y a eu cette discussion : (il est bon de signaler pour une meilleure compréhension de l'histoire que Miss A. aime particulièrement très très beaucoup les insectes en tout genre.)

Miss A.
- Hier, j'ai réussi à attraper une sauterelle

Pops.
- Et tu en as fait quoi ?

Miss A.
- Ben je l'ai montré à Simon et il l'a écrasée !

Pops
- Miss A. je t'ai déjà expliqué que nous ne partageons pas tous ta passion des insectes et que quoi qu'il arrive il vaut mieux observer un animal dans son milieu naturel que de l'en extraire.

Miss A
- Oui, mais moi je l'ai prise pour m'en occuper !

Pops
- Et résultat, elle a passé sous le pied de Simon. Donc, comme je te l'ai déjà dit 1 milliers (au moins !) de fois, tu laisses, les insectes ou il se trouve.

(Ce dialogue à lieu environ une fois par semaine avec Miss A. qui continue à montrer à ses petits copains ses découvertes et ses copains, qui continuent à lui les écraser. Bien que je préfère avoir une enfant qui protège qu'une enfant qui écrase, c'est casse-pied à la longue.)


et là est arrivé la question fatale...

Miss A
- Oui, mais alors, si je peux pas m'occuper des animaux parce qu'ils se débrouillent tout seul dans la nature, si je peux pas avoir d'animaux à la maison, je sers à quoi hein maman, à quoi on sert nous ?

Ben je me suis retrouvée bien embêtée pour lui répondre... A part vaguement lui expliquer qu'on est tout en-haut de la chaîne alimentaire et que nous sommes quasiment le prédateur ultime, je n'ai pas su quoi lui répondre...

Du coup, ça m'a bien fait réfléchir cette histoire... et je me suis dis que vous étiez assez nombreux pour que je tente de vous poser la question...

Alors ? Selon vous, on sert à quoi ?

dimanche, août 09, 2009

Aidez-les à retrouver Regis WAS-HERE...

Aidez le Papa et la Maman de Regis à retrouver leur petit...

Toutes les infos sont disponible : ici

vendredi, août 07, 2009

Journal d'une apprentie Jogeuse/Joggeuse (je sais pas encore comment ça s'écrit, mais d'ici la fin de l'expérience je le saurai...)

Bon d'accord, mon titre est à rallonge... mais comprenez-moi, je viens de me faire 45 minutes de courses, pour arriver ensuite à la maison en sueur, préparer le souper, manger et coucher les p'tits monstres. J'ai donc, un tout petit peu la flemme de chercher comment on écrit "joggeur", si vous le savez, ne vous gênez pas dans les commentaires...

Bref, voilà maintenant trois semaines que je cours 3 fois par semaine. Pour ceux qui ne suivent pas ce blog, le début de l'expérience, c'est : ici.

Donc, j'aurai déjà dû être beaucoup plus en avance que je le suis, mais il y a eu deux semaines de vacances entre deux et j'avoue, j'ai privilégié le farniente, le bien-manger et le "surtout pas faire attention à sa ligne mais se faire, franchement plaisir". Je savais de toute façon, qu'à la rentrée, je me ferais souffrir.

Pour réussir à courir 30 minutes, il me fallait bien de l'aide, j'ai donc trouvé sur le net, un programme pour arriver à mon but. Ce programme MP3 se déroule par séance et j'en suis à la séance 9 soit, à la moitié... Voilà donc (si vous avez le courage de tout lire) le récit, de mes 9 séances.

Comme dirait mon coatch Jiwok . "Allez !"

Séance n°1 :

- Non, je ne souffre pas, voilà qui est bien étrange. J'avais déjà fait 3 séances avant de partir qui m'avaient totalement achevée et là, rien. Enfin rien, non, je sens bien mes muscles, mais je ne souffre pas de courbatures intenses. J'ai donc le temps de regarder les oiseaux, le magnifique couché de soleil...

Séance n°2 et 3 :

- Je peine à garder un rythme, j'ai souvent, au début des séances des points de côté et c'est super casse-pied, mais je tiens le coup. Même si je m'ennuie un peu.

Séance n°4 :

- Pourquoi je cours déjà ? Pour souffrir, pour comprendre ce qu'on peut ressentir lorsqu'on s'étouffe ? Mmmm... je m'accroche et je ne lâcherai pas. Mais je vais peut-être changer ma course habituelle, il y a deux messieurs à vélo qui me font peur, ils ont pas l'air gentils, ils disent des mots interdits aux chastes oreilles en pensant que je ne les entends pas avec le casque sur les oreilles... Ben j'aime pas ça, mais ça m'occupe bien l'esprit et du coup, je ne vois pas passer la fin de la séance.

Séance n°5 :

- Nouveau décor, je cours au milieu des champs. Mon genou me fait mal, je n'ai pas les chaussures adaptées à mon nouveau moyen de torture. Il m'arrive une chose étrange. Il ne fait pas beau aujourd'hui, j'ai pleins de trucs à faire et je suis un peu stressée, pourtant j'ai cassé les pieds à tout le monde pour aller courir. Ce qui avant aurait été une excuse pour ne pas y aller, n'a plus aucune influence sur ma motivation. Je crois que finalement j'aime ça. Et ça me fait bien mal de le dire !

Séance n°6 :

- J'y vais confiante, je n'ai pas mal et ça m'énerve un peu. Je me demande si effectivement ça me fait du bien ce truc, puisque je ne ressens rien. L'avantage, c'est que pendant 30 minutes, on me fiche une paix royale, je suis seule à regarder les papillons et a laisser aller mes pensées.

Séance n°7 :

- Je disais à la séance 6 que c'était facile... et bien cette séance m'a fait souffrir, mon genou m'embête franchement, j'ai eu un point dès le départ qui ne m'a pas lâché, je me sentais lourde, impossible de trouver un rythme... Zut... vais-je y arriver ? Ai-je atteint mes limites ?

Séance n°8 :

- Je me suis bêtement fais mal en me relevant. Ma hanche à fait "couik" et la douleur s'étend au genou. M'en fou, je vais quand même courir. Si j'ai de la peine à trouver un rythme au départ, tout à coup, je ne sens plus mon corps courir. C'est assez étrange comme sensation, comme si, mon corps courrait sans que je le lui demande. A la fin de la séance, je n'ai pas envie d'arrêter, je cours donc encore 15 minutes non-stop. Quand je m'arrête, je découvre l'enfer de la grosse douleur qui fait mal. Zut... je ne pourrais pas courir dans deux jours.

Séance n°9 :

- J'ai laissé 4 jours entre la dernière séance et celle-ci. J'ai encore mal au genou, mais j'avais trop envie d'aller courir, du coup, je me suis dis que j'allais y aller tout doucement. Ben même tout doucement, j'ai couru jusqu'au village voisin et de retour proche de la maison, j'avais encore envie de courir. Les "pauses marches" imposées par le coatch commencent vraiment à me casser les pieds. Elles cassent mon rythme et très souvent je n'ai pas envie de m'arrêter...

Voilà, c'est d'un ennui profond non ? Pourtant, je suis très fière de ce que j'ai accompli. Je n'ai aucune endurance, à l'école, je me cachais quand il fallait courir, j'aimais pas ça la course.

Je ne me suis pas pour autant transformée en passionnée, mais, ces 30 minutes ou je me fais du bien, ou je peux penser sans que le téléphone/Miss A./ Mr E./Mr Pops ne viennent m'interrompre me font un bien fou.

Bon, il reste encore une chose a révéler, c'est l'effet, qu'ont ces séances de torture sur mon corps. Le but est de ne plus avoir l'"effet gelée", je vous le rappelle. Ben c'est pas encore gagner hein ! Bien que, il y ait une légère amélioration. Malgré tout, mon tour de cuisse est de hanche est identique qu'au départ. Ça pourrait me démotiver, mais non, parce que la récompense c'est que j'ai perdu 4 cm de tour de taille !

Bon, je vous laisse, je vais me faire une bonne douche chaude pour m'éviter des courbatures...

Suite, au prochain épisode...

mercredi, août 05, 2009

Le pouvoir du bouton...

Quel bon début de journée ! Ce matin, j'avais des courses à faire. Armée de mon CD de Charlie Winston, seule dans la voiture de belle-maman (la mienne a quelques problèmes de pneus :-( ) je chantais à tue-tête. Et plus je chantais, plus la bonne humeur montait, rien à fiche des gens qui se disent "c'est qui cette folle dans la voiture", c'est le seul endroit ou je peux hurler et me défouler en chantant, je vais pas me gêner !

Bref, j'arrive chez le marchand de légume qui semble lui aussi de fort bonne humeur, tout sourire, il me sert avec plaisir et je crois que depuis 5 ans que je vais là-bas, je n'ai jamais échangé autant de mots avec ce monsieur.

Je reprends ma voiture et hop, encore un coup de bonne humeur et j'arrive chez l'autre marchand qui, il faut le dire à un frère qui ne laisse pas la gent féminine indifférente. Tout sourire lui aussi semble atteint de bonne humeur... Etrange comme ce matin tout le monde semble souriant et bavard non ?

Mais après tout, pourquoi je trouve ça étrange, le soleil brille, les oiseaux chantent, il n'y a pas de raison pour que je sois la seule de bonne humeur.

Je rentre donc, légumes et fruits sous le bras en me réjouissant déjà de mon plateau repas de midi. Comme je dois allez rendre les clés à Belle-maman, je décide de d'abord déposer mes courses à la maison pour qu'elles ne prennent pas le chaud. J'ouvre la porte, me dirige dans le hall et dépose mes courses juste devant le grand miroir. Et forcément, quand on est en face d'un miroir, il est impossible de ne pas se regarder, je jette un coup d'oeil... et c'est là... que je comprends pourquoi tous les messieurs que j'ai rencontré aujourd'hui m'ont semblé fort sympathique... Le bouton de mon haut était décroché provoquant un laaaarge décolleté !

Après la réaction d'horreur et de gêne qu'a provoqué ma découverte j'ai beaucoup ri... il n'empêche que la prochaine fois que je suis pas sûre d'être très à l'aise la semaine prochaine...

lundi, août 03, 2009

The PEN Story et Partly Cloudy

Ce n'est pas la première fois que je vous présente des vidéos réalisées avec la technique dites du "stop motion", j'ai une affection particulière pour le rendu de cette technique. Voilà donc une pub réalisée avec brio je trouve...




Et je vous invite grandement à aller voir le dernier petit bijou pixar de 6 minutes : http://www.dailybest.hu/pixar-partly-cloudy/

J'ai adoré.

Médecine légale...

Il y a parfois des sujets qui ne sont pas facile à aborder. Bien souvent, lorsque j'entends énoncée de certaines émissions à la radio, je me dis que "mouai... ça va pas être très passionnant" ou alors pour apater. Et bien pour le coup, je me suis trompée. Je vous laisse lire le petit pitch repris sur le site de la RSR concernant l'émission :

"Rencontre avec Thomas Krompecher, médecin légiste.

Fuyant le régime communiste hongrois, Thomas Krompecher arrive en Suisse en 1968. Par ses compétences et ses talents de communicateur, il va contribuer à faire connaître la médecine légale en Suisse.

Pionnier, Thomas Krompecher l’a été dans ses recherches sur la rigidité cadavérique - qui permet d’établir l’heure du décès, un facteur capital dans une enquête judiciaire.

Pionnier également dans l’identification de victimes grâce à la comparaison de leur ADN avec celui des membres de leur famille, Thomas Krompecher est devenu un expert international en identification lors de catastrophe de masse.

Il a été appelé lors de la catastrophe de Lockerbie, des massacres de l'Ordre du Temple Solaire et sur les charniers en ex-Yougoslavie. Il a été également consulté après le drame du tsunami en Asie.

Près de cinquante ans se sont écoulés entre ses premières autopsies au fin fond de la Hongrie jusqu’au dernières identifications de victimes de catastrophe de masse. Malgré la révolution des techniques, l’observation, l’interprétation et la recherche de la vérité restent, quant à elles, immuables.

Par Sarah Dirren."

En écoutant les premiers mots de cet homme, je me suis dis que je n'allais pas tenir jusqu'au bout. Là, il ne s'agit plus de fiction et nous sommes bien dans le réel, donc mon petit coeur sensible n'était pas sûr de tenir.

Et puis, cet homme à la voie charmeuse et calme m'a donné envie de m'asseoir et j'ai fini par arrêter ce que je faisais pour écouter. Il y a des gens qui ont un don absolu pour vous transmettre leur passion, Thomas Krompecher en fait partie.


Si le coeur vous en dit l'émission se trouve sur cette page : "Thomas Krompecher" (je n'ai pas réussi à faire de lien direct désolée il va falloir que vous cherchiez dans la page)