Je viens de passer 2 heures dans les bouchons à imaginer le texte qui va suivre. Deux heures à retourner mes phrases, à tenter de trouver le mot juste pour en arriver à la conclusion suivante, j'ai un nouvel ami.
Je vous imagine bien sourire derrière votre ordinateur, en vous disant que ce fait n'a rien d'exceptionnel. Et ben pour moi, ça l'est.
Voilà plus de 4 ans maintenant que nous faisons connaissance. Tout a commencé pour une bête histoire de photo sur un site internet et a continué avec beaucoup d'échange de messages. Et puis, comme nous n'habitons pas le même pays, je suis allée à sa rencontre. C'était un pas difficile, je n'en ai pas dormis pendant 2 nuits et j'ai même recommencé à fumer. J'avais cette peur du "ça col pas". On peut parler des heures et des heures avec des gens sur un chat et n'avoir plus rien à se dire lorsqu'on se retrouve. Mr J. (oui, il a droit au Mr, maintenant qu'il est dans ma bulle) faisait partie de ces gens qu'on a pas envie de décevoir et pas envie de perdre. Alors c'est la boule au ventre que je l'ai découvert. Et en une fraction de seconde, tous mes doutes se sont envolé. Je vous épargnes les détails de ses 4 dernières années pour en revenir à ses trois derniers jours.
Mr J. un jour m'a dit qu'il viendrait bien me trouver, et c'est ce qu'il a fait. C'était sa décision, il en avait donc envie et pour moi, ça signifiait énormément. Et puis, j'ai eu un petit sentiment de panique. Il allait rencontrer non-pas M.Pops la bloggeuse, papoteuse et j'en passe, mais mon univers. Je devais, lui ouvrir ma bulle et j'ai eu peur. Peur qu'il ne me retrouve pas dans mon univers, peur qu'il découvre des choses qui ne lui plaise pas, peur de le faire entrer dans ma bulle.
Il y a passé 3 jours, aux termes desquels, j'ai eu l'impression de lui avoir définitivement montré qui j'étais. On a beaucoup parlé, j'aurai eu encore des milliers de choses à lui dire, j'aurai vous qu'il m'en dise de milliers aussi, pas de silences gênants et tout m'a semblé très naturel.
J'ai pris conscience de ma chance, lorsqu'il est parti et que je suis partie sans me retourner. J'avais un noeud dans la gorge et lorsque je me suis assise toute seule dans la voiture, j'ai pleuré...
Je vous imagine bien sourire derrière votre ordinateur, en vous disant que ce fait n'a rien d'exceptionnel. Et ben pour moi, ça l'est.
Voilà plus de 4 ans maintenant que nous faisons connaissance. Tout a commencé pour une bête histoire de photo sur un site internet et a continué avec beaucoup d'échange de messages. Et puis, comme nous n'habitons pas le même pays, je suis allée à sa rencontre. C'était un pas difficile, je n'en ai pas dormis pendant 2 nuits et j'ai même recommencé à fumer. J'avais cette peur du "ça col pas". On peut parler des heures et des heures avec des gens sur un chat et n'avoir plus rien à se dire lorsqu'on se retrouve. Mr J. (oui, il a droit au Mr, maintenant qu'il est dans ma bulle) faisait partie de ces gens qu'on a pas envie de décevoir et pas envie de perdre. Alors c'est la boule au ventre que je l'ai découvert. Et en une fraction de seconde, tous mes doutes se sont envolé. Je vous épargnes les détails de ses 4 dernières années pour en revenir à ses trois derniers jours.
Mr J. un jour m'a dit qu'il viendrait bien me trouver, et c'est ce qu'il a fait. C'était sa décision, il en avait donc envie et pour moi, ça signifiait énormément. Et puis, j'ai eu un petit sentiment de panique. Il allait rencontrer non-pas M.Pops la bloggeuse, papoteuse et j'en passe, mais mon univers. Je devais, lui ouvrir ma bulle et j'ai eu peur. Peur qu'il ne me retrouve pas dans mon univers, peur qu'il découvre des choses qui ne lui plaise pas, peur de le faire entrer dans ma bulle.
Il y a passé 3 jours, aux termes desquels, j'ai eu l'impression de lui avoir définitivement montré qui j'étais. On a beaucoup parlé, j'aurai eu encore des milliers de choses à lui dire, j'aurai vous qu'il m'en dise de milliers aussi, pas de silences gênants et tout m'a semblé très naturel.
J'ai pris conscience de ma chance, lorsqu'il est parti et que je suis partie sans me retourner. J'avais un noeud dans la gorge et lorsque je me suis assise toute seule dans la voiture, j'ai pleuré...