mercredi, novembre 29, 2006

Tima Begins...

Voilà la naissance de Tima, je tremble à l'idée de vous la livrer... Soyez honnête, soyez objectif et ne soyez pas muet... Je préfère une remarque négative et objective qu'un lourd silence ou un "c'est bien" pour faire plaisir... Merci à vous...

Le jour de la création de Tima, le poseur de graine fêtait ses 100 ans. Depuis 96 ans, il piquait les pieds des champignons avec de petites graines violettes et vertes pour les filles et bleues et vertes pour les garçons. Ensuite, la nature faisait le reste et 20 jours plus tard naissaient ces petits être tout en rondeur, les groumpfs.

Ce matin là, déprimé par cette anniversaire, il avait mangé du coquelicot au petit déjeuné. Mais ce petit déjeuné n'eût pas l'effet escompter, du moins, pas tout de suite. D'habitude, le coquelicot rend les groumpfs joyeux, mais là, le poseur de graine ne ressentait aucun effet. Il mit donc dans sa poche quelques feuilles supplémentaires et les grignota pendant qu'il créait quelques groumpfs. Passant de champignon en champignon, grignotant ses feuilles, il ne sentait toujours pas l'effet du coquelicot. Et pourtant, plus il ingérait de feuille plus les changements se faisaient sentir.

Dans un premier temps, un large sourire était venu illuminer son visage, puis, un léger rire pour finir dans un énorme fou-rire. Fou-rire d'une telle violence qu'il dû s'asseoir pour éviter à ses abdominaux d'exploser. Il ne c'était donc pas rendu compte qu'en s'appuyant contre le pied d'un champignon, une petite graine avait été semée. Une fois sa crise de rire passée, le poseur de graine fatigué, rentrait se coucher.
20 jours plus tard, le 45 du mois de grouin, les petits groumpfs naissaient sous le regard émerveillé des futurs parents. Un groumpf, puis deux, puis 3 et ainsi de suite jusqu'au 12ème groumpf. Tous, étaient prêt à partir lorsqu'un 13 ème champignons c'était mit à bouger. Depuis toujours, les groumpfs naissaient par 12 c'était comme ça et pas autrement et voilà qu'un treisième champignon semblait avoir été piqué. Tous se mirent à trembler en ce demandant ce qui se trouvait à l'intérieur de ce champignon. Le chapeau du champignon parti en éclat et ils s'approchèrent à pas de loups mais avec une forte curiosité et de la crainte. Et lorsqu'ils se penchèrent avec en tête les pires horreurs, ils découvrirent une jolie paires de fesses roses et dodues. La pauvre avait été plantée à l'envers et ne pouvait donc que dévoiler cette face là.

Une fois la surprise passée, des gloussements, chuchotement et gros rire se firent entendre. Tous riaient sauf un petit couple de groumpf. Ceux-là attendait depuis si longtemps la venue d'une groumpfe qui les choisiraient enfin qu'ils n'avaient pas le coeur à rire mais plutôt serré. Tima avait fini par montrer le bout de son nez et elle était particulièrement vexée de voir la réaction de tout ces groumpfs. C'est donc tout naturellement qu'elle avait été séduite par ceux dont l'étincelle qui brillait dans leurs yeux n'était pas de la moquerie ils deviendraient donc sa famille.

mardi, novembre 21, 2006

Happy Slapping...

Comme tous, il m'est arrivé de ressentir le fossé des générations lorsque je discutais avec mes parents. Je me disais alors que jamais je ne vivrai ça avec mes enfants. Que je saurai me souvenir de ce que je ressentais, que je garderai à l'esprit la difficulté de communiquer et le manque de confiance en l'adulte et en soit.

Bien que je n'aie pas d'adolescent à la maison, internet, les parents avec qui je discute et l'observation du monde qui m'entoure me permettent de découvrir des mouvements, des attitudes et des actes qui me dépassent complètement. Ainsi, j'ai donc découvert, le happy slapping qui semble se répandre de plus en plus et qui consiste à filmer un passage à tabac pour ensuite le diffuser sur le net.

J'ai le souvenir d'avoir fait des tas de bêtises à l'adolescence, pour me prouver que j'existais, parce que je me suis laissée influencer, pour faire la grande, enfin bref pour des tas de raisons stupides, j'ai fais des tas de choses stupides. Mais jamais je n'aurai osé faire subir une telle violence à quelqu'un d'autre sans aucune raison particulière. La crainte de l'adulte et des méchants en uniformes était encore de rigueure.

J'ai l'impression que la génération d'adolescent actuelle a prit conscience d'une chose qui semble positive, c'est que l'union fait la force. Malheureusement certains d'entre eux ne l'utilisent pas toujours pour des actes positif.

Je me met alors à la place des parents, qui parfois vont jusqu'à craindre leur enfant et je me demande comment gérer cette situation. Qui est responsable de tout ça ? Les parents, la société, les professeurs, les mauvaises fréquentations ? Il y a sans doute du vrai dans chacune de ces raisons, mais je trouve qu'elles déresponsabilisent l'adolescent qui a commit une faute. Chaque fois qu'un adolescent commet un acte répréhensible, on va chercher dans qu'elle condition il vit, si il a été battu, si il boit etc, etc... Mais n'est-ce pas un peu facile ? D'autres qu'eux vivent dans les mêmes conditions et ne deviennent pas pour autant violent, cruel et manquant totalement de respect pour son voisin.

Je n'accuse pas tous les adolescents de violence, je suis seulement surprise d'en voir autant, de voir leur attitude désabusée, comme si ils avaient déjà tout vécu et qu'ils n'attendaient plus rien de la vie et que pour certains cela devenait l'autorisation de faire n'importe quoi.

J'appréhende donc le moment ou j'aurai des enfants devenu adolescent et que leur regards me blesseront et qu'ils me diront : « de toute façon, tu peux pas comprendre... ».

lundi, novembre 20, 2006

Le tabac c'est tabou, on en viendra tous à bout...

J'ai arrêté de fumer... En soit rien de particulier ne m'arrive, je ne souffre pas, je ne me transforme pas en Regan chaque fois que j'ai envie d'une clope donc tout va bien...

Tout va bien jusqu'à ce que j'essaie d'écrire plus de deux lignes... A ce moment là, il me manque un outil de concentration, j'ai l'impression de manquer d'inspiration et ça, ça m'ennerve...

Et pour illustrer mes propos, ce poste se terminera ainsi... pas parce que j'ai envie de faire un exercice de style, mais vraiment parce que j'ai l'impression de n'avoir plus rien à dire... Je me rends compte d'ailleurs que j'abuse des trois petits points dans ces cas là...

lundi, novembre 13, 2006

Besoin...

Besoin de non-virtuel...
Besoin de temps...
Besoin de penser à moi...

A tout bientôt...

jeudi, novembre 02, 2006

Deux vitesses...

Alors que nous sommes beaucoup en Suisse à craindre une société à deux vitesses, je me rends compte que petit à petit, discrètement, le système se met en place. Malgré les votations, malgré les beaux discours, je vois naître des habitudes qui nous mènent là ou nous avons peur de nous retrouver.

Les assurances médicales fonctionnent depuis longtemps sur ce principe là. Chaque résidents Suisse est tenu de contracter une assurance dite « de base ». On nous fait croire que nous avons le choix entre diverses compagnies, mais ce choix est un leurre. Parce que chaque compagnies n'appliquent pas les mêmes tarifs. Donc ce choix se résume pour la majorité d'entre nous au montant de la prime mensuelle. Là ou ça devient encore dus déconcertant, c'est que notre assurance de base a 3 niveaux. Celle pour le petit peuple, plus connue sous le terme de « commune », celle pour le peuple moyen dite « demi-privée » et celle pour les gens aisés dite « privée ». Ce qui les différencient est bien évidement le montant de la prime et quelques promesses de confort.

Ainsi, le client privé pourra se faire opérer dans une clinique privée, par le médecin de son choix et sera seul en chambre. Le client demi-privé à le choix de son médecin et de sa clinique contre l'avance d'un petit montant et il sera accueilli dans une chambre à 2 lits. Le dernier client quand à lui n'a pas accès aux cliniques à moins de payer son séjour. Il sera accueilli dans un hôpital régional ou universitaire dans une chambre à 6 lits. Le médecin qui s'occupera de lui sera le médecin qui se trouve là au moment de l'hospitalisation.

Je ne remet pas en cause les soins, parce qu'il faut avouer qu'en Suisse, nos médecins sont bien formés et sont compétents. Je remets en cause le prix de notre confort, qui semble proportionnel à la taille de notre porte-monnaie.

Les assurances vont encore plus loin en nous proposant de baisser notre primes contre une augmentation de notre franchise. Ainsi, si je tombe malade, que je n'ai déjà pas de quoi payer mon assurance maladie, je devrai jusqu'à concurrence de 1600.--CHF payer mes soins. Tout ça vous semble logique ?

Pour continuer dans le médical, il y a les laboratoires pharmaceutiques. Ces derniers nous proposent maintenant les « génériques ». Médicament identique à d'autre, mais moins cher, pour soit-disant alléger les charges des assurances médicales. Pourquoi y aurait-il deux produits identiques n'ayant pas le même prix ? Parce que bien évidement, ce n'est pas le même laboratoire qui les commercialisent. Et voilà donc la santé liée au marketing. Jeu de séduction envers les médecins qui se voient offrir des cadeaux de Noël, des échantillons gratuit, des conférences dans des lieux exotique. Pour que par sympathie le médecin prescrive tel ou tel produit. Et tout le monde tire profit de cette situation. Les ventes de génériques sont croissantes, mais pas suffisamment pour légitimer une baisse des assurances maladie qui elles, augmentent chaque année. Et ça marche, personne ne dit rien, on nous propose chaque année de nouvelles solutions pour baisser les coûts de la santé, mais rien y fait, malgré nos efforts, ces satanées primes ne baissent jamais.

Et voilà maintenant que les centres commerciaux tirent des leçons de ce procéder et créent : les produits à bas prix.

Le principe est plutôt bon, je suis contente de pouvoir faire des économies lorsque je fais mes courses.

Nous trouvons donc maintenant des produits très voyant aux couleurs criardes qui nous indiquent que ce produit est un produit bas prix. Et depuis longtemps maintenant, j'observe les paniers de provisions des gens qui m'entourent. Qui achète ces produits ? Les personnes âgées dont la rente est tellement basse qu'elles ne peuvent se permettre d'excès. Les familles qui peinent à boucler leur fin de mois. Et pour finir, les étudiants en formation qui s'en sortent comme ils peuvent.

Je ne critique donc pas ces produits, qui sont nécessaire, mais la raison pour laquelle ils existent.

Pourquoi alors qu'on a travaillé et cotisé toute sa vie on arrive pas à vivre correctement une fois la retraite venue ?

Pourquoi deux parents doivent travailler pour tenter de subvenir aux besoins de leur famille ?

Pourquoi je vois régulièrement de la gène dans les yeux des gens qui achètent ces produits ?

Ce n'est pas eux qui devraient avoir honte...