vendredi, décembre 21, 2007

C'est Noël...

Un peu en avance d'accord... mais je vais profiter de quelques jours paisible ou je vais me faire bichonner...

Je vous offre donc pleins pleins pleins pleins de BisouX et pour le reste que du bonheur...

De retour le 26...

lundi, décembre 17, 2007

The Dark Knight

A nouvel an je pourrai me dire : "Enfin !"



Les brodeuses...

Les brodeuses, c'est l'histoire classique d'une jeune fille trop jeune qui tombe enceinte. Rien de bien exceptionnel finalement. Et je vous avoue que malgré les éloges faites sur ce film, j'y suis allée à reculons. J'ai toujours l'impression avec ce genre de film qu'on va tourner en rond et qu'on va se poser les éternelles questions bien-pensantes sur les grossesses non-désirées, sur l'avortement, l'adoption etc, etc...

J'ai donc abordé les brodeuses avec méfiance et puis je me suis laissée embobiner et c'est lorsque le générique de fin est apparu que je me suis rendue compte à quel point j'avais été transportée par le film.

Si effectivement on peut lui reprocher son côté bien pensant, la justesse des émotions est particulièrement bien transmise. Cette jeune fille vous séduit, elle a des réactions d'adolescente qui vous piquent là ou ça fait mal parce que terriblement réelle. Et puis il y a le milieu dans lequel elle évolue, la broderie. Elle aurait pu entrer dans ce milieu là à l'américaine. Une jeune fille rêveuse qui voit son rêve se réaliser facilement grâce à un mentor qui va la prendre sous son aile avec une tonne de bons sentiments qui vous donnent la nausée. Mais là encore la réalisatrice va rendre les choses difficiles. Deux femmes, d'un âge différent, qui vont tisser des liens et broder le tout solidement pour qu'à la fin... non, vous croyez vraiment que je vais vous raconter la fin ?

Si on se penche sur la réalisatrice de ce film, on découvre que c'est le premier film d'Eleanore Faucher. Et bien j'avoue que ça m'a laissé sur les fesses, surtout lorsque j'ai vu qu'elle avait co-écrit le scénario. J'ai été surprise de voir des scènes particulièrement lentes et détaillées que je n'ai pas l'habitude de voir dans le cinéma européen. L'utilisation de la musique cependant m'a laissée un peu perplexe et si je devais faire une critique sur ce film, ce serait celle-là. On a parfois l'impression d'être agressé par cette musique et qu'elle n'a rien à faire là, alors que pour une autre scène on est surpris par le silence. Pour le silence, je ne vais pas me plaindre, mais j'aurai bien épargné mes oreilles à certains moments.

Ce film montre autre chose qu'une simple histoire de grossesse non-désirée, il nous montre la passion, l'instabilité, les difficultés de communication et de l'amour en bref, il nous prend et il nous retourne. Il fait selon moi partie de ses films qui bien qu'ayant un fil conducteur, nous montre une tranche de vie avec tout ce qu'il y a autours.

jeudi, décembre 13, 2007

Le mouton noir...

Je ne fais pas de politique sur ce blog, mais là, je ne peux pas résister et je vais tenter de le faire avec une touche d'humour. Hier, Monsieur Blocher c'est fait sortir du gouvernement. Je me suis donc permise de reprendre la dernière affiche de l'UDC pour illustrer son départ.




J'ai conscience que j'utilise l'image de ce monsieur avec ce qui pourrait paraître comme un manque de respect, mais je ne fais qu'utiliser les outils qu'il a mis en place dernièrement, la provocation et je m'excuse d'avance envers ceux que je froisse.

Cher Monsieur, vous êtes maintenant à la place de l'étranger qu'on éjecte. C'est dûr hein et pas facile à gérer. J'ai entendu hier des témoignages à la radio de votre parti, tel des enfants n'ayant pas pu avoir ce qu'ils voulaient, leur langage était irrespectueux et colérique, mais ils tentaient vainement de sauver votre peau. Un petit peu comme l'étranger qui après avoir vécu des années dans notre pays et après s'y être intégré se voit renvoyer dans son pays. Même si son entourage témoigne, même si il y a des courriers ou encore même si la presse s'en mêle, il doit rentrer et reconstruire encore une fois sa vie. Vous pouvez maintenant vous rendre compte à quel point c'est difficile de se faire rejeter après tant d'année de bons et loyaux services.

vendredi, décembre 07, 2007

Décembre en chanson...

J'aime le shopping, j'aime flâner dans les rayons à la recherche du coup de coeur qui me fera dépenser un fortune, j'aime l'idée de dépenser, mais je n'aime pas du tout le faire au mois de décembre...

Premièrement les gens se transforment en explorateurs prêt à tout pour obtenir ce qu'ils veulent. Ils n'hésitent donc pas à vous bousculer, vous passer devant, vous passer sous le nez (quoi qu'avec ma taille c'est difficile) et le tout sans la moindre politesse. Ensuite, les pauvres vendeurs obligés de se farcir des crétins toute la journée deviennent gris et perdent peu à peu leur enthousiasme. On sent en eux la fatigue et chaque question posée est précédée d'un long soupir.

Cette année, je me suis fait le pari de ne mettre que deux fois les pieds dans un centre commercial en décembre. Heureusement, les sites divers pour faire mes courses online fonctionnent bien et j'ai de quoi faire avec les paysans du coin pour les produits frais.

Malheureusement, il a bien fallu hier que je me rende au paradis du jouet pour Miss A. Je me suis donc conditionnée et j'ai entamé ma journée en musique. Bien souvent lorsque je n'ai pas envie de faire quelque chose, je vide mon cerveau et j'y installe une chanson, une sorte d'Ipod gratuit que je n'ai jamais besoin de recharger et qui passe toujours la chanson que j'aime...

Et c'est donc sur un fond de Muse que je me suis retrouvée dans ma voiture... Far away, This ship is taking me far away, Far away from the memories, Of the people who care if I live or die. Arrivée à destination je me suis mise à imaginer que je n'étais pas la seule à avoir mon Ipob personnel et en regardant les gens autour de moi, j'ai tenté d'entendre les chansons des autres. Ainsi, le monsieur mal rasé au teint gris s'arrachant les cheveux devant les barbies devait penser : Je suis malade, complètement malade, Comme quand ma mère sortait le soir, Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir. Quelques instant plus tard, je me retrouvais moi aussi devant le rayon à tenter de faire un choix entre deux jouets. A force de me casser les pieds toute seule, je me suis dis qu'il fallait que je cherche une vendeuse. Vendeuse qui 15 secondes avant était derrière moi et qui lorsque j'ai fais mine de me retourner à tourné les talons... Il court, il court le furet, le furet du bois joli, il court il court le furet.... Lorsqu'enfin j'ai trouvé une charmante demoiselle pour me renseigner je l'entendais hurler, One day I'll fly away, Leave all this to yesterday. La demoiselle très attentive à ma demande s'est contentée de tourner l'emballage et de me relire à haute voix ce que j'avais déjà lu, le tout avec son doigt soulignant mollement chaque mot qu'elle lisait et impossible de l'arrêter... Il faudrait qu'on nous change les piles..... J'ai tout de même fini par lui couper la parole et par lui dire que la seule chose que je voulais savoir c'était si le petit chien marchait. Et voici l'échange qui a suivit :

- Ah ben c'est une bonne question. Je suis nouvelle ici et je ne connais pas tous les produits.
- Vous pouvez donc vous renseigner.
- Bien sûr, à l'occasion je demanderai à ma collègue.
- Mais j'ai besoin de cette information pour pouvoir faire mon choix.
- Ben prenez l'autre, parce que l'autre c'est sûr il marche. Bonne journée Madame...

Fâchée de m'être fait avoir comme ça... Whatever they say, These people are torn, Wild and bereft, Assassin is born... je me suis dirigée vers la caisse ou une longue queue m'attendait. Tant mieux, j'allais pouvoir écouter de la musique. La caissière devait c'est évident penser au Requiem pour un con, la dame devant moi n'avait pas le temps de chanter, mais j'entendais sa voix de lapin d'Alice disant : En retard, en retard. Et en les regardant sortir du magasin les commissures de leur lèvres dirigées vers le bas... Ora ti senti più nervoso, con la faccia da goloso, Per combinazione la salvezza tua la paghi in soldi,
Soldi soldi soldi soldi, money money, dinero... Alors que pour moi, raisonnait le son de la victoire je me suis mise à fredonner la chanson du film de Rocky...

Paix et joie dans nos coeur à Noël.... C'est pas gagné....