mardi, février 21, 2012

Une question de poids...

Photo trouvée : ici
Il y a fort fort longtemps, je pesais 52 kilos pour 1m55, je mangeais n'importe quoi, n'importe quand et je me trouvais ronde.

Il y a fort longtemps, je pesais 57 kilos, après avoir pris 27 kilos en neuf mois, je mangeais maintenant à heure fixe et je me trouvais énorme, regrettant mes 52 kilos.

Il y a quelques temps, je pesais 65 kilos et j'ai commencé à ne plus baisser la tête pour éviter de croiser ses cuisses trop rondelette et se ventre boudinant.

Je me suis donc prise en main. Pas question pour moi de faire régime. M'imaginer toute une vie en faisant attention à ce que je mange alors que j'aime le sucré, le salé et le gras m'était inimaginable. J'ai donc choisi avant de faire mille régimes d'aller voir une diététicienne.

Au premier entretien je pesais 66,4 kilos sur sa balance, 6 mois plus tard, je pesais 66,4 kilos sur sa balance.

En 6 mois, j'ai changé mes habitudes alimentaire. Heureusement elles n'étaient pas si horrible que ça, je n'ai donc pas fais de changement radical. J'ai noté pendant tout ce temps ce que je mangeais, je me suis focalisée sur ma nourriture à tel point que j'en ai oublié d'aimer ce que je mangeais. Et que j'ai arrêté de découvrir et de cuisiner de la nouveauté. Ma cuisine est devenue triste, tout comme mon humeur. Chaque morceau de sucre était calculé. J'ai traqué le sucre pendant 6 mois. Ma diététicienne convaincue que j'avais une alimentation saine était persuadée que c'était mes petits craquages du soir qui posaient problème. Donc fini mon petit dessert au calme le soir quand les enfants sont couchés. J'ai pris sur moi, et je buvais mon thé tout seul, sans accompagnement. Et après chaque consultations, il fallait enlever une truc en plus, mon yaourt à la vanille quotidien c'est transformé en yaourt nature 0%, ma confiture a disparu de ma tartine et tout ça pour quoi ? 66,4 kilos.

J'en avais tellement marre de ses rendez-vous quotidien qui me faisait monter sur la balance pour m'annoncer un poids supérieur ou égal à ses 66,4 kilos, qu'un jour, pour avoir la paix, j'ai "filouté" ma diététicienne. Cette dernière me pesait toujours habillée, je mettais donc presque toujours les mêmes vêtements pour aller chez elle. J'avais ainsi l'impression d'être au plus juste avec cette pesée. Ce matin là, au lieu, de mon jeans habituel, je suis partie en petite robe d'été. Heureuse elle était ma diététicienne et moi ? Moi je savais que c'était le poids de mon jeans que j'avais perdu alors quand elle m'a dit "en vous voyant ce matin, j'ai tout de suite vu que vous aviez perdu du poids" j'ai eu envie de pleurer et à la séance d'après, je lui ai dis que j'avais tout bien compris comment il fallait faire et que je n'avais plus besoin d'elle.

Alors, l'hiver passé, je me suis emmitouflée dans mes gros pull, j'ai cuisiné de la nourriture doudou et je me suis fait plaisir. Remettre les mains dans mes casseroles, refaire des expériences, m'enfermer dans ma cuisine, le bonheur... Et mon poids ? Malgré tous mes "craquages" gourmand, il n'a pas bougé. Enfin... il n'a pas bougé jusqu'à Noël ou là, j'ai dépassé la barre des 67kg.

Ce jour là, j'ai dis stop et j'ai commencé à échafauder un plan d'action. Plan d'action que j'ai démarrer le 15 janvier. Je pesais alors 66,2 et aujourd'hui, 63,1.

J'ai mis du temps à écrire cet article parce que ces 3 kilos sont finalement une toute petite victoire et que, en l'écrivant, j'avais peur que ça ne fonctionne plus, peur d'être jugée.

Et puis finalement, je me suis dis que non, j'allais me motiver en faisant un compte-rendu toutes les deux semaines. Je vous rassure, mon but n'est pas de retrouver mes 52 kilos, mais si sur ma balance je pouvais à nouveau côtoyer le chiffre 5, je me considérerais heureuse.

J'ai envie de m'aimer ! Et même si j'ai conscience que le poids inscrit sur ma balance ne va pas tout faire et qu'il va falloir que je me réconcilie avec moi même. Ce serait un bon début.

Alors à dans deux semaines... je vous parlerais de mon plan d'action plus en détail.

vendredi, février 17, 2012

Végétarienne à domicile...


Depuis que Miss A. est en âge de marcher, elle s'intéresse à toutes les petites bêtes. Nos balades duraient 1heure et pourtant nous ne faisions que 50 mètres parce qu'elle s'arrêtait sur chaque petits insectes. Plus tard, sa maîtresse retrouvait des vers-de-terre sous sa table, parce qu'elle les sauvaient du soleil en été. Et maintenant, du haut de ses 9 ans, elle est incollable sur les insectes et souvent bluffante sur ses connaissances du monde animal. Elle passe beaucoup de temps à lire des histoires à ses lapins, Moka et Arthur) à faire ses devoirs couché devant leur cage et à leur raconter ses secrets (que du coup j'entends aussi éh éh)

C'est donc tout naturellement et sans grande surprise que lorsqu'elle a émit le souhait de ne pas trop (voir pas du tout) manger de viande, sous prétexte que, je la cite, "c'est un animal mort", je ne lui ai pas dit non. Malgré tout, elle est en pleine croissance et de temps en temps, j'exige d'elle un tout petit bout de viande, qu'elle mange d'un air dégoûté. Je lui ai bien expliqué que pour elle c'était la seule façon de fabriquer un vitamine qui était importante pour elle, et elle comprends, mais c'est dûr !

Et puis dimanche chez ses grand-parents j'ai assisté à cette scène surprenante :

Miss A. : "nonna, nonna, tu me redonnes de la viande ?"
Moi : "hein ? Tu es sûre ?"
Miss A. : "ouai !"
Moi : "Mais ? Tu as changé d'avis sur la viande ?"
Miss A. : "Non... mais là il n'y a pas Moka et Arthur qui me regardent alors je peux manger de la viande. Sinon ça les rends triste."

Il va falloir que je discute un peu avec Moka et Arthur... si ils pouvaient lui expliquer que ranger sa chambre est aussi utile à leur survie, ça m'arrangerait bien.

mardi, février 14, 2012

5 raisons suffisantes pour lesquels je n'aurais plus jamais de voiture rose...

Photo prise par  Monsieur tout le monde...

1. Je me fais souvent doubler sans raisons, même si je roule toujours un tout petit peu en dessus de la limite.

- Pas plus tard qu'hier, un monsieur avec un gros 4x4, m'a dépassé à 100km sur une petite route de campagne pour se rabattre à 2 cm de mon capot. Je roulais pourtant à 80km et je promets que je ne l'ai pas cherché.

2. On me manque plus facilement de respect.

- Je me suis fait rentrer dedans à un feu rouge. Le monsieur est sortit, il m'a dit "pourquoi vous avez freiné ?", puis il a regardé le pare-choc et en balayant l'air de la main a dit "bon y a rien..." est remonté dans sa voiture et a filé.

3. On me klaxonne.

- A la sortie d'un rond point, je suis prioritaire et madame avec son gros 4x4 (encore) me klaxonne parce qu'apparemment la priorité ça se joue à la taille de la voiture. J'avoue j'ai sorti mon bras et je lui ai fais un doigt d'honneur.

4. On me coupe la route.

- Systématiquement, lorsque j'arrive à un carrefour on se dit que pfffiou la petite voiture rose elle va pas bien vite, alors elle peut freiner.

5. Soit on me sourit, soit on secoue la tête en me regardant comme si j'avais le QI de Barbie.

- C'est bien connu, quand on a une voiture rose on a forcément les cheveux blond, des ongles en plastique, la forte poitrine, la minijupe et le cerveau d'un poisson rouge.

Avant de conduire ma 500, je conduisais une bête  Fiat Punto simplement grise et je n'ai jamais eu à faire avec de tels comportements. Il m'est arrivé, comme tout le monde, de faire quelques bêtises au volant, heureusement sans conséquences, mais ce n'est pas pour autant que je suis une mauvaise conductrice. Je suis en général aimable au volant et plutôt calme avec une petite tendance à rouler vite sur l'autoroute.

Ma pauvre voiture d'1 an a déjà été une fois chez le carrossier parce que sur un parking on m'a rayé le rétroviseur et l'aile. J'ai failli deux fois mourir avec mes enfants à cause de personnages complètement fous qui ont préférés dépasser la fille en voiture rose au lieu d'attendre (ou de se rassurer intérieurement sur la taille de leur pénis). Et elle va maintenant retourner à la carrosserie, parce qu'un macho avec sa grosse voiture a préféré passer comme un homme au lieu de perdre sa dignité de mâle en appuyant sur la pédale de frein.

Non... je n'aurai plus de voiture rose.... à grand regret...

samedi, février 11, 2012

Le bon fromage de chèvre...



Mr Pops aime vraiment beaucoup le fromage de chèvre, je n'ai donc pas pu résister à lui ramener ce tout petit fromage "miniclac". Au goût je ne sais pas si c'était une "miniclac" mais à l'odeur, sans aucun doute !

mercredi, février 01, 2012

La trompette au petit pois

Image piquée chez Invasion de Schtroumpfs

Lundi j'ai eu la vilaine surprise de découvrir la trompette de Miss A. dans un état approchant plus du jeu de Tétris que d'un instrument de musique.

Après avoir remis les morceaux à leur place d'origine, j'ai tenté de souffler dedans, mais sans succès, elle restait muette. J'ai donc fébrilement attendu midi, que Miss A. rentre pour que je puisse lui expliquer la situation, gérer ses cris et sa colère contre son frère et qu'elle tente de sortir un son de sa trompette. Elle y est arrivée, mais il lui a fallu le souffle d'une tornade. Je n'avais donc pas d'autre choix que d'emmener son instrument en réparation.

Je suis donc arrivée toute petite dans l'atelier de réparation ce matin. Expliquant, que le vilain petit frère à la tête d'ange avait manipuler la trompette. Le monsieur qui se trouvait là semblait sceptique. Pour lui, le soucis ne venait pas des coulisses qui avaient été déplacées... Il a donc dévissé tout ce qui pouvait se dévisser en soufflant à chaque fois dans la trompette et en ponctuant par un "ah oui, il y a un problème"... Je me suis mise à trembler, imaginant le pire, c'est pas gratuit une trompette tout de même.

Le réparateur est parti et puis il est revenu victorieux, avec un large sourire (très large) il avait la trompette dans une main et une perle rose dans l'autre. En voyant la perle, j'ai tout de suite fais mon regard méchant et questionné Mr E. qui a répondu pour se défendre :

"ben je voulais la faire joli"...