mercredi, août 25, 2010

Les petits mots doux...

La nuit, lorsque Mr Pops n'est pas encore rentré et que je vais me coucher, je lui laisse des mots doux...


"gros monstre sur le mur tout de suite à droite quand tu rentres. Merci noble chevalier de lui faire sa fête !"

lundi, août 23, 2010

Les odeurs qui réveillent...

Vendredi soir, vers 21h00, je me suis mise derrière mon fer à gaufre et telle une petite abeille, j'ai commencé à oeuvrer.

Pour éviter l'ennui, j'ai installé mon ordinateur derrière le fer et j'ai lancé la fin du film Persecution devant lequel je m'étais lâchement endormi l'après-midi même. Par crainte de faire trop de bruit, je me suis embarrassée de mes écouteurs et me suis concentrée sur les 15 dernières minutes. En enlevant mes écouteurs, j'ai tendu l'oreille pour tenter de comprendre ce que Mr E. scandait depuis 2 minutes. "A faim, a faim" disait-il. Et puis, quelques minutes plus tard, Miss A a décidé de faire pipi. Le pipi excuse. Celui qu'il faut absolument faire 15 minutes après s'être couché. Celui qui permet de voir si papa, maman ne sont pas entrain de jouer avec les playmobiles pendant qu'elle est obligée de dormir.

Lorsqu'elle ressort de la salle de bain, j'entends sa toute petite voix du haut de l'escalier me dire : "maman ? C'est quoi cette odeur ?". Je lui réponds alors que je fais des gaufres pour lendemain. Et là je me fais incendier parce que c'est pas juste, ça sent trop bon et qu'elle va devoir attendre jusqu'à demain. Je lui explique donc calmement que si elle s'endort tout de suite, demain arrivera plus vite et qu'elle est priée de retourner dans sa chambre, là, maintenant, tout de suite.


Intérieurement, tout ça m'a fait sourire et cette odeur de beurre a ouvert une petite porte sur mon enfance. Je me suis revue, avec ma tante fabricant des bricelets dans sa cuisine. Elle les sortait tous chaud du fer et mon travail était de les rouler. Nous faisions ça le soir, en nous racontant des tas d'histoires. Je me souviens qu'elle n'allumait que le néon sur le plan de travail, j'avais l'impression d'être dans une bulle avec elle. J'ai entendu sa voix, je me suis souvenue à quel point elle avait de l'humour (que je ne comprenais pas toujours) et j'ai eu une cruelle envie de redevenir un enfant.

Et puis, j'ai été sortie de ce joli souvenir par Miss A. qui avait encore envie d'exprimer son mécontentement et qui c'est mise à chanter du Souchon : "carrément méchant, jamais content...."