Au hasard des rencontres, la question de base est le traditionnel "ça va ?". Etrangement dans ce rituel, tout le monde réponds "bien et toi ?", ce dernier étant lâché sans réfléchir. Par pudeur ? Parce qu'on a pas envie de tout de suite dire que ça va pas ? Parce qu'on a envie de le dire uniquement si l'autre à un intérêt ?
Et là, on est mal à l'aise et on commence à chercher en envoyant des : "et le boulot ? ", "et les enfants", "et les amours". Jusqu'à ce qu'enfin l'un des deux disent : "rhooo ben là c'est pas top". Et là comme part miracle on arrive à discuter.
Il m'est arrivé bien souvent de croiser des gens que je n'avais pas vu depuis longtemps, une fois avoir dit en 5 minutes tout le positif de leur vie et bien un blanc s'installe. Ce petit silence qui met mal à l'aise parce qu'on ne sait plus quoi dire à part : "on s'appelle et on se fait une bouffe...".
C'est si mal que ça d'être heureux ? On s'emmerde quand on est heureux ? Parce que si au contraire, la personne en face raconte quelque chose de malheureux on attends pas pour lui offrir une bouffe, on lui demande tout de suite si elle a le temps de prendre un café.
C'est étrange cette manière de chercher ce qui ne va pas chez l'autre. Le besoin de se rassurer ? Le besoin de se sentir utile ? La curiosité mal saine pour pouvoir ensuite allez tout raconter aux copines ?
Je m'amuse souvent lorsqu'on me demande comment ça va à ne répondre que "bien", sans demander à l'autre si lui aussi va bien. Je me retrouve donc face à deux situations. Le "bien oui" sans que je n'aie rien besoin de dire. Ou alors le balbutiement parce que perplexe l'autre n'a plus rien à dire.
On est souvent gêner d'être heureux, comme si ça ne nous était pas permis de ne pas avoir d'ennui. Mais c'est pas casse pied d'être heureux, c'est pas ennuyeux non-plus et ça n'est pas une tare, puisqu'au final, c'est ce que nous recherchons tous.
Et là, on est mal à l'aise et on commence à chercher en envoyant des : "et le boulot ? ", "et les enfants", "et les amours". Jusqu'à ce qu'enfin l'un des deux disent : "rhooo ben là c'est pas top". Et là comme part miracle on arrive à discuter.
Il m'est arrivé bien souvent de croiser des gens que je n'avais pas vu depuis longtemps, une fois avoir dit en 5 minutes tout le positif de leur vie et bien un blanc s'installe. Ce petit silence qui met mal à l'aise parce qu'on ne sait plus quoi dire à part : "on s'appelle et on se fait une bouffe...".
C'est si mal que ça d'être heureux ? On s'emmerde quand on est heureux ? Parce que si au contraire, la personne en face raconte quelque chose de malheureux on attends pas pour lui offrir une bouffe, on lui demande tout de suite si elle a le temps de prendre un café.
C'est étrange cette manière de chercher ce qui ne va pas chez l'autre. Le besoin de se rassurer ? Le besoin de se sentir utile ? La curiosité mal saine pour pouvoir ensuite allez tout raconter aux copines ?
Je m'amuse souvent lorsqu'on me demande comment ça va à ne répondre que "bien", sans demander à l'autre si lui aussi va bien. Je me retrouve donc face à deux situations. Le "bien oui" sans que je n'aie rien besoin de dire. Ou alors le balbutiement parce que perplexe l'autre n'a plus rien à dire.
On est souvent gêner d'être heureux, comme si ça ne nous était pas permis de ne pas avoir d'ennui. Mais c'est pas casse pied d'être heureux, c'est pas ennuyeux non-plus et ça n'est pas une tare, puisqu'au final, c'est ce que nous recherchons tous.
2 commentaires:
Racontez moi vos bonheurs mademoiselle Mary :-)
Moi je me gène pas de dire quand ça va pas ou quand ça va :D
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