samedi, septembre 30, 2006

Petit grains de poussière deviendra grand....

Certaines personnes s'immiscent un court instant dans notre vie et malgré la brièveté de la rencontre, il en reste une trace. Alors que d'autres qu'on a côtoyer pendant des années n'ont absolument rien laissé. J'aime bien prendre du recul, repenser aux personnes oubliées, sourire des bêtises que j'ai pu faire, sans pour autant vivre dans ce passé. Juste une pointe de nostalgie de temps en temps qui me fait du bien. Elle me permet aussi de voir à quel point j'ai changé, évolué sur certains points et régressé sur d'autres. Et dans ces souvenirs, se trouve la racine de certaines de mes actions, façon de faire, pensées qui me constitue aujourd'hui...

Je me souviens d'une brève rencontre... Alors que je redoutais ma rentrée tardive à la maison (il était 23h00 et je devais être rentrée pour 18h00), la personne qui m'avait retenue et à qui je faisais part de mon inquiétude m'a dit la phrase suivante : « ce qu'on prévoit, n'arrive jamais ». Il doit bien y avoir 16 ans de ça et je pense encore très souvent à cette phrase. Parce qu'effectivement, lorsque je suis rentrée, rien ne c'est passé comme je l'avais prévu. Et puis, j'ai eu d'autres occasions de me dire cette phrase et à chaque fois, ça a marché. Tantôt positive ou négative, la réaction ou chose attendue ne se produisait pas comme je l'attendais.

Cette personne, je ne l'ai jamais revue, elle n'a fait qu'une brève apparition dans mon adolescence et pourtant y a laissé une empreinte. Il ne se souvient sans doute pas de moi, ne saura jamais à quel point cette toute petite phrase m'a rendu service souvent, pour me donner du courage. Et au moment ou j'écris ces lignes, je me demande si moi aussi j'ai laissé une empreinte quelque part. Je me dis que sûrement et que par ce fait, ça prouve que sans s'en rendre compte le seul fait d'interagir avec d'autres humains marque notre passage en ce bas monde.

J'entends souvent dire que faire un enfant est la preuve de notre existence, qu'il assure la continuité, qu'il atteste que nous ayons été là un jour. Tout cela n'est pas faux, mais nos actes aussi, même si ils sont minimes. Parce que cette phrase, je la répète souvent, parce que d'autres l'auront entendues et la répéteront. Je transmet moi aussi, sans être l'enfant de celui qui a dit cette phrase... Je fais même plus, je la divulgue sur un blog, ou ceux qui me connaissent bien, peu ou voir pas du tout auront le loisir de la lire et auront le choix de l'utiliser ou non.

jeudi, septembre 28, 2006

La grenouille de Miss A.


Madame grenouille cette année change de look... Fini le vert, place à la couleur et plus il y en a, mieux c'est !!! Et comme il commence à faire froid, autant se couvrir...

mardi, septembre 19, 2006

C'est pourtant si facile...

Toutes ces promesses de facilité qui devraient nous changer la vie...

Le nettoyant machin sans rinçage et surtout sans frotter, la chemise sans repassage, la machine qui défroisse, l'entretien facile et surtout, l'ouverture facile. Je hais cette dernière, elle est sournoise.

Elle se trouve en général sur les paquets de biscuits. Le simple fait d'avoir envie d'un biscuit est déjà réjouissant, lorsqu'en plus, je découvre que je n'aurai pas besoin, de mes dents, d'une paire de ciseau ou de mon intelligence pour ouvrir ce paquet, cela s'apparente au bonheur. Mais non ! Parce que ce qu'on prévoit n'arrive jamais ! Les ouvertures faciles, elles sont jamais facile.

On m'indique donc qu'il faut tirer sur la languette... Geste simple que je m'empresse de réaliser. Le petit fil rouge qui devrait déchirer le paquet cède. Pas de souci me dis-je, si je tire un peu, ça devrait s'ouvrir tout seul. Effectivement, je tire un peu et l'emballage semble se déchirer, mais juste d'un demi-centimètre histoire de me faire croire que ma peine est finie. Ensuite, il résiste. Là, je m'ennerve forcément (quand j'ai envie de biscuit je peine à avoir la zen attitude) et je tire un bon coup dessus. A ce moment là Oh ! Miracle, le paquet s'ouvre. Il s'ouvre pour mieux répandre sur le sol une partie des biscuits qui se trouvaient dans le paquet ! Je contemple ce spectacle en songeant à une foule de vilains mots que je ne reproduirais pas ici. Me voilà donc réduite à aller chercher mon balais dernier cri, ma ramasseoir microfibre qui ramasse tout et à faire un peu de ménage autour de moi avant de savourer enfin les rescapés du paquet. J'aurai mis un quart d'heure avant de pouvoir les savourer avec leur Biiiiip d'ouverture facile.

Si elle n'avait pas été là, combien de temps m'aurait-il fallu pour y arriver ? J'aurai sans doute utilisé mon super ciseau qui découpe tout, me serais emparée d'un morceau de papier ménage qui absorbe tout pour pas en mettre partout et tranquille j'aurais savouré mes biscuits... Arggggg c'est dur d'être une consommatrice !!!

dimanche, septembre 17, 2006

Où vont les gens qui meurent ?

Lorsque j'étais enfant, on me disait qu'ils allaient au Paradis. Il doit être bien grand ce Paradis pour accueillir tout ce monde. Comment se fait-il que personne ne l'ait découvert puisqu'il est dans le ciel ?

Et puis, grandissant, d'autres théories se sont ajoutées, de la réincarnation, en passant par un monde parallèle, toutes théories étaient bonne à prendre. Toute à part le néant.

Et puis vieillissant encore, la possibilité de ce néant s'imposait de plus en plus. Et pourtant, je refusais et je refuse toujours cette éventualité. Peut-être parce que j'ai peur de ma fin, peut-être parce que je ne trouve pas ça poétique, peut-être parce que, tout simplement. A l'heure ou croire en quelque chose paraît utopique, la réalité pur et dure nous rattrape, nous devenons cartésiens, tout doit être prouvé pour qu'on y adhère. Je me dis que finalement, les gens qui meurt deviennent quelque chose. Une toute petite étincelle, dans le coeur des gens qui les ont aimé, une toute petite étincelle qui survit grâce à une pensée ou à un souvenir. Une petite étincelle qui brûle fort lorsqu'elle arrive et qui finit par juste tenir chaud.

jeudi, septembre 14, 2006

Qui travail dur mérite récompense...

Une petite fraize afférée derrière son bureau, lunette sur le nez, passait son temps à faire des aller-retour, courir et travailler dur. A ce rythme là, il est évident qu'elle allait finir toute cramoisie.

Inquiétée par le fait qu'elle voyait sa petite fraize atteinte des premiers signes qui lui seraient fatals, sa Nounou décida de faire quelque chose.
Elle partit donc à la recherche du prince charmant et d'un cheval blanc.

Le cheval blanc fût facile à trouver... mais le prince... pffffiouuuuu... Beaucoups de dénommés Charmant se sont avérés être des dégonflés. Certains ont dû se trouver là parce qu'ils ont vu de la lumière et d'autres étaient bel et bien charmant, mais n'avait pas le titre de prince.

Désespérée, nounou était bien embêtée. Elle se mit alors en colère et sorti pour la crier.

- « Aaaaaaaaaaaaah... mais tu vas le montrer le bout de ton nez... Prinnnnnnnnce Chaaaaaaaaarmant ».

C'est alors qu'elle entendit une voix claire lui répondre :

- « Oui, c'est moi. ».

Rhooooooooo mais comme il était beau et musclé. Nounou pensa un instant à stopper cette histoire et à le garder pour elle, mais, celui qui l'attendait à la maison était irremplaçable.

Prince Charmant et Nounou s'organisèrent alors pour libérer cette petite fraize de l'emprise de son patron Tyran.

Ils galopèrent pendant des heures et des heures, mais Nounou accrochée au buste musclé du prince ne voyait pas le temps passer.

C'est alors qu'ils firent une entrée fracassante. De ses sabots, le cheval blanc fit voler en éclat la porte du bureau ou ce trouvait Monsieur Tyran. Prince eut alors ces mots fort de sens :

- « on ne laisse pas petite fraize dans un coin se cramoisir !!! ».

Monsieur Tyran ne résista pas au regard glacial de Prince et fit une crise cardiaque. C'est alors, que Prince c'est avancé doucement vers cette petite fraize en lui glissant à l'oreille :

- « viens avec moi, promis, je ne te croquerai pas, j'ai une machine à faire la vaisselle, et nous vivrons d'amour et d'eau fraîche ».

Petite fraize déconfite, tomba alors dans les bras de son sauveur. Ils partirent ensemble au royaume des fraizes et des princes charmants...

Nounou quand à elle, s'envola pour de nouvelles aventures...

mardi, septembre 12, 2006

J'aime ces moments là...

J'aime les soirées foot de zhomme... J'en profite en général pour me louer un film qu'il n'apprécierai pas et lovée sur mon canapé, je savoure.

Depuis quelques temps maintenant, je râle parce que ma collection DVD ne contient pas assez de films "cul-cul la praline". Ce Week-end, je me suis offerte le film "cul-cul la praline" par excellence. Ce film, je ne l'avais pas vu depuis très longtemps. Il fût un temps ou je connaissais chaque image et chaque dialogue par coeur. En ce temps là, la VO ne m'intéressais pas. J'ai redécouvert ce film hier soir, en VO avec une joie immense.

Etrangement, je me suis retrouvée adolescente devant mon écran, j'ai ressenti ce petit quelque chose que le cinéma ne m'apporte plus maintenant parce que je réfléchi trop devant un film. Mon jugement concernant ce film est totalement faussé par ce qu'on appelle la nostalgie et je l'assume.

Vous voulez savoir le titre de ce film ? Je vous laisse deviner...

"Now I've had the time of my life, No I never felt like this before, Yes I swear it's the truth, and I owe it all to you"


(même pas honte... :p)

samedi, septembre 09, 2006

Pensons bien...

Une grande majorité des gens, pensent qu'il est mal d'être raciste, qu'il est mal d'être homophobe. Mais souvent, on oublie totalement ce que racisme et homophobie signifie vraiment. Je vois de plus en plus de réaction négative, de moquerie ou d'incompréhension lorsqu'un commentaire diffère de la masse. Certes, il y a des commentaires violent est totalement injustifié, mais d'autres se contentent simplement d'exprimer leur façon de penser et se heurte aux bien-pensant. La tolérance ne va pas que dans un sens !!!

De nombreux exemples me viennent à l'esprit. Le fumeur doit faire attention au non-fumeur, mais le non-fumeur fait-il l'effort de comprendre le fumeur ? L'hétéro doit intégrer totalement l'homosexuel, sans faire de commentaires sous peine d'être taxé d'homophobe. Mais, si il n'est pas différent d'un hétéro, pourquoi devrais-je agir avec lui différemment ? Pourquoi serais-je raciste parce que j'insulte mon voisin albanais ? C'est l'homme que j'insulte non pas son identité raciale.

Toute une génération c'est battue pour que nous puissions nous exprimer, voter et j'en passe afin de nous offrir une certaine liberté d'expression. Liberté que nous sommes entrain de bafouer. Elle a perdu tout son sens, nous nous en servons pour nous enfermer dans le bien-penser. Nous cataloguons tous propos et nous nous enfermons dans ce que nous appelons la tolérance. Mais qu'est-ce que la tolérance ? Accepter les différences de chacun en les comprenant sans forcément y adhérer.

Ne pas exposer sur certains forum ou site ce qui se passe dans ma chambre à coucher, fait de moi une coincée. Mentionner les risques médicaux de certaines pratique sexuelle fait de moi une craintive. Ne pas comprendre que mon voisin à des facilités parce qu'il est étranger. Que son loyer, ses assurances sociales et son argent de poche lui son offert alors que je dois travailler pour obtenir une petite partie de ce qu'il a, fait de moi une raciste. Etre opposée au fait que nous sommes tous bisexuel à la naissance fait de moi un homophobe.

Alors, je suis sans doute tout ça, au regard de certains. Ces quelques lignes vous donneront une image de moi, je serai jugée et rangée dans une catégorie. Mais je n'ai pas envie d'être cataloguée, je veux avant d'être jugée qu'on me demande pourquoi je pense telle ou telle chose. Que tout ne devienne pas une généralité. Je veux avoir la sensation d'être libre de mes opinions et j'emmerde les bien-pensants.

vendredi, septembre 08, 2006

Ce serait donc de l'amour ?

Dans ma voiture cet après-midi, le ventre noué avant d'aller voir mon médecin, j'essayai de me détendre en écoutant la radio. A cette heure-ci, passe une émission que j'aime bien écouter. Elle est constituée de témoignages divers, tantôt humoristique, touchant ou ridicule. Loin du voyeurisme ou du témoignage à sensation, ce sont juste des recueils d'expériences. Cet après-midi donc, un homme parlait, j'avais du mal à me concentrer sur ses propos et en l'espace d'une phrase, il m'a complètement fais oublié cette boule qui me coinçait l'estomac.

Grâce à lui, je sais pourquoi je ne sais pas dire non lorsqu'on me demande quelque chose. Par sa toute petite phrase perdue au milieu de tout un témoignage, il a réussi à me faire prendre du recul. Dire non est quelque chose qui m'est particulièrement difficile. Ce qui m'a toujours étonnée, c'est que je suis capable de dire non à un inconnu alors que je suis incapable de dire non à quelqu'un qui m'est familier. Ainsi j'use de ruses diverses pour ne pas avoir à dire non. L'anticipation est une arme redoutable. Lorsque je sais que quelqu'un va me demander quelque chose, je m'arrange toujours pour lui faire comprendre avant qu'il ou elle me pose la question que je ne suis pas libre ce jour là, que je n'ai pas de voiture ou que j'en ai besoin etc...etc... (petite interlude personnelle « L » fait pas ta vipère sur ces derniers mots). J'ai tout à fait conscience que ce comportement est détestable et j'essaie de changer. Mais pourquoi je n'arrive pas à dire non ?!? Cette unique phrase, qui a été dites à la va vite, dans un discours qui sans doute était beaucoup plus complexe et intéressant a répondu en partie à cette question.

Il a eu les mots suivants, mots sur lesquels je terminerai ce poste, parce que je ne suis pas la seule à ne pas savoir dire non. Je ne vous livrerai pas ma l'aboutissement de ma réflexion parce que trop personnelle... je vous laisserai faire votre propre chemin...

"lorsqu'on ne sait pas dire non, c'est parce que la demande est pour nous une preuve d'intérêt et d'amour"

mardi, septembre 05, 2006

On cuisine ?

Quand il fait pas beau, on cuisine... Je vous propose donc une recette que je fais régulièrement tirée du site marmiton.org... Le Moulin à vent banane-chocolat...

Préparation : 20 mn
Cuisson : 20 mn

Ingrédients (pour 8 personnes) :

- 4 bananes
- 3 oeufs, jaune et blans séparés
- 150 g de chocolat noir
- 100 g de sucre en poudre
- 100 g de beurre (+20 g pour le moule)
- 60 g de poudre d'amandes
- 1 cuillère à soupe bombée de farine
- 1 pincée de sel


Préparation :

1) Préchauffez le four Th 6 (180°C).
Cassez le chocolat en cubes, faites-le fondre avec un peu d'eau au bain-marie (ou au micro-ondes).
Fouettez les jaunes d'oeufs avec le sucre 1 mn.

2) Mélangez le chocolat fondu avec les jaunes d'oeufs.
Incorporez : - 100 g de beurre ramolli.
- Les blancs d'oeufs légèrement battus à la fourchette (environ 15 s).
- La farine.
- La poudre d'amandes et
- La pincée de sel.

3) Pelez les bananes, coupez-les en 2 dans la longueur.
Placez-les en hélice dans un moule à tarte beurré de 28 cm, côté bombé vers le haut et recouvrez de la pâte.

4) Mettez au four et laissez cuire environ 20 mn ; le coeur du gâteau devra rester à peine cuit.

Laissez refroidir et démoulez délicatement.

J'ai envie de...

L'envie... Maître mot de la société actuelle.

Nous avons envie d'une voiture plus puissante, du dernier né Macintosh, de vêtement de luxe, d'une vie plus agréable, d'un appareil photo, de vacances etc... etc...

Il y a ces envies simple, qui naissent de l'instinct de l'être humain, le besoin de se reproduire, de se nourrir et de nous créer notre univers propre pour pouvoir y évoluer.

Et puis, il y a toutes ces envies que l'on nous crée, que l'on nous impose et face auquelles, nous nous laissons complètement aller. Ce qui est le plus étrange c'est que parfois, on ressent même un malaise intérieur à ne pas assouvir cette envie. Alors que si nous prenions 2 minutes pour réfléchir au bien fondé de cette envie nous nous rendrions compte qu'elle est totalement superficielle.

Dès l'enfance nous faisons face à la société de consommation. Alors que nos mamans nous faisaient de petits plats avec amour, nous sommes entré dans l'air du petit pot. Rapide, goût unique qui calme la faim rapidement, menant fatalement si on ne donne pas la curiosité des saveurs aux enfants à la mal bouffe. Et ou trouve t'on la mal bouffe ? Au Mc Do. Et que trouve t'on au Mc Do ? Une foule de figurines et objets divers selon l'actualité Disney. Et que provoquent ces figurines ? Des envies !!! Envie de consommer encore et toujours.

Je ne suis pas épargnée malgré ces jolis mots et cette prise de conscience que j'étale sur le papier. Avant de débuter cette réflexion, posée sur mon linge de plage, je me disais qu'à l'occasion, si un des marchands qui sillonnent la plage avec leurs babioles diverses passait avec des linges, je pourrais m'en offrir un. Mais pourquoi le linge sur lequel je suis depuis le début de mes vacances ne me convient plus ? Qu'elle satisfaction retirerai-je à en avoir un nouveau ?

La réponse est purement, bêtement et cruellement matérielle.

La réponse découle de mon besoin de consommer ce qu'on me met sous le nez, sans réfléchir, comme si ma génération était dotée d'un nouvel instinct.

lundi, septembre 04, 2006

Une petite pensée

Un petit clin d'oeil pour petiteflo... Voilà le ciel de mes vacances...

Le retour...


M.Pops a marché sur le sable d'une plage de Toscane, en voici la preuve...