lundi, octobre 29, 2012

Une question de goût...






Ce n'est un secret pour personne, je suis une grande gourmande. Malheureusement, depuis le mois de juin, ma gourmandise a mal à l'âme. Petit récapitulatif des faits pour que vous puissiez comprendre.

Au mois de juin donc, une petit grippe a pointé le bout de son nez. Après 10 jours de forte fièvre, je me suis décidée à consulter. Apparemment rien de très grave, il me fallait juste de la patience (dixit monsieur le docteur). De la patience j'en avais, mais lorsque mes yeux sont devenus jaune et que j'ai eu l'impression qu'une barre de métal traversait mon ventre, il a bien fallut se dire que ce n'était pas la grippe. Retour chez le médecin, puis aux urgences et pour finir, une petite hospitalisation. Les deux premiers jours il y a eu beaucoup d'examens, personne ne savait ce qui se passait. Et puis, le verdict est tombé : la mononucléose avec complications ! A mon âge ? Est-ce bien sérieux ?

Le problème, quand le foie est atteint, c'est qu'on a envie de rien. Je ne me suis pas inquiétée au début. Mais, 4 mois plus tard, je n'ai toujours envie de rien. Je continue à manger, mais sans plaisir. Je cuisine des choses qui me font envie et puis lorsque je les manges rien. La plus part des autres symptômes ont disparus, mais pas celui-ci. Il me reste encore quelque coup de fatigue qui me terrassent, mais ils ont gérable. Alors que le plaisir de la nourriture lui, semble avoir disparu.

L'hiver est ma période culinaire préférée. J'aime l'odeur des épices, de l'orange, du thé chaud, des biscuits, des plats qui mijotes dans la cocotte. J'aime les fondants au chocolat, la fondue après une journée à la neige, le papet vaudois qui fait sourire mon cholestérol et toutes ces bonnes choses qui vous font du bien et qu'on a pas envie de manger lorsqu'il fait chaud.

La semaine passée j'ai fais des biscuits, ceux que je préfère, et c'est les enfants qui ont tout mangé. Je me suis donc dit qu'il me fallait de la nouveauté, j'ai donc tenté un cake à la farine de châtaigne. A l'odeur il était plaisant, et au goût, décevant...

J'avoue que ça me déprime, et je ne peux même pas me faire un gâteau doudou pour me consoler...

lundi, octobre 22, 2012

Le temps d'un week-end... (1)

Je vais pour une fois me passer de tout commentaire et vous laisser regarder les modestes photos prises ce week-end lors de notre visite au château de Lichtenstein. Je regrette vraiment de ne pas être une bonne photographe. J'aurai pu ainsi, vous faire partager, toute la beauté du lieu avec les couleurs de l'automne, un soleil radieux et un endroit vraiment féérique. Je comprends que ce lieu ait inspiré quelques écrivains... (cliquez sur les photos pour les agrandir)










jeudi, octobre 04, 2012

La cuisine aux souvenirs...






En préparant ma soupe à la courge ce matin, je pensais à Miss A. qui n'aime pas ça. Je me disais qu'en rajoutant un peu plus de persil, en changeant mes épices peut-être que cette fois elle me dirait "miam ! J'en veux encore".

Et puis je me suis souvenue comme en rentrant de l'école, avec mon bout du nez gelé et une faim d'ogre, j'aimais sentir la chaleur et l'odeur de la soupe en passant le pas de la porte. Je me souviens du plaisir que nous éprouvions ma maman et moi a déguster cette soupe crémeuse pendant que les autres faisaient la tête. Je me suis alors rendue compte, que je cuisine aux souvenirs.

Je peux lier chaque plat que j'aime faire à des gens que j'aime. J'aime le soir me faire des petis oeufs à la coque avec des petites mouillettes au beurre salé et si je l'aime, c'est parce qu'encore une fois ce plat est lié à un souvenir. Celui de ma marraine chez qui je m'enfuyais quand j'en avais marre de mes frères et qui me proposait toujours, pour me réconforter, des petites mouillettes. Je me souviens aussi de sa vinaigrette qui m'arrachait les papilles mais que j'adorais.

Ou encore je me souviens des boules de riz, du risotto, du flan aux oeufs, des endives aux jambon, des lasagnes et bien d'autres encore. Cette simple soupe d'aujourd'hui ma fait comprendre pourquoi, chaque fois que j'entends un "c'est bon", mon coeur se gonfle et pourquoi, j'aime la cuisine.