mercredi, août 29, 2007

On ne fait rien comme les autres...

Il fallait bien qu'un jour la Suisse débatte du sujet. L'Europe autour de nous a déjà prit ses dispositions, à notre tour de nous y coller. Je parle de quoi ? De cette fameuse sucette à cancer, sèche, clope plus connue sous le nom de cigarette. Alors que l'Italie, la Belgique et la France ont pris leur disposition en rendant les lieux publiques, ainsi que les lieux de travail non-fumeur, la Suisse s'interroge.

Comment gérer le problème en faisant plaisir à tout le monde ? Interdire la cigarette dans les lieux publiques mais autoriser les fumoirs. En voilà une idée qu'elle est bonne.... en théorie. Toute cette campagne n'a qu'un seul but, la santé et la fumée passive. Il a été prouvé et nous n'avons plus besoin de démontrer les effets néfastes de la fumée passive. Il me semble donc évident que la cigarette a un impact sur les personnes travaillant dans les lieux où ont fume.

Ainsi donc, il dérange fortement que les lieux publiques soient enfumés pour préserver la santé de ceux qui y travail, mais il n'y a aucun problème à engager du personnel pour travailler dans un fumoir. Ce dernier aura t'il droit à une prime particulière pour risquer ses poumons en tentant de gagner sa vie ?

Chers politiciens ayez les couilles (oui, je dis couilles ce matin, c'est mon blog d'abord !!!) de prendre une décision qui ne soit pas de la demi-mesure, d'être mal-aimé, d'être critiqué. Et moi, pour vous remercier j'arrêterai de fumer....

lundi, août 27, 2007

Le premier jour...

Cette fois ça y est pour de bon. Les angoisses et le stresse étaient à son comble ce matin. Levée à 7h15 alors que ça fait 5 ans que je n'ai plus de réveil. La boule au ventre je me suis mise à préparer ce qui va devenir un rituel. Me pomponner, préparer le déjeuner et en douceur aller réveiller mes 2 amours.

Ce matin donc, Miss A. est partie pour son premier jour d'école. Elle commence sa vie sociale et comme on se fie toujours à ce qu'on a vécu, je m'imaginais la scène avec horreur. Nous savons tous que les enfants peuvent être cruels et je redoute déjà les chagrins parce qu'on se sera moqué d'elle, parce qu'ils n'auront pas été gentils. Mais, elle a su me rassurer, me montrer qu'elle n'était pas comme moi, qu'elle se sentait à son aise en groupe, qu'elle serait probablement leader. Elle n'a montré aucuns signes de réticence envers sa maîtresse et n'a pas du tout été impressionnée. Elle a donc grandit et c'est finalement moi qui souffre alors qu'elle est tout sourire.

Et si je laissais vagabonder mon esprit, j'aurai peur, peur de la perdre, peur du monde extérieur, peur qu'on la brise et qu'on la transforme en mouton, peur de l'accident, peur de la laisser seule, peur de ne plus la protéger et de la laisser en d'autres mains, peur du racket et peur qu'on lui vole son innocence. Je le fais donc taire et ne le laisse pas vagabonder et j'apprends à faire confiance à Miss A. moi aussi je vais apprendre. Apprendre ce que tant d'autres ont apprit avant moi, la partager, la laisser vivre et ne pas l'étouffer.

Mais qui a eu cette idée folle, un jour d'inventer l'école !!!

samedi, août 25, 2007

Daft Hands

Je vous demande juste un peu de patience... Il vous faudra environ 30 secondes avant qu'il se passe quelque chose, mais lorsque ça a commencé on est très vite épaté...


jeudi, août 23, 2007

Hop ! En vitrine la politique !!!

J'entendais ce matin à la radio l'annonce de la reprise de nos fameuses campagnes publicitaires en vue des élections de nos politiciens.

Chaque année s'affiche sourire, cravate, slogan qui font mouche pour rassurer l'éventuel électeur. Comme si un sourire pouvait nous donner envie de voter. Parce que oui, je ne voterai pas pour quelqu'un faisant la gueule, ni pour un chauve ou encore ni pour un barbu. J'ai depuis longtemps perdu l'espoir d'élection en fonction des compétences, donc si ils ne font rien au moins qu'ils soient beaux sa fera plus joli dans la vitrine. Chaque année il y a des affiches polémiques qui font parler. Chaque année ont parle du pourcentage de femme se présentant et on s'insurge, on gronde, on défends les femmes, mais jamais on ne s'inquiète de leur compétence. Enfin bref, pour faire court aujourd'hui je vous propose quelques belles images d'anciennes campagnes publicitaires que j'ai trouvé par-ci, par-là...

mardi, août 21, 2007

Je peux le faire....

Ma maman était peintre et je n'ai jamais eu ce don. Ma tante m'a appris à crocheter elle faisait des choses magnifique, j'ai toujours trouvé ça très laid, je crochetais donc pour utiliser mes doigts mais me débarrassais très vite de mes ouvrages. J'ai tenté le tricot, mais le résultat est loin d'être à la hauteur de mes espérances. Je n'ai jamais voulu faire de la couture à l'école parce que je n'aimais pas ça et je préférai les travaux manuels, sans pour autant arriver à faire quelque chose qui me plaise. Je tente d'écrire, mais il faut être honnête, je suis mauvaise, ma grammaire est nulle, mon vocabulaire peu étendu et je ne parle même pas de mon orthographe. J'aime la photo, mais je n'ai pas l'oeil. Bref, je cherche ma voie artistique depuis longtemps maintenant sans arriver à quelque chose qui me plaise.

A force de chercher et d'échec, je me suis dis que j'avais deux mains gauche et qu'il fallait que je fasse avec. Et puis, il s'est produit ce que je n'attendais plus.

Miss A. va commencer l'école la semaine prochaine. Je cherche donc depuis 1 mois un joli tablier de bricolage sans succès. Les trucs en plastique avec un imprimé des personnages disney me font horreur et ceux en tissus ressemble aux nappes à carreau rouge et blanc dans les restaurants italiens de mauvais goût. J'ai donc décidé de lui en faire un. Hum, sachant que je touche ma machine à coudre une fois par année, je me disais bien que ce ne serai pas chose facile, mais il fallait quand même que je tente le coup. Après l'achat de tissu et du matériel nécessaire, 1 heure devant mon bloc pour tenter de faire un patron et une après-midi à couper et coudre le résultat m'est plaisant. Pour la première fois, je suis fière de ce que j'ai réalisé et Miss A. est charmée par mon ouvrage. Et puis il me restait tout de même passablement de tissus. Je me suis donc dit que j'allais en faire quelque chose. Pour une fois que ma machine était de sortie, autant en profiter. Et là, le charme a opéré. J'ai réussi à faire un sac que Miss A. et moi nous disputons. (la photo viendra plus, mon appareil est en vacances...).

Je n'avais jamais éprouvé cette sensation de satisfaction. Le fait d'être honnêtement content de qu'on a fait. Ce n'était pas de la fausse modestie lorsque je disais que j'étais nulle. Même si mon entourage me disait que ce que je faisais était sympa lorsque je m'amusais à bricoler (collage de serviette, peinture, etc...) je n'étais pas convaincue. Et je suis vraiment surprise, moi qui ai toujours rejeté en bloc la couture, de pouvoir trouver mon bonheur avec ma machine à coudre. Je sais donc moi aussi utiliser mes doigts pour faire autre chose que de me gratter la tête...

lundi, août 20, 2007

La Weeds nouvelle est arrivée...

T'en veux ?

Non ? Et bien tu devrai, ami lecteur, parce que le début de cette troisième saison semble promettre du rebondissement avec une pointe du glauque. Nous glissions déjà dans cette voie là à la fin de la saison 2 et bien il a été jugé de bon ton que de continuer sur cette pense douce et descendante.

Mais cette fois, il semblerait que nous allons devoir faire notre choix entre la Weeds et L'alcool. Jetons nous donc dans les vapeurs de Weeds et j'espère que le voyage sera bon.

samedi, août 18, 2007

En chanson s'il vous plaît...

Quand je n'ai pas envie de penser et de ruminer s'installe très rapidement une chansonnette dans ma tête... Un truc stupide, qui est totalement indépendant de mon humeur. Par exemple ce matin (oui, je fais ça tous les matins parce que je ne veux pas penser dès le réveil) alors que le soleil brillait, alors que Miss A. me faisait ce qu'on appelle entre nous des papouilles j'étais bien, je me réveillais tout doucement avec cette chanson dans la tête :

Pourquoi les gens qui s'aiment
Sont-ils toujours un peu les mêmes?
Ils ont quand ils s'en viennent
Le même regard d'un seul désir pour deux
Ce sont des gens heureux

Pourquoi les gens qui s'aiment
Sont-ils toujours un peu les mêmes?
Quand ils ont leurs problèmes
Ben y a rien à dire
Y a rien à faire pour eux
Ce sont des gens qui s'aiment

Et moi j'te connais à peine
Mais ce s'rait une veine
Qu'on s'en aille un peu comme eux
On pourrait se faire sans qu'ça gêne
De la place pour deux
Mais si ça n'vaut pas la peine
Que j'y revienne
Il faut me l'dire au fond des yeux
Quel que soit le temps que ça prenne
Quel que soit l'enjeu
Je veux être un homme heureux

Pourquoi les gens qui s'aiment
Sont-ils toujours un peu rebelles?
Ils ont un monde à eux
Que rien n'oblige à ressembler à ceux
Qu'on nous donne en modèle

Pourquoi les gens qui s'aiment
Sont-ils toujours un peu cruels?
Quand ils vous parlent d'eux
Y a quelque chose qui vous éloigne un peu
Ce sont des choses humaines

Et moi j'te connais à peine
Mais ce s'rait une veine
Qu'on s'en aille un peu comme eux
On pourrait se faire sans qu'ça gêne
De la place pour deux
Mais si ça n'vaut pas la peine
Que j'y revienne
Il faut me l'dire au fond des yeux
Quel que soit le temps que ça prenne
Quel que soit l'enjeu
Je veux être un homme heureux
Je veux être un homme heureux
Je veux être un homme heureux


Résultat voilà 3 heures que je suis levée et je n'arrive pas à me débarrasser de ce truc. C'est les risques de la technique malheureusement...

Par contre, à coup sûr je communique avec les autres grâce à ça. Si la chanson plaît à Zhomme il va se mettre à la chantonner aussi et il va le faire au boulot, en passant chez sa maman, bref, je suis susceptible à un moment donné de croiser quelqu'un qui l'aurait entendu chantonner l'air de ma journée. J'avoue que je trouve ça chouette est que j'adore ça. Donc chaque journée débute avec une chanson dans ma tête sifflotée sous la douche puis partagée avec mon entourage...

Comment ça n'importe quoi ?

vendredi, août 17, 2007

Violence...

En ce moment j'écoute à la radio une émission sur les violences conjugales. Alors qu'une femme témoigne d'une altercation avec son mari, elle a débuté son récit par une phrase toute bête : "je suis ici parce que j'ai eu un petit soucis avec mon mari". A l'entendre, je me suis dis que c'était probablement une dispute qui avait légèrement mal tourné. Effectivement elle parlait d'un ton léger de tout ça, un peu comme si ça avait été une mauvaise blague. Et lorsqu'à la fin de l'interview cette question tombe : "Etait-il nécessaire qu'on vous sépare" elle a fini par répondre "Oui, sinon je ne serai plus là pour en parler".

Je me suis toujours dis que le moindre geste qu'aurait sur moi un homme serait le dernier. C'est probablement l'héritage laissé par ma maman qui me mettait en garde en me parlant de ses expériences. Ou le fait que mes trois frères ont toujours discrètement fait passé un message à mes amoureux. Ou encore cette bête phrase prononcée par Monsieur Poppins m'expliquant que les femmes n'étaient probablement pas moins forte que les hommes, mais qu'elle baissait les bras trop vite parce qu'elle se pense moins forte.

Quoi qu'il en soit, je refuserai en bloc la moindre forme de violence envers moi. Je peux aimer démesurément, je peux m'accrocher à l'idée d'un bonheur qui ne cessera jamais, je m'imagine capable de n'importe quoi pour l'homme que j'aime, mais il y a deux choses qui me feraient faire mes valises dans la minute qui suit. La première est la violence et ce, quelque soit sa forme, psychologique, physique, économique. Et la seconde est l'adultère, mais là n'est pas le débat.


Je peux être peste, de mauvaise fois, boudeuse, chiante, casse-pied, injuste et j'en passe. Il peut être de mauvaise fois, verbalement me piquer terriblement, claquer les portes, faire la gueule, se murer dans le silence. Quoi qu'il arrive certaines limites ne doivent pas être dépassée. Je ne connais pas un couple qui ne s'engueule pas. On a tous en nous des scènes de violence, mais aucunes ne doit nous faire perdre l'estime que l'ont a de soit ou provoquer une peur de l'autre. Quel regard poser sur un homme qui nous fait peur ? Comment vivre en pensant à la réaction de l'autre, en perdant la liberté de penser.

Je remercie donc qui de droit de m'avoir déposé dans un famille ou 3 frères ont su veiller sur moi et m'apprendre à ne pas me laisser faire. D'être tombée sur un homme qui a tout d'un héros. Et ne pensez pas que seul les femmes subissent des violences conjugales, parce que bien des hommes sont soumis à leur moitié et en souffre.

jeudi, août 16, 2007

Le wish book...

Lors de mes vacances qui me semblent bien lointaine en ce jour de pluie je me suis offert ce que j'ai appelé le Wish book. J'étais à ce moment là convaincue qu'il me fallait inscrire toutes mes envies, mes buts à atteindre parce que je suis de celle qui font presque tout sous l'impulsion. Et ce qu'il y a de pas bien avec l'impulsion c'est que si ce n'est pas réalisé très vite et bien on passe à autre chose. Et puis comme je suis pleines de contradictions, parfois (même souvent) j'ai peur de me lancer dans quelque chose. Ce qui donne à peu près ceci dans ma tête :

- Oh ! je pourrai faire ça, je le réaliserai comme ça et puis j'en ferai ça, je me lance !!!
- Mais je commence par ou et si je n'y arrivai pas, pis je suis probablement trop nulle.

Et le temps que je trouve le courage de me lancer, j'ai une autre idée en tête. Résultat, j'ai beaucoup d'envie qui ne se réalisent pas. Et parfois, ça me mets aussi le moral en berne parce que je me sens nulle et j'ai l'impression que si je m'ouvre, tout le monde pourra le constater.

J'ai donc pris la décision de tout écrire pour ne pas oublier et y revenir à tête reposée. Mais là encore le côté négatif de mon cerveau c'est mis en route. Et si je n'arrivais pas à réaliser ce qui figure dans le wish book et si ce wish book ne devenait qu'un sorte de cahier des désastres illustrant tout ce que je n'ai pas fait. Je n'ose donc pas écrire mes premières envies sur ce satané wish book. Il est encore vide alors que j'ai déjà eu pleins d'idées. Je ressens très fort le besoin de créer quelque chose, et pourtant je n'arrive pas à me lancer et je n'arrive pas à savoir pourquoi.

Comme le dit la chanson : "j'aurai voulu être un artiste..." mais il me manque ce petit quelque chose sur lequel je n'arrive pas à mettre le doigt.

mercredi, août 15, 2007

Envie de rêver....

Mon tendre storm se lance sur la toile avec un blog à image. Il nous fait rêver, il nous rends léger et totalement accro.

Et ça se passe : ici

mardi, août 14, 2007

Chouette, chouette, chouette...

Dans un peu plus d'un mois Heroes sera de retour. Même si j'appréhende un peu une première partie de saison "médiéval" je suis tout de même impatiente de retrouver ceux qui m'ont fait frissonner au début de l'année.... Pour vue que la saison soit meilleure que le dernier épisode de la saison 1.

lundi, août 13, 2007

La nonna...

Alors que je déjeunais ce matin en écoutant les affreuses nouvelles, une info m'a rendu le sourire. Bien que l'histoire ne soit pas drôle dans le fond, bien qu'ils parlaient de quelque chose d'illégal, je n'ai pu m'empêcher d'avoir de la sympathie pour les criminels.

Ils sont deux. Un homme et une femme. Ils faisaient commerce de cocaïne en Italie. Il est adolescent, et elle c'est sa nonna et elle a 73 ans. Mon imagination c'est tout de suite mis en route (alors qu'à cette heure ci en général mes neurones dorment). Et je m'imaginais cette femme veuve, vêtue de noir, les rides creusée de son visage et son expression qui lui donnerai le bon Dieu sans confession. J'imaginais le tout comme dans un film en noir et blanc avec un petit arrière goût de Chaplin. J'imaginai la complicité qu'il y avait entre les deux. Elle qui l'attendait à la fenêtre et cachait la drogue dans son armoire pour le protégé et lui gardant un profond respect et une communication exceptionnelle avec sa grand-maman. C'est plutôt sympa de laisser courir son imagination.

C'est la première fois qu'écouter les nouvelles à la radio me fait cet effet là, je savais que j'étais fleur bleue, mais à ce point là.... j'ai peur....

vendredi, août 10, 2007

La solution de facilité...

Il y a des jours ou il n'est pas facile d'écrire... On a la tête dans les nuages, pas envie, pas d'idée et pleins d'autres choses encore... Ces jours là on meuble... Mais comment meubler quand on a pas d'idée ? On livre sur son blog la première chose qui vous soit venu en tête en vous levant le matin... Chuck va adorer....

jeudi, août 09, 2007

Il pleut, il pleut bergèreuuuuuuuh....

Hier soir, le village presque voisin s'est vu recouvrir de boue et d'eau. La digue qui retenait la rivière a cédé et cette dernière a débordé.

Il y a des semaines et des semaines que nous sommes sous la pluie, les périodes d'accalmie sont trop courte pour assécher un peu tout ça.

Chaque année a son lot de catastrophe, entre la pluie, la grêle qui dévaste tout, il reste dans l'air une certaine crainte. La crainte que la pluie de cesse pas, la crainte qu'avec le temps tout ça devienne encore pire. D'ailleurs, ce n'est même pas une crainte, tout le monde sais que ça va empirer et pourtant on reste là, la bouche ouverte sans bouger.

Même les écologistes ne se battent plus, ils se disent que plus vite on ira dans le mur plus vite nos autorités feront quelques choses. Et cette digue qui a sauté hier soir en est le meilleur exemple. Depuis des années maintenant cette digue est mise en cause et il est demandé à ce qu'elle soit changée... Mais non, les autorités préfèrent amasser l'argent de la vente de terrain au lieu de régler ce problème. Hier soir, la nature l'a réglé pour nous.

J'ai donc une pensée pour tout ces gens qui ont vu leurs maisons dévastées et leurs souvenirs emportés. Même si leur vie est sauve, j'imagine que tout ça doit être un vrai cauchemar à vivre.

mercredi, août 08, 2007

Pas trop sucré, pas trop salé, pas trop gras....

Voilà un joli slogan pour faire de la prévention contre l'obésité chez les enfants non ?

Depuis quelques temps, je vois fleurir dans mon environnement visuel de la publicité sur ce sujet. Il semblerait que les Suisses grossissent et que ça en devient inquiétant. Ainsi, on insiste sur le fait qu'il faut manger 5 légumes et fruits par jour et on nous sensibilise à l'obésité en placardant nos murs avec des affiches qui je dois l'admettre ne passent pas inaperçue.

N'ayant pas de télédistribution, je n'ai quasiment plus accès à la pub par ce média là. Et pourtant hier, alors que je déposais Miss A. chez sa grand-maman, je me suis arrêtée deux secondes devant la boîte à image (histoire de voir ce qui était présenté à Miss A. lorsque grand-maman gérait les programmes). Et j'ai découvert cette pub. Une courgette/concombre nous présentait du sel, du sucre et une plaque de beurre en s'exclamant: "pas trop sucré, pas trop salé, pas trop gras". Le temps de me dire que les français avaient eux aussi des problèmes de poids, la pub suivante venait complètement perturber ma réflexion. Un petit singe venait vanter les mérites de ses céréales chocolatée, suivie d'une pub Mcdo. Ah ben, si c'est pas jeter de l'argent pas les fenêtres ça !!! Parti d'un but noble, nous avons des efforts complètement ruiné parce que la prévention fait pale figure face aux grandes marque avec leur petite pub.

J'ai ensuite demandé à Miss A. comment elle avait trouvé la pub et ou se trouvait le sucre, le sel et le gras. Après une première réponse non satisfaisante : "ben ! à la télé !!!" j'ai un peu creusé tout ça. A part les bonbons, je n'ai peu obtenir aucun autre aliment. Cette pub à donc largement manqué sa cible.

La prévention contre l'obésité (et bien d'autre aussi) manque cruellement de moyen face à l'industrie alimentaire. Je me suis donc demandé pourquoi les cours que j'avais lorsque j'étais à l'école et qui touchait l'alimentation ont été annulé. Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres pays, mais en Suisse, il y avait des cours pour nous apprendre les valeurs de chaque aliment, pour apprendre à gérer les quantités, apprendre à cuisiner enfin bref, des cours qui nous sensibilisaient à tout ça. Malheureusement, ils n'existent plus. Et je me dis qu'au lieu de s'épuiser à passer par un média, pourquoi ne pas revenir à la base et éduquer nos enfants clairement. Parce que les messages fun à la télé c'est bien sympa mais c'est pas toujours clair.

mardi, août 07, 2007

Babel


Il y a des films desquels on ne ressort pas indemne. Babel fait partie pour moi d'un de ceux là. Alejandro Gonzalez Iñarritu m'avait déjà conquise avec 21 grams mais là, il m'a définitivement donné envie d'en voir beaucoup plus. Ainsi, la semaine prochaine Amores perros sera miens.

Le sujet de Babel est tortueux, plusieurs protagonistes qui ne se connaissent pas et qui pourtant vont voir leur vie changée en raison de l'action des uns et des autres. Ce film dont le nom est évocateur, tire sur chaque pierre qui a fait le mythe de Babel. Ainsi, nous retrouvons un dénominateur commun qui bien qu'important reste en retrait. La tour est représentée par l'arme à feu autour de laquelle chacun gravite. Nous nous retrouvons face à différentes cultures qui bien que simpliste dans le développement sont très bien exploitées. Et le tout filmé avec une grande finesse. Parce que bien violent par son propos aucunes émotions ou actes est sur-joués ou trop appuyés. J'aime beaucoup cette vision qui me semble très latine. Je retrouve dans le cinéma italien, espagnol ou encore mexicain comme c'est le cas ici, une sensibilité que les français et les américains on perdu. Il n'y a pas de chasse à l'image forte, on accentue pas la violence on la montre tel quelle sans pour autant faire de la surenchère. Le film en ressort grandi et il laisse un arrière goût qui nous laisse pensif.

Quand à la prestation des acteurs, il n'y a rien à redire. Ils sont menés avec force. Brad Pitt pour une fois n'est pas utilisé pour son physique de play-boy, on le retrouve avec des rides, avec des doutes et j'avoue qu'il m'a bluffé. Et mon coup de coeur et bien évidemment tourné vers Cate Blanchett qui est fabuleuse et bien loin de son rôle d'elfe ou de femme enceinte dans Life aquatic. Elle rayonne, elle nous prends aux tripes, elle est éblouissante.

J'aime, je conseille donc...

lundi, août 06, 2007

Dur, dur d'être une maman...

Lorsqu'on annonce au monde qui nous entoure la naissance d'une petite poussette, tout le monde se réjoui, se fend d'un large sourire et nous félicite. Mais personne ne vous dit que ça va être dur, qu'il y aura des jours difficiles et qu'il n'y a aucune garantie pour que tout coule comme un long fleuve tranquille.

Samedi soir, alors que je rentrai d'une après-midi entre fille, il m'est arrivé mon pire moment de maman. Jusque là, tout avait toujours été. Miss A. est une enfant certes vive, mais elle reste adorable (parfois). Elle semblait particulièrement excitée après le repas, mais comme elle est dans une phase un peu "excitée", je n'y ai pas prêté plus attention que ça. Et c'est là qu'a été mon erreur, mon énorme erreur.

Alors que j'étais sur le balcon, j'ai entendu un énorme boum. D'instinct, avant même d'entendre les pleurs, je savais que là c'était sérieux et qu'on ne s'en sortirai pas qu'avec une bosse. J'avais raison, puisque de retour dans le salon je l'a retrouvais dans les bras de son papa avec l'arcade explosée. Le sang recouvrant largement la plaie, je n'ai pas pu voir les dégâts tout de suite. Après avoir fait pression quelque instant, je découvrais la large entaille sur toute la longueur de son sourcil. Le temps de dire, "on part" et nous étions à l'hôpital. 3 heures plus tard, Miss A. était dans son lit endormie avec 5 points de suture et moi je commençais à réaliser.

Et c'est là qu'on se culpabilise et qu'on ne se trouve aucune excuse. Tout ça, bêtement parce que je n'étais pas là. Elle ne saute pas sur le canapé lorsque je suis près d'elle. Et je me retrouve donc avec ma culpabilité, marquée sur son visage pour les années qui vont suivre et même pour toute sa vie. Peut-être en rirons-nous plus tard mais même si j'ai le sourire aux lèvres à ce moment là, je sais que mon coeur lui sera piqué. Pendant quelques minutes, je n'ai pas "joué" mon rôle, pendant quelques minutes je n'ai pas été maman. Je te parais sans doute extrême ami lecteur, mais mon ressenti est celui-là pour l'instant. Depuis que Miss A. est là, je ne me suis occupée que d'elle avec l'impression de le faire plus ou moins bien, mais ce qui est arrivé samedi soir est clairement un échec et remet en cause mes capacités.

Alors bien que très vite j'aie pris conscience du fait que c'était dur d'élever un enfant, je mesure encore plus de poids de ses mots aujourd'hui : dur, dur d'être une maman.

samedi, août 04, 2007

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhh....

(court métrage découvert suite à un article sur Parano.be)

Une petit conte de fée pour les adultes ça vous dit ? Tremblez ami lecteur... et ensuite passez un très bon week-end et à Lundi...


vendredi, août 03, 2007

Le rien, c'est pas possible ???

Il m'arrive parfois d'imaginer un monde qui serait à l'opposer de 1984 ou du meilleur des mondes. Un monde ou la consommation serait diminuée et alors, je m'amuse à me demander ce que feraient les gens.

Je me suis fais cette réflexion lors de la fête nationale. Alors que ça devait être un jour férié pour tout le monde, certains commerces n'ont pas respectés ce congé et de plus en plus ils ouvrent le dimanche. Ainsi, chaque petits citoyens se sent en sécurité au cas ou il a besoin de quelque chose.

Les congés par canton me fascinent aussi. Alors que notre canton (protestant) n'est pas en congé et que notre voisin (catholique) l'est, nous voyons naître un petit convois de véhicules du canton voisin se diriger vers nos centres commerciaux. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond là-dedans non ?

Et profiter d'un jour de congé pour rien faire, ne rien acheter, aller se promener, écouter chanter les oiseaux c'est pas possible ? Non, il faut, faire les courses dans un autre canton pour éprouver du changement, ce noyer dans la foule pour pouvoir râler le soir en disant qu'il y avait trop de monde, surtout ne pas sourire à la caissière parce qu'on en a plein les pattes de faire la queue, terminer sa journée sur les rotules dans un bouchon pendant 1 heure. Et même si ça se plaint et même si c'est pas content, ça reviendra la prochaine fois.

Que ferait les Suisses si rien qu'une journée ils ne pouvaient pas consommer. Redécouvriraient-ils nos paysage, prendraient-ils le soin de penser à quel point on est dans la "m" et qu'il faut que ça change, aimeraient-ils leur reflet dans le miroir et arriveraient-ils à oublier rien qu'une seconde le monde de fou dans lequel on vit ?

Certes ce serait une journée de deuil pour les commerçants, et nos politiciens auraient peur. Parce que c'est à ce moment là dans les romans que l'être humain ayant enfin le temps de penser, réalise et organise sa révolution.

jeudi, août 02, 2007

Partie de rougeole...


Depuis quelques temps maintenant, je ma balade sur le site Sujets d'actu. Bien qu'ils manquent de monde pour l'animer, les personnes qui l'animent sont d'une gentillesse extrême et j'ai enfin l'impression d'avoir des interlocuteurs intelligents quant aux réponses qu'on peu obtenir sur un sujet.

Je vous le conseille donc et surtout, ne vous contentez pas de lire, mais participez.

Ainsi, hier, pendant ma lecture journalière, j'ai découvert la pratique de "rougeole partie". Oui, oui, vous avez bien lu. Après les soirées pyjama entre copine il y a les soirées attrappons-tous-la-rougeole.

Alors revenons un peu sur la rougeole. Les symptômes sont une forte fièvre, l'apparition de plaques rouge sur la peau, toux, diarrhée (plus ou moins sévère) et elle est extrêmement contagieuse. Jusque là finalement nous avons l'impression que c'est une bête infection infantile et que tout les enfants passent par là. Et bien non, parce que la suite est beaucoup moins drôle. La rougeole peu provoquer des pneumonies, des encéphalites, la cécité et pour finir le décès. Et n'allez pas croire ami lecteur que le cas ne sont pas si courant que ça, parce qu'il semblerait un retour de cette dernière en Suisse et l'année passée c'est l'Ukraine qui a subi une épidémie avec dans les 6 premiers mois l'annonce de 38'000 cas. Et je ne vous parle ici que de l'Europe, puisque dans les pays en voie de développement la rougeole et une des première causes de mortalité infantile.

Alors chers parents, si vous pensez ne serait-ce qu'une seule seconde à faire subir cette bêtise à vos enfants, prenez un marteau, tapez sur votre doigt et pensez à autre chose.

mercredi, août 01, 2007

Sur nos monts quand le soleil...

Quoi ? Ce titre ne vous dis rien ? Il vous intérrogationne (j'adore ce mot, et pour rendre à césar, c'est notre conseillé national Mr Couchepin qui est à l'origine de ce mot) ?

Mais enfin !!! Ce sont les premières paroles de l'hymne nationale Suisse. Oui, ça fait bizarre, parce qu'il faut bien reconnaître que nos petites oreilles ont plus souvent tendance à entendre "Aux aaaaaaaaaaaaarmes citoyens" ou encore "Italiiiiiiia, Italiiiiiiiiia" chanté par de beaux mal lors que match de foot. Mais la Suisse à un hymne, elle le chante aujourd'hui, et de tout son coeur. Parce qu'il y a fort longtemps sont nés les premiers cantons qui font de la Suisse ce qu'elle est aujourd'hui.

Un pays ou lorsqu'on se promène le 1er août on entends des gens hurler leur joie en passant à côté de vous en voiture. Et ils ont des mots charmants pour le faire, ils tendent le bras en avant comme pour vous saluer et vous lance un bonjour en Suisse Allemand (je suppose, j'avoue ne pas avoir bien compris) : "Heil Hitler".

Un pays ou nos coeurs son tellement réjoui, qu'il faut parcourir pendant 1 heure un magasin pour découvrir un minuscule stand tout caché derrière les caisses pour avoir un lampion. Rhaaaaaaa ils ont le sens de l'humour les commerçants chez nous. Ou alors, comme au mois de septembre on trouve déjà des articles de Noël peut-être que j'aurai dû regarder au mois d'avril pour mes feux d'artifice....

Arf, mais tout cela n'est pas bien grave, parce que ce soir nous oublierons tout, nous entonnerons :

"Sur le monts quand le soleil..."

Puis, à la fin de cette phrase on ira se boire un coup de blanc et se manger une saucisse, parce que personne ne sait ce qu'il faut chanter après avoir dit ces quelques mots.