vendredi, septembre 18, 2009

Muse génie ou non ?

On se la joue Malkovich ? Bienvenue dans ma tête....

Vous entendez le son d'un piano (Exogenesis part 3). Si vous êtes moi, vous êtes bercée, touchée profondément par le seul instrument qui ne vous laisse jamais indemne et qui vous donne des frissons, le piano. Là dessus, progressivement viennent se greffer des instruments à cordes qui donnent à l'ensemble de la poésie suivis de la voix d'un homme que vous écoutez depuis longtemps maintenant.

La musique s'arrête et pendant un instant une foule de mot tente de décrire ce que vous venez d'entendre : "génie", "copieur", "magie", "Wouaaaaaaaou", "ou pas", "classique".

Maintenant sortez de ma tête que je vous explique ce que vous avez vécu...

Si au premier abord, l'album de Muse paraissait dérangeant et décevant après une écoute approfondie et au calme, le ressentit et tout autre. Il y a dans cet album une tonne de référencesm j'ai par moment oublié que j'écoutais Muse. Il m'a semblé entendre Queen, Bach, j'ai eu des images d'Audrey Hepburn, de cinéma noir et blanc et le tout monté en patchwork.

Alors par moment il semble incohérent et puis, on replonge et on savoure. J'aime bien l'idée que je me suis faite qu'ils aient voulu rendre hommage à notre culture passée. Beaucoup de choses dans cet album nous ramènent aux années 80. J'aime aussi l'image véhiculée par cet album : "They will not force us, They will stop degrading us, They will not control us, We will be victorious" Rhaaaaaa 1984 quand tu nous tiens !

Je sais, beaucoup diront que ce n'est pas du Muse, mais finalement, avec un titre comme "Resistance" il ne pouvait pas faire un album qui corresponde a ce qu'on attendais d'eux. Il fallait qu'ils nous surprenne. Arrêtons de toujours vouloir cantonner les artistes dans leur genre, gardons J.-J. Goldman pour ça et laissons les autres faire ce qu'ils veulent.

Merci Muse d'avoir osé...

jeudi, septembre 17, 2009

Journal d'une apprentie Joggeuse (2)

A y est, c'est fait... je suis arrivée à la fin de mes séances de Jiwok.... et le résultat ?

Et ben je cours 30 minutes sans m'arrêter et j'en suis super fière ! Je vous passe les détails de chaque séances c'est ennuyeux à souhait. Mais c'était dur, surtout les 3 dernières séances.

Lors de cette expérience, j'ai appris deux choses. Premièrement, si on veut, on peut. Oui, j'étais motivée après cet été ou mon maillot dessinait des plis disgracieux sur mes hanches en s'enfonçant, beurk. J'avais l'impression d'être faite en slim et je ne le supportais pas. Alors je n'ai pas perdu de poids, parce qu'après 30 minutes de course je suis capable de manger une maison et tous ses habitants. Mais quand je marche, je n'entends plus dans ma tête les "boïng, boïng" raisonner à chacun de mes pas en accord avec le mouvement que font mes fesses. Bref, je voulais le faire et je l'ai fait. Et puis j'avoue, c'est un peu une victoire sur moi-même cette histoire et ça fait du bien.

Deuxième chose apprise, une fois qu'on est dedans, on devient vite accro. Le fait de courir est vite devenu pour moi indispensable. Ma demi-heure de paix. Là ou j'écoute la musique que je veux et ou je peux penser sans jamais être interrompue par des "on mange quoi ce soir ?", "j'ai soif", "mamaaaaaaaaan ?", "t'as fait ci", T'as fait ça". Ça me donne presque envie de commencer l'entraînement pour aller courir une heure. Non seulement j'ai la paix, mais c'est un exutoire. Depuis que je cours, je fais moins de cauchemar et c'est agréable de les voir s'en aller petit à petit. Lundi après avoir éprouvé une grosse colère, je suis allée courir. Mon rythme était plus rapide, je sentais bien que je m'épuisais et que j'épuisais ma colère en même temps, j'ai même pleuré de rage en courant. Arrivée à maison, j'avais régler mon problème et je me sentais tout à fait prête à l'affronter.

Finalement, courir c'est un peu ma thérapie. Alors si en plus ça peut me faire la cuisse ferme, je ne vais pas me plaindre non ?

Pari réussi donc ! Prochain défi ? ... ben heu... je sais pas, mais si je trouve, je ne manquerais pas de vous en parler.

mercredi, septembre 16, 2009

Mary teste les perles de lait au litchi...

J'aime bien mettre dans mon panier de nouvelles choses et je n'ai peur de rien au niveau du goût, donc je me laisse tenter facilement par la nouveauté.

Ce qui m'a tenté cette semaine dans mon rayon frais ? Les Perle de Lait au Litchi. Miss A. et moi vouons un culte aux litchis, je n'ai donc pas pu résister. Je ne suis pas particulièrement séduite par les Perles de Lait aromatisé en général, le citron et la noix de coco ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable, ni stracciatella non plus. Malgré tout, les "nature" restent mes yaourts préférés. J'aime la texture, la légèreté, un peu moins les calories, mais on s'en fou. Et puis, Perle de lait a un argument de choc pour moi, ils ne mettent pas de fruit dedans. Pas de truc immonde croustillant/collant/gluant, non... c'est tout lisse, comme j'aime.

Bref, hop, dans mon panier. Arrivée à la maison, je lance fièrement à Miss A. "tu veux un yaourt au Litchi ?", joie est petites étoiles ont illuminés son regard, elle était déjà conquise ! Et puis, j'ai plongé la cuillère dans le perle de lait et telle un maman oiseau, j'ai enfourné le tout dans la bouche de Miss A. qui quasi instantanément a perdu toute lumière dans les yeux et a lancé un . "mmmmaisss chai pas bon beuuuuarkk".

J'ai donc à mon tour goûté ce qui, du coup, me semblait une moins bonne idée. Effectivement, ça le fait pas. Le goût du litchi est bien présent, j'aime. Le goût du perle de lait est bien présent aussi, j'aime. Les deux mélangés, ben c'est pas bon. C'est écoeurant, l'acidité du litchi vous reste dans la bouche, même si la texture est agréable, on se rends vite à l'évidence, non, le litchi et le yaourt ne font pas bon ménage !

Bien essayé pourtant...

mercredi, septembre 09, 2009

Chère Suisse, quand deviendra-tu méchante ?

Je ne peux pas passer à côté du conflit entre la Lybie et la Suisse. Je me sens un peu obligée de m'excuser pour la Suisse, bien que je ne comprenne absolument pas son attitude.

En Suisse, l'homme politique passe son temps à s'excuser. Il fait de jolies courbettes, parle poliment, attends qu'on lui donne la parole pour s'exprimer. Il est donc parfois fort surpris lorsqu'on lui fait des incivilités et perds pieds. L'homme politique Suisse ne s'attend pas à ce qu'on lui refuse un accord, il est prêt a discuter de chaque mot pour pouvoir faire plaisir à tout le monde, et ça peut durer longtemps. Et pour finir, l'homme politique Suisse adore la paperasse et les procédures diverses et surtout, les respecter. Oui, l'homme politique Suisse et mou, gentil et veut juste arriver à la retraite assez vite pour ne pas avoir à faire face à une grosse histoire qui pourrait nuire à sa réputation.

Alors, quand ce dernier rencontre la copie conforme de Jack Torrance, il se met à paniquer et fait comme une fourmi. Il court dans tout les sens en disant n'importe quoi, tente de réparer les dégâts et s'excuse d'exister et se plie à pleins, pleins d'exigences pour que le fou parte et se fasse oublier. Malheureusement, le fou, lui, trouve ça rigolo, les petites fourmis. Alors il se joue de l'homme politique et lui, il comprends pas.

Là-dessus, on rajoute une couche de médias qui, comme d'habitude pointe du doigt tout ça avec beaucoup de sévérité et on entends des aberrations du genre "mais que va t'on penser de la Suisse maintenant ?". Bien sûr, alors qu'on est menacé par un fou, que deux vies sont en jeu, on pense à notre réputation... et des solutions ? Non ?

J'aimerai parfois, que l'homme politique Suisse se rende compte qu'il a des atouts et qu'avec beaucoup de respect, il pourrait demander au grand fou de bien vouloir revêtir sa camisole de force et de s'occuper de ses poux. Après tout, nous avons une usine Tamoil, qui ne respecte pas les lois, pourquoi ne pas la fermer ? Mmmm, des comptes en banque Lybien ? Et si on bloquait les fond le temps d'une petite enquête qui pourrait durer, je sais pas moi, 1000 ans ? Y a t'il un autre Pays qui voudrait de nos sous pour leur pétrole ?

Allez, messieurs du conseil fédéral et cher président, montrez-leur que Guillaume Tell n'était pas le seul homme à ne pas trembler devant l'adversité !

Marketing pour les hommes....

Je reçois très souvent de la pub faites pas une chaîne de pharmacie/parfumerie bien connue. D'un oeil distrait, je fais défiler les pages et puis, le tout fini dans la poubelle à papier.

Voilà quelques temps maintenant que quelques feuillets ont étés rajoutés pour les hommes, afin qu'eux aussi, puissent entrer dans la ronde de la cosmétologie. Je trouve ça très bien qu'un homme se prenne en charge et qu'il nous épargne le côté nature-pellicule-peau qui pèle. Par contre, la pub... peu encore mieux faire...

Par exemple :


Dans ce catalogue, notre beau Dr Dereck (sans Meredith enfin !) se retrouve en photo sur une page titrée : "la beauté fait du bien aux mâles" Moui... en même temps, la beauté ne s'achète pas non ? Bref, en-dessous de se cher Dereck, nous retrouvons 3 produits :

n°1 le Gel crème Dépilatoire : J'avoue que j'aime bien les torses imberbe. Les cyclistes s'épilent les jambes et c'est un peu à la mode cette chasse au poil chez l'homme. Il est d'ailleurs écrit dans le descriptif "pour toutes les parties du corps". Mmmmm... je sais pas vous, mais moi, un homme épilé tout partout, ben ça me ferait peur/rire.

n°2 le super glamour Coupe-Poils de Nez et Oreilles de Babyliss. Juste en dessous de la photo de Dereck. C'est à vous dégoûter de trouver cet homme sexy. Parce que depuis que j'ai vu ça, j'imagine Monsieur devant la glace de sa salle de bain à la chasse au poil de nez. Glamour à souhait. De quoi accéder à mon fantasme d'avoir deux salles de bain, une pour lui, une pour moi. Comme ça Il peut, se gratter les fesses, se tritouiller ses points noir, mettre des poils partout et moi, je peux mettre des jolies bougies, entreposer joliment mon maquillage, me faire des masques etc...

N°3 le Déo Control Poudre de Scholl. Dans le descriptif il nous est fait mention d'"odeurs unique en son genre". Miam non ?

Alors je ne sais pas si ce genre de pub attire les hommes qui ont des odeurs unique en leur genre ou des poils de nez qui ont besoin d'être coupé de manière circulaire, mais il est évident que pour une femme, ce genre de chose tue complètement le glamour !

Alors me direz-vous, et les pub pour les tampons c'est glamour peut-être ? Je vous demanderai en guise de réponse de bien vouloir regarder les photo ci-dessous...

Pub faites par des hommes pour vanter les mérites d'un rasoir. Ils sont tellement photoshopé qu'on dirait des bébés, ils ont l'air d'andouille pis... c'est qui le type de droite ?





Cette fille est probablement photoshopée, mais on s'en fou parce qu'on le voit pas, elle n'a pas l'air d'une andouille, elle n'est pas connue, mais elle sait très très bien vendre des serviettes hygiénique non ?



Au final, messieurs du marketing pour homme retenez deux choses... les filles elles s'en foute de voir Federer vendre un rasoir, de savoir que les hommes ont des odeurs particulière. Elles veulent du glamour... Comment ? Vous vous en foutez, ça s'adresse aux hommes... C'est qui qui va faire les courses en général ?

mardi, septembre 08, 2009

Coastal Sents...






Ça fait un petit moment que j'en ai envie... que je la regarde de loin... et puis d'un peu plus près... du coup lorsque Miss L. en a eu envie aussi, ben j'ai craqué... A moiiiiiii la palette Coastal Sents !!!

Voilà donc quelques essais réalisés ce soir et je ne compte pas m'arrêter là. Je vais pouvoir m'amuser à illuminer un peu le bleu terme de mes yeux.


P.S. : cliquer sur les photo pour agrandir...

vendredi, septembre 04, 2009

Toujours, toujours, oui, toujours être copain avec le paysan...

Lorsque je suis arrivée dans mon village, la première personne que j'ai rencontrée était le paysan. Un type un peu bourru, très bavard, un peu vantard, mais très sympa. J'ai accroché tout de suite et j'étais ravie lorsqu'il me parlait des "cons de citadins" qu'il ne m'inclue pas dans ce groupe. Bon, il faut dire aussi que la première question qu'il m'a posée a été : "tu es Suisse ?", lorsque je lui ai dis que oui, lui et moi, on est devenu copain. Non, malgré ce que vous pouvez penser, il n'est pas raciste, parce que des qu'il y a un étranger dans le village, il se précipite pour discuter et je ne l'ai jamais entendu dire de méchanceté sur les "non-suisse".

Bref, dans mon village, on a tout intérêt à être copain avec lui. Parce que si tu n'es pas copain avec lui, tu risque de voir tes plantes mourir sans raison (parce que la nuit il vient faire pipi dessus), tu risques des oppositions à la construction de ta maison, de te faire insulter et j'en passe...

Pour l'instant, j'habite à côté de son tas de fumier, et tout les jours, avec Mr E. on va faire coucou au vache et on discute un peu. Comme je n'ai en tête que mon déménagement future, on a un peu discuté de ça hier. Et ben ça m'a fait beaucoup de bien, j'ai entendu des mots comme "connard, dégueulasse, il ne l'emportera pas au paradis et celui-là, je vais le faire chier". Ben oui, lui aussi avait déjà eu à faire à mon propriétaire, qui semblait ravi de vivre à la campagne, mais n'en supportait pas les inconvénients (l'odeur des vaches, les cloches des vaches, les bouses de vaches) et ils avaient donc déjà échangés de fort jolis mots vous vous en doutez. Con de citadin !

J'adooore mon voisin et je me réjoui d'avance de voir emménager le futur locataire.

Signé : M.Pops, la peste...

mercredi, septembre 02, 2009

The Ghost and Mrs Muir...

Mr J. et moi avons un point commun, le cinéma. Et comme je suis à des années lumières de ses connaissances, il me fait souvent découvrir des films que je ne serais pas allée chercher toute seule. Le dernier en date ? The Ghost and Mrs Muir, n'allez pas chercher dans les sorties du mois, ma maman avait 5 ans quand ce film est sorti.

Lorsque Mr J. m'en a parlé, il a utilisé des termes qui ne pouvaient que me séduire : poésie, magnifique, fantôme, amour. Bref, je pensais voir un film bien fleur-bleue, youhouhou, sortez les Kleenex.

Et bien non. Pourtant, tout est là pour nous tirer les larmes et nous faire un film bien kitch, un Ghost des années 40. Mrs Muir, veuve depuis 1 an cherche une maison pour emménager avec sa fille et sa "bonne". Elle trouve son bonheur dans un vieille maison hantée par un Capitaine. La suite, on pourrait presque la deviner. Il se découvre, une petite embrouille pour faire passer le temps et hop, on emballe tout ça à la fin dans un joli noeud rose pour que tout le monde soit content. Et bien non, non, non, on parle d'un film de 1947, pas d'une comédie romantique des années 80-90. Nous n'avons pas non plus à faire à un film lourd, ou on attends le baiser final pour être content, non, ce film, distribue des petites perles qui nous porte jusqu'au générique de fin sans jamais s'alourdir.

Ce film est une petite merveille. A ceux qui comme moi aiment les belles histoires d'amour portée à l'écran par d'autres actrice que Meg Ryan, jetez-vous sur ce film. C'est tendre, c'est poétique, c'est un vrai moment de bonheur dont on ressort heureux.

mardi, septembre 01, 2009

J'angoisse...

Ben voilà... il fallait bien que ça arrive un jour, ma bulle tremble. Heureusement pour moi, ce n'est pas les occupants qui sont touchés, mes les mûrs.

Lorsque Mr E. est né, nous étions bien à l'étroit dans la bulle précédente, nous devions donc trouver une alternative. Heureusement (malheureusement en fait) pour nous, un voisin nous a gentillement proposé de nous prêter la sienne pour un temps. Il nous a assuré que nous pourrions rester aussi longtemps que possible, que lui, il en avait rien à fiche de cette bulle parce qu'il en avait une deux fois plus jolie ailleurs. On a quand même insisté sur le fait qu'on voulait une bulle pour longtemps et lui a insisté sur le fait qu'il n'y avait pas de problème.

9 mois plus tard, ou on achète ou on déménage ! Il nous demande de partir pour installer son fils dans cette bulle ou alors de lui acheter la maison à un prix indécent. En plus d'être franchement dégoûtée par son comportement, il faut maintenant que nous trouvions une autre bulle. Alors oui, nous avons 1 année pour trouver une autre bulle, mais dans un petit village comme le notre c'est pas facile.

Je n'ai pas envie de partir du village parce que j'y suis enfin bien. Parce que Miss A. vient de commencer ici l'école alors qu'on s'est cassé les pieds pendant 2 ans avec le bus. Parce que j'y ai des amis auxquels je tiens. Et parce que je veux pas partir tout simplement.

Du coup, comme je suis du genre obsessionnelle, je ne pense qu'à ça, je ne rêve qu'à ça. Je nous imagine donc à la rue, ou dans un tout petit studio dans un immeuble pourri avec des voisins cons et je ne vois que le côté négatif des choses.

Pour la première fois de ma vie, je me sentais bien à quelque part, nous avions la chance d'avoir un joli chez nous, d'y vivre seul, sans voisin, sans moisissures, sans problèmes.

Une chose est sûre, la location, c'est fini pour nous, marre des propriétaires qui ne respectent pas leur locataire.

Voilàààààà c'était le poste qui fait du bien, ou je raconte rien de particulier mais ou j'expose mes misères...