Ce titre pourrait évoquer un épisode d'Heroes, mais il n'en est rien. Non, rien de superficiel à dire aujourd'hui sur mon blog. J'ai envie de faire quelque chose que je n'ai pas fait jusqu'ici, vous parler un peu de moi.
Je m'étais pourtant jurer de ne pas le faire et de vous épargner mes crises existentielles, que ma vie à l'écran semble rose quoi qu'il puisse se passer au-delà. Mais ma situation fait partie d'une réflexion que j'aimerai vous livrer, je vais donc aujourd'hui me permettre de personnaliser mon texte, d'avance excusez-moi, ça ne se reproduira pas de sitôt....
Depuis quelques temps maintenant il y a cette douleur, cette petite douleur sournoise qui c'est installée au creux de mon ventre. Je me suis d'abord dit que je l'apprivoiserai, que je l'a ferai mienne et que je finirai par l'oublier. Mais cette douleur fait ressurgir le passé, elle est donc trop lourde à porter.
Le jour de mes 24 ans, j'apprenais que ma maman souffrait d'un cancer incurable du côlon, que ses jours étaient comptés et que je l'a perdrai probablement dans moins d'une année. Je l'ai perdue 5 mois plus tard. 5 mois à tenter de comprendre pourquoi elle ne c'était pas soignée, 5 mois à lui pardonner cet acte égoïste, 5 mois passé à lui dire ou lui montrer tout les jours qu'elle m'était importante. Et puis, 6 ans plus tard, je me retrouve avec cette douleur qui me ramène à elle et je fini par craquer et ne pas faire ce qu'elle aurait fait. Je vais voir le médecin, quelque soit mes craintes, je vais aller le voir. Je tremble donc à l'idée des résultats qui tardent à venir. Parce qu'il faut un examen de plus, parce qu'on ne sait pas très bien ou chercher. Et hier, nous avons enfin eu un début de piste, rien de définitif, mais une piste quand même. Il me faudra encore un dernier examen pour être sur. Et à partir de ce moment là, je me prends le passé en pleine figure...
Je me mets à penser au parcours de ma maman, je commence à me dire que je passe par ou elle n'a pas osé passer. Que cette maladie est héréditaire et qu'elle en a peut-être souffert et que si elle avait juste discuté avec son médecin elle aurait pu être sauvée. Après tant d'année, alors que je croyais avoir fait mon deuil, je me rends compte que je n'avais imputé la faute qu'à ma maman. Alors que derrière tout ça, il y avait peut-être cette maladie, que le point de départ était celui-là. Et je me mets aussi à imaginer que je fais ce qu'elle n'a pas fait, j'imagine nos deux lignes de vie côte à côte jusqu'au jour ou j'ai pris les choses en mains et ou cette ligne vire vers un chemin inconnu. Un peu comme si je coupai enfin le cordon. Parce que je n'ai pas pu le faire avant, parce que c'est elle qui a décidé de le faire en partant et que je n'avais pas d'autre choix que celui d'accepter. Par le simple rendez-vous chez le médecin, j'ai coupé le cordon et dit stop.
Avec tout ça, je prends conscience que oui, nos vies sont liées à celles de nos parents. Je comprends toute l'importance de mon passé, je comprends pourquoi les gens qui ont vécu des choses affreuses pendant leur enfance les reproduisent à l'âge adulte. Et je me sens bousculée, perdue, mais avec une énorme confiance en moi. J'ai enfin pris à 100% les rênes de ma vie, même si je trouve ça effrayant.
Je m'étais pourtant jurer de ne pas le faire et de vous épargner mes crises existentielles, que ma vie à l'écran semble rose quoi qu'il puisse se passer au-delà. Mais ma situation fait partie d'une réflexion que j'aimerai vous livrer, je vais donc aujourd'hui me permettre de personnaliser mon texte, d'avance excusez-moi, ça ne se reproduira pas de sitôt....
Depuis quelques temps maintenant il y a cette douleur, cette petite douleur sournoise qui c'est installée au creux de mon ventre. Je me suis d'abord dit que je l'apprivoiserai, que je l'a ferai mienne et que je finirai par l'oublier. Mais cette douleur fait ressurgir le passé, elle est donc trop lourde à porter.
Le jour de mes 24 ans, j'apprenais que ma maman souffrait d'un cancer incurable du côlon, que ses jours étaient comptés et que je l'a perdrai probablement dans moins d'une année. Je l'ai perdue 5 mois plus tard. 5 mois à tenter de comprendre pourquoi elle ne c'était pas soignée, 5 mois à lui pardonner cet acte égoïste, 5 mois passé à lui dire ou lui montrer tout les jours qu'elle m'était importante. Et puis, 6 ans plus tard, je me retrouve avec cette douleur qui me ramène à elle et je fini par craquer et ne pas faire ce qu'elle aurait fait. Je vais voir le médecin, quelque soit mes craintes, je vais aller le voir. Je tremble donc à l'idée des résultats qui tardent à venir. Parce qu'il faut un examen de plus, parce qu'on ne sait pas très bien ou chercher. Et hier, nous avons enfin eu un début de piste, rien de définitif, mais une piste quand même. Il me faudra encore un dernier examen pour être sur. Et à partir de ce moment là, je me prends le passé en pleine figure...
Je me mets à penser au parcours de ma maman, je commence à me dire que je passe par ou elle n'a pas osé passer. Que cette maladie est héréditaire et qu'elle en a peut-être souffert et que si elle avait juste discuté avec son médecin elle aurait pu être sauvée. Après tant d'année, alors que je croyais avoir fait mon deuil, je me rends compte que je n'avais imputé la faute qu'à ma maman. Alors que derrière tout ça, il y avait peut-être cette maladie, que le point de départ était celui-là. Et je me mets aussi à imaginer que je fais ce qu'elle n'a pas fait, j'imagine nos deux lignes de vie côte à côte jusqu'au jour ou j'ai pris les choses en mains et ou cette ligne vire vers un chemin inconnu. Un peu comme si je coupai enfin le cordon. Parce que je n'ai pas pu le faire avant, parce que c'est elle qui a décidé de le faire en partant et que je n'avais pas d'autre choix que celui d'accepter. Par le simple rendez-vous chez le médecin, j'ai coupé le cordon et dit stop.
Avec tout ça, je prends conscience que oui, nos vies sont liées à celles de nos parents. Je comprends toute l'importance de mon passé, je comprends pourquoi les gens qui ont vécu des choses affreuses pendant leur enfance les reproduisent à l'âge adulte. Et je me sens bousculée, perdue, mais avec une énorme confiance en moi. J'ai enfin pris à 100% les rênes de ma vie, même si je trouve ça effrayant.
11 commentaires:
Couper le cordon c'est en même temps couper l'alimentation et le fil que l'on gardait toujours en main de peur de ne pas retrouver la sortie du labyrinthe. Ce n'est possible que lorsque l'on prend conscience que l'on s'alimente de sa propre volonté et que les murs du labyrinthe s'effondrent d'un revers de main. Juste pour dire qu'il n'y a plus de lien d'interdépendance entre deux êtres libres lorsque l'oeil est prêt à balayer l'entière dimension de l'adjectif.
Même si cela ne vaut rien venant de moi, je te souhaite bon courage pour continuer de redessiner les lignes de ton horizon.
Merci de ces mots... Je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir besoin de courage, mais plutôt l'impression que le plus dur est derrière moi...
Quoi qu'il en soit, bienvenue sur ce blog...
*dépose des bisous en passant*
J'espère que tout va bien pour vous, j'ai eu quelques partiels, d'ou mon silence, je vous appele bientôt
Cette réflexion me touche beaucoup.
J'ai la même épée de Damoclès au dessus de la tête, même si mon histoire à moi saute une génération par rapport à la tienne.
Mais j'ai vécu ça aussi... un poil plus jeune... accompagner quelqu'un qu'on aime vers le point irrémédiable où on va la perdre est une expérience qui vous change. Et lorsque la douleur devient tienne, elle fait d'autant plus peur.
Mais tu as raison, c'est maintenant que ça se soigne... car c'est à force de laisser la douleur s'installer que l'inflammation fait son oeuvre et qu'un jour les métastases font partie du tableau.
Bravo en tous cas... ce genre de lutte intérieure, avec toutes les images déchirantes qu'elle implique, doit être très dure à vivre.
@istorm : Merci pour ces bisous... J'espère que tes partielles se sont bien passés... *croise les doigts*
@lilloth : Oui, ces satanées images qui reviennent lanscinantes.Mais je les prends comme un avertissement, une façon trouvée pour me dire attention et ne te laisse pas faire...
Ton texte m'as renvoyée à un petit texte d'ado (que nous sommes parfois encore)....
"L'amitié est un fil d'or qui ne s arrête qu'à la m...."
De l'autre bout du champs près de toi je suis.
L.
"qu'à la m...." ???
L, qu'as-tu fais hier soir ??? Déjà, c'est un grand choc pour moi, je ne t'ai jamais entendu parler comme Yoda, de plus c'est quoi "...qu'à la m...." ?
"L'amitié est un fil d'or qui ne s arrête qu'à la mort."
Je pensais que tu le connaissait (t'es plus une ado)?
J' avais oublié...T'as l'âge de la sagesse maintenant...
L.
T'as oublié deux choses... premièrement tu es beaucoup plus vieille que moi, donc cette phrase n'était pas à la mode lorsque moi j'étais ado... :p
Deuxièmement... j'étais une ado rebelle... :p
Tu étais une chipie.
Anonyme.
Même pas vrai...
Viens me le dire en face si t'oses anonyme...
:p
Attends, je te téléphone...
Enregistrer un commentaire