mercredi, mai 30, 2007

Famille je vous hai

Jamais autant qu'aujourd'hui je n'avais compris le sens de ces mots : "on ne choisi pas sa famille". Jamais autant qu'aujourd'hui je n'avais eu envie de disparaître, de les laisser patauger dans la marre de choses nauséabondes qu'ils ont constituer atours d'eux. Et pourtant je suis là, à téléphoner à chacun d'entre eux pour tenter de trouver une solution. Et rien ne se passe, l'impression d'avoir des autistes au téléphone qui ne savent parler qu'avec des "hein, hooooooooo et nan suivi de ch'ai pas".

De tout temps, la femme a eu une place de choix au sein de la famille. Le ciment, celle pour qui ont revient, la confidente, la nourricière et la chaleur. Lorsque celle-ci disparaît, il arrive bien souvent que la famille éclate en mille morceaux malgré les promesses de rester souder. Et puis fatalement, on se trouve un autre pilier.

Je ne veux pas être un pilier, je ne veux pas être leur ciment. Je n'aurai la force de le faire que pour une seule famille, la mienne, celle que j'ai constituée avec des gens que j'ai choisi, qui me respecte et dont l'amour ne fait pour moi aucun doute.

Dans certaines sociétés, les enfants sont responsables de leurs parents, en cas de soucis, il semble évident que ces derniers les prennent en charge. Je trouve le principe plutôt bien. Parce qu'il faut bien dire que les homes pour personnes âgées ne sont pas forcément des lieux réjouissant. Mais il faut le mériter. Oui, chers parents je vous le dis, si vous vous occupez de vos enfants, vos enfants s'occuperont de vous plus tard. On meurt comme ont a vécu.

Mais n'oublions pas non-plus que dans certaine civilisation lorsqu'un conjointmeurt, l'autre doit l'accompagner. A chacun ses us et coutumes...

A t'on le droit de laisser tomber ? De baisser les bras et de les abandonner ? Est-ce qu'on peut vivre sans remords quelque soit les conséquences ?

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