mercredi, août 29, 2007

On ne fait rien comme les autres...

Il fallait bien qu'un jour la Suisse débatte du sujet. L'Europe autour de nous a déjà prit ses dispositions, à notre tour de nous y coller. Je parle de quoi ? De cette fameuse sucette à cancer, sèche, clope plus connue sous le nom de cigarette. Alors que l'Italie, la Belgique et la France ont pris leur disposition en rendant les lieux publiques, ainsi que les lieux de travail non-fumeur, la Suisse s'interroge.

Comment gérer le problème en faisant plaisir à tout le monde ? Interdire la cigarette dans les lieux publiques mais autoriser les fumoirs. En voilà une idée qu'elle est bonne.... en théorie. Toute cette campagne n'a qu'un seul but, la santé et la fumée passive. Il a été prouvé et nous n'avons plus besoin de démontrer les effets néfastes de la fumée passive. Il me semble donc évident que la cigarette a un impact sur les personnes travaillant dans les lieux où ont fume.

Ainsi donc, il dérange fortement que les lieux publiques soient enfumés pour préserver la santé de ceux qui y travail, mais il n'y a aucun problème à engager du personnel pour travailler dans un fumoir. Ce dernier aura t'il droit à une prime particulière pour risquer ses poumons en tentant de gagner sa vie ?

Chers politiciens ayez les couilles (oui, je dis couilles ce matin, c'est mon blog d'abord !!!) de prendre une décision qui ne soit pas de la demi-mesure, d'être mal-aimé, d'être critiqué. Et moi, pour vous remercier j'arrêterai de fumer....

6 commentaires:

Anonyme a dit…

En attendant on continu à vendre des cigarettes parce que ça rapporte de voir crever certains; ça remplit les caisses de l'état et fait travailler les cancerologues et j'en passe... et pis, les patchs c'est un bon business aussi. Le marché de la dépendance rapporte de quoi ne pas s'offusquer de voir ces produits licites détruire la vie de ceux qui se font piéger... et pour s'en defaire de cette prison là, la volonté ne suffit pas. Nous ne sommes pas physiologiquement égaux non plus face à de tels produits si je peux caricaturer un peu le sujet. Et qu'on ne me parle pas du libre arbitre de fumer ou non... arrivé un certain stade, le plaisir laisse la place à une forme d'esclavagisme où avoir sa dose s'inscrit au programme de l'indispensable. J'ai fumé quotidiennement pendant 6 ans et au bout de 10 ans d'arrêt, j'avais toujours un manque qui se manifestait en présence d'un fumeur lorsqu'en fin de repas il se grillait son paradis artificiel.

Ladypops a dit…

On est fumeur à vie, même lorsqu'on arrête. J'ai la chance de ne pas souffrir lorsque j'arrête de fumer, ainsi, je passe des mois, des années sans toucher une clope et puis pouf, je recommance pendant un temps. Je prenais ça comme un avantage, mais ça ne l'est pas parce que je n'arrête jamais définitivement.

Bien que je sois contre le harcèlement des fumeurs, ils ont aussi le droit de se fumer une clope sans se faire montrer du doigt. Je suis totalement consciente que c'est désagréable pour mon entourage. Donc en général lorsque je fume, je me mets à l'écart. Jamais lorsque Miss A. est là et à un petit rythme de 5 clopes par jour contre 1 paquet et demi lorsque j'étais ado. Alors oui c'est nul, c'est tout ce qu'on veut, mais je les aime bien ces 5 clopes... Et je ne casse les pieds à personne avec, puisqu'en général je fume quand j'ai la paix, seule sur mon balcon...

Anonyme a dit…

Ah bon, il y a des gens qui travaillent dans les fumoirs ? Je voyais plutôt ça comme une pièce aménagée dans un lieu public quelconque (resto, entreprise, etc.) où on ne ferait que fumer. Je me trompe ?

Ladypops a dit…

L'endroit était plus décrit comme quelque chose que l'on rajoute à un endroit publique. Donc rajouter des salles "fumoires" pour que les fumeurs puissent manger entre eux, la même chose dans les pubs. Donc si ils sont prêt à donner des dérogations spéciales pour les pubs/bistrots, il va bien falloir du personnel pour les servirs tout ces gens....

Anonyme a dit…

D'accord, je comprends mieux ta réaction, du coup. :) En même temps, et là je me fais un peu l'avocat du diable (et je suis pourtant une non-fumeuse convaincue et parfois pénible avec les fumeurs, d'ailleurs) : actuellement, les fumeurs sont servis et donc le tabagisme passif est bien d'actualité. "Parquer" les fumeurs dans des zones bien circonscrites permettra de réduire les expositions du personnel ET des autres convives, non ? C'est mieux, même si ce n'est pas encore l'idéal...

Anonyme a dit…

Ouaip... on est toujours fumeur. D'ailleurs pour moi c'est le week que je grille de quoi m'offrir ma future place en cancerologie et comme toi je fais attention à la puce quand elle est présente.