Ce matin par le biai de facebook, une blogueuse dont la plume ne me laisse pas insensible a attiré mon attention sur un article qu'elle a écrit sur un autre blog... tout naturellement je suis vite allez lire ses écrits... et puis j'ai lu les réponses, et puis, je me suis sentie conne.
Le sujet de son billet d'humeur touche un sujet qui ne me semblait pas si sensible que ça : "Le droit de ne pas avoir d'enfant quand on est une femme sans subir le jugement des autres". En lisant ce texte, je me disais qu'elle avait souvent eu affaire à des crétins et que du coup ça lui pesait. Et en lisant les commentaires, j'ai découvert qu'elle n'était pas seule à avoir affaire avec des crétins et suis restée bouche bée devant les témoignages de femmes se plaignant du regard (et des commentaires !!!) des autres sur ce sujet là.
Mais ? Sommes-nous un gros utérus sur pattes ? Est-ce vraiment si important que ça d'avoir des enfants ou non ? A l'heure ou nous avons la liberté d'expression, la liberté de modifier notre corps, de voter, de travailler et j'en passe, certain(e)s ont encore le culot de venir dire que nous devrions toutes avoir des enfants ?
Je n'ai jamais vu ou était le problème. Je préfère qu'une femme désire un enfant pour l'élever et lui donner tout l'amour et le dévouement nécessaire plutôt qu'une femme qui suive le mouvement et n'assume pas ensuite. Un enfant, n'est pas une partie de plaisir si on veut le faire bien. Ça implique des tensions dans le couple, des moments ou ont s'oublie complètement, beaucoup de présence, quelques frustrations et un changement radicale de nos habitudes. Alors si on ne pense pas être prêt pour ça (ce qui se comprends) autant ne pas le faire. J'ai vu assez de couple se déchirer, de femme faire des dépressions profondes pour (ou indirectement "à cause") de leur enfants, pour ne pas juger une femme qui n'en veut pas.
Comme une conne, je pensais que tout le monde pensait ainsi à part quelques crétins ou les parents qui rêvent d'être grand-parent.
Je me sens parfois bien naïve face à certains sujets...
Le sujet de son billet d'humeur touche un sujet qui ne me semblait pas si sensible que ça : "Le droit de ne pas avoir d'enfant quand on est une femme sans subir le jugement des autres". En lisant ce texte, je me disais qu'elle avait souvent eu affaire à des crétins et que du coup ça lui pesait. Et en lisant les commentaires, j'ai découvert qu'elle n'était pas seule à avoir affaire avec des crétins et suis restée bouche bée devant les témoignages de femmes se plaignant du regard (et des commentaires !!!) des autres sur ce sujet là.
Mais ? Sommes-nous un gros utérus sur pattes ? Est-ce vraiment si important que ça d'avoir des enfants ou non ? A l'heure ou nous avons la liberté d'expression, la liberté de modifier notre corps, de voter, de travailler et j'en passe, certain(e)s ont encore le culot de venir dire que nous devrions toutes avoir des enfants ?
Je n'ai jamais vu ou était le problème. Je préfère qu'une femme désire un enfant pour l'élever et lui donner tout l'amour et le dévouement nécessaire plutôt qu'une femme qui suive le mouvement et n'assume pas ensuite. Un enfant, n'est pas une partie de plaisir si on veut le faire bien. Ça implique des tensions dans le couple, des moments ou ont s'oublie complètement, beaucoup de présence, quelques frustrations et un changement radicale de nos habitudes. Alors si on ne pense pas être prêt pour ça (ce qui se comprends) autant ne pas le faire. J'ai vu assez de couple se déchirer, de femme faire des dépressions profondes pour (ou indirectement "à cause") de leur enfants, pour ne pas juger une femme qui n'en veut pas.
Comme une conne, je pensais que tout le monde pensait ainsi à part quelques crétins ou les parents qui rêvent d'être grand-parent.
Je me sens parfois bien naïve face à certains sujets...
2 commentaires:
Je fais partie de ces femmes qui font le choix de ne pas vouloir d'enfant, et en effet, je peux t'assurer que des remarques, j'en ai eu beaucoup, et pas que de crétins... Parfois de gens très proches et très ouverts.
Bienvenue dans le vrai monde ! :)
J'ai la naïveté de croire que chacun respecte les décisions de l'autre. Ma théorie sur ce fait me semblait bonne jusqu'à la lecture de cet article. Je me disais qu'étant donné que nous vivions dans un univers de plus en plus individualiste les gens nous entourant ne faisait pas cas de nos décisions et désirs...
Si ma théorie tient pour beaucoup de sujet, il semblerait que certains sujets avortement, désir ou non d'enfant par exemple le flamme se rallume et on se mêle de ce qui ne nous regarde pas...
Après avoir bossé en gynécologie, j'ai vu des tas de cas. Je me disais avant ça que beaucoup d'avortements pouvaient être évité et finalement chaque femme avait une situation qui me forcait à ne pas la juger... j'ai donc appris à respecter l'autre et à le comprendre même si mon avis différait du miens.
Quand apprendrons-nous à ne pas juger ?
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