Il y a des matins ou on se lève sans humeur. Ces matins là, le premier événement de la journée va définir si on sera d'humeur joyeuse ou non. Et pour moi, cet événement a lieu au moment ou je me retrouve devant mon armoire. Mes vêtements vont définir tout ça et je déteste ces matins ou je ne trouve rien à me mettre et ou je me trouve moche dans tout. J'appelle ça, les "matins moche".
Mais les "matins moche" ne sont que le commencement, parce qu'à ce moment là, je repense à tout ces petits défauts qui font ce que je suis. Mes petits doigts tout tordus, mon oeil plus petit que l'autre que je compense instinctivement en relevant le sourcil, mes pieds trop petits, mon mètre 55 trop petit aussi, mon oreille gauche qui part aux fraises, ma cicatrice sous le menton et celle sur mon omoplate, etc... (je parle ici de petit défauts hein.... parce que les gros j'en ai trop...). Et cet état, va me poursuivre tout au long de la journée.
Et puis il y a les moments moches, ceux qui vous plombent la journée et que chaque femme a vécu un jour. La vendeuse qui crie dans un magasin à sa collègue : " hey ! On a pas la taille 3 de ce pantalon, parce que celui-là, il est trop serré !", ou alors la vendeuse qui vous tends un 42 alors que vous faites d'habitude du 38. Il y a aussi les silences lorsque vous dites à une copine que vous vous sentez moche. Bref, beaucoup de situations du quotidien qui, lorsqu'on est une femme, sont difficile à gérer.
Je rêve de voir un homme un jour s'étendre sur le fait que sa peau est toute sèche, ou dire qu'il n'est pas très à l'aise dans ses baskets aujourd'hui et qu'il se sent moche. Mais comment font les hommes pour éviter les complexes. Ou plus justement, comment font-ils pour les cacher (je suis sûre que certain panique en regardant leur ventre.) et sembler à l'aise.
Je suis pourtant raisonnable, je sais bien que sur les filles des magazines s'est penchée la fée photoshop. Je sais aussi qu'on a toutes des défauts, que personne n'est parfait. Mais dans ces moments là, je suis incapable de faire face. Pourtant, on ne m'a jamais montré du doigt en hurlant "aaaaaaaah c'est quoi cette chose !!!". J'ai juste vécu comme beaucoup les moqueries de mes camarades de classe et même si je me souviens de certaines phrases blessantes (oui, j'étais plutôt rondelette lorsque j'étais petite) je n'ai pas l'impression d'avoir été marquée plus que ça et j'ai conscience du fait que j'ai évolué depuis.
Alors je me demande si il y a un gène féminin, qui nous programme à ces états d'âmes, qui nous pousse à demander à notre amoureux si ils trouvent qu'on est jolie, si ce pantalon ne nous fait pas des grosses fesses. Parce qu'on ne peut pas taper continuellement sur les mannequins et les actrices, il doit y avoir quelque chose de plus profond.
Aussi loin que je me souvienne, on m'a appris à être "jolie". A choisir mes habits avec soin pour masquer les imperfections de ma silhouette, à me maquiller (merci Chanel) pour cacher les imperfections de ma peau et les asymétries de mon visage et à porter des talons (ma première paire à 11 ans) pour m'allonger un peu. Tout ces accessoires sont venus se greffer à moi, on mes les a transmise et se sont les femmes de ma famille qui l'ont. fait Et pendant qu'on m'apprenait à me mettre en valeur, derrière chaque acte il y avait un défaut et derrière chaque défaut, une prise de conscience. Me rendant ainsi vigilante et attentive à chaque changements de mon corps. C'est peut-être ça finalement les complexes... une coutume qui se transmet...
Je vous rassure, ce texte laisse à penser que je suis une accro du miroir et que je passe mon temp à regarder mon nombril. Je ne suis pas comme ça, je suis juste entrain de vivre... un matin moche...
Mais les "matins moche" ne sont que le commencement, parce qu'à ce moment là, je repense à tout ces petits défauts qui font ce que je suis. Mes petits doigts tout tordus, mon oeil plus petit que l'autre que je compense instinctivement en relevant le sourcil, mes pieds trop petits, mon mètre 55 trop petit aussi, mon oreille gauche qui part aux fraises, ma cicatrice sous le menton et celle sur mon omoplate, etc... (je parle ici de petit défauts hein.... parce que les gros j'en ai trop...). Et cet état, va me poursuivre tout au long de la journée.
Et puis il y a les moments moches, ceux qui vous plombent la journée et que chaque femme a vécu un jour. La vendeuse qui crie dans un magasin à sa collègue : " hey ! On a pas la taille 3 de ce pantalon, parce que celui-là, il est trop serré !", ou alors la vendeuse qui vous tends un 42 alors que vous faites d'habitude du 38. Il y a aussi les silences lorsque vous dites à une copine que vous vous sentez moche. Bref, beaucoup de situations du quotidien qui, lorsqu'on est une femme, sont difficile à gérer.
Je rêve de voir un homme un jour s'étendre sur le fait que sa peau est toute sèche, ou dire qu'il n'est pas très à l'aise dans ses baskets aujourd'hui et qu'il se sent moche. Mais comment font les hommes pour éviter les complexes. Ou plus justement, comment font-ils pour les cacher (je suis sûre que certain panique en regardant leur ventre.) et sembler à l'aise.
Je suis pourtant raisonnable, je sais bien que sur les filles des magazines s'est penchée la fée photoshop. Je sais aussi qu'on a toutes des défauts, que personne n'est parfait. Mais dans ces moments là, je suis incapable de faire face. Pourtant, on ne m'a jamais montré du doigt en hurlant "aaaaaaaah c'est quoi cette chose !!!". J'ai juste vécu comme beaucoup les moqueries de mes camarades de classe et même si je me souviens de certaines phrases blessantes (oui, j'étais plutôt rondelette lorsque j'étais petite) je n'ai pas l'impression d'avoir été marquée plus que ça et j'ai conscience du fait que j'ai évolué depuis.
Alors je me demande si il y a un gène féminin, qui nous programme à ces états d'âmes, qui nous pousse à demander à notre amoureux si ils trouvent qu'on est jolie, si ce pantalon ne nous fait pas des grosses fesses. Parce qu'on ne peut pas taper continuellement sur les mannequins et les actrices, il doit y avoir quelque chose de plus profond.
Aussi loin que je me souvienne, on m'a appris à être "jolie". A choisir mes habits avec soin pour masquer les imperfections de ma silhouette, à me maquiller (merci Chanel) pour cacher les imperfections de ma peau et les asymétries de mon visage et à porter des talons (ma première paire à 11 ans) pour m'allonger un peu. Tout ces accessoires sont venus se greffer à moi, on mes les a transmise et se sont les femmes de ma famille qui l'ont. fait Et pendant qu'on m'apprenait à me mettre en valeur, derrière chaque acte il y avait un défaut et derrière chaque défaut, une prise de conscience. Me rendant ainsi vigilante et attentive à chaque changements de mon corps. C'est peut-être ça finalement les complexes... une coutume qui se transmet...
Je vous rassure, ce texte laisse à penser que je suis une accro du miroir et que je passe mon temp à regarder mon nombril. Je ne suis pas comme ça, je suis juste entrain de vivre... un matin moche...
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