Dès les premiers jours du printemps, je vois les hirondelles s'afférer à refaire le nid des années précédentes. J'aime voir le bal de ses demoiselles que je trouve particulièrement gracieuses et attachantes. Heureusement pour elles, depuis que je vis ici, elles ont la chance de pouvoir réaliser leur dur labeur sans qu'on viennent les déranger. Mon propriétaire étant un homme particulièrement maniaque, il ne supportait pas de voir sa façade abîmée par les nids, il faisait donc fi de la loi les protégeant, en détruisant les nids.
Comme je ne suis pas maniaque, je préfère les observer et entendre les petits piaillement des bébés qui réclament leur nourriture me fait sourire le matin au saut du lit. Malheureusement, le nid qui se trouve au-dessus de ma fenêtre et prit d'assaut par les moineaux. Ces affreux, jettent les bébés hors du nid et terrorise la mère. Et moi je suis impuissante et j'avoue que ça m'est très pénible.
Je n'ai jamais compris comment on pouvait rester de marbre devant un animal en détresse. Lors de mes séjours en Sicile, j'ai été de nombreuses fois choquée de voir des enfants s'acharner sur des chats en leur jetant des cailloux, en les battant et tout ça, devant les yeux des parents qui ne bougeaient absolument pas. Ça me rendait méchante et j'insultais ses gens.
Je dois tenir ça de mon père. Lui non-plus ne peux pas résister fasse à la souffrance d'un animal. Il a recueillit de nombreux chiens et chats et un corbeau aussi, qu'il avait finalement réussi à apprivoiser.
Les documentaires animaliers sont donc pour moi une vraie torture. Je me demande comment il est possible de filmer un animal en détresse, de le voir mourir et de ne rien faire. Je crois que j'en serais malade. Aujourd'hui, j'ai voulu montrer à Miss. A. un documentaire fait par Disney : "Les ailes pourpre". Je ne l'avais pas encore vu, mais me suis dit que je ne prenais pas grand risque avec un Disney. Nous avons arrêter de regarder le documentaire 20 minutes après le début. Même si les images sont magnifiques et que nous avons été courageuse lorsque les bébés flamant rose se faisaient manger par les Marabou. Nous n'avons pas supporter de voir un petit flamant rose rendre l'âme, les pattes et le pelage figé à cause du sel. Miss A. était en larme et moi, je n'en menais pas large... Et que répondre à une petite fille qui est attristée de voir un tel spectacle ? Simplement : C'est la nature... et elle est parfois bien cruelle.
3 commentaires:
OneLucas01 je suis désolée, je n'ai pas pu modérer ton commentaire qui s'est effacé... Je te souhaite malgré tout la bienvenue dans mes pages. Il est chouette d'avoir le point de vue d'un Mr.
Les ailes pourpre... je viens de découvrir la bande annonce. Belle musique, belles images... Je vais voir si je tiens plus de 20 minutes; comme toi, on aime beaucoup les documentaires. Merci pour la découverte :-)
Oh ! J'espère que tu me donnera ton avis ;)
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