Non, non, je n'ai rien contre le Canada, bien au contraire. C'est les "repas canadiens" qui me posent problème. Vous savez ses réunions ou tous le monde amène un petit quelque chose à grignoter et que tout est mis en commun sur une table. Ben moi, c'est mon cauchemar et je commence à en avoir honte.
Là ou les autres voient convivialité, simplicité et bonne franquette, lorsqu'on me dit, on fait un "repas canadien" je ne vois qu'horreur. Je demande donc instinctivement la liste des invités pour savoir :
1. Qui sont les invités susceptible de faire faire leur petite contribution par leurs enfants au nez dégoulinant de morve et aux doigts pleins de bave.
2. Qui sont ceux avec lesquels je ne pourrais pas manger une fondue, parce qu'un jour de les ai vu se gratter les fesses, se mettre le doigt dans le nez, avoir les cheveux gras, ne pas se laver les mains après avoir fait pipi ou que sais-je.
3. Qui sont ceux qui ont des animaux (j'adoooooore les animaux hein, là n'est pas la question) et qui seraient susceptible de mettre la gamelle de ces adorables choses dans le lave-vaiselle ou de faire lécher leur doigts à leur animal de compagnie pendant qu'ils cuisinent ou le plat.
....
La liste est longue, je vais vous épargner.
Cette petite psychose me pourrit passablement la vie. Je passe pour quelqu'un que je ne suis pas et je n'ose même pas imaginer ce que vous avez pensé de moi en lisant ces quelques lignes. Mais je ne peux rien faire pour lutter, c'est plus fort que moi.
Pourtant j'aime l'idée du partage, et du bon repas. J'aime moi aussi m'amuser a faire des petites choses pour offrir et voir le plaisir qu'elles provoquent quand on les dégustent. Mais lorsque je les fais, je sais que je me suis lavé les mains 15 fois (minimum) que ma cuisine était propre lorsque j'ai commencé, que j'ai utilisé un linge qui n'a pas été lavé avec des culottes et qui a fait un long cycle à 95°C pour être tout bien tout propre, que mes cheveux ne soient pas en contact avec ce que je cuisine et que si d'éventuelles petites mains venaient m'aider, elles seraient soigneusement lavées et qu'en cas de contact avec autre chose que de la nourriture, elle retournerait faire un tour sur la case lavage.
Je suis la personne la plus bordélique que la terre ait portée, j'ai toujours un truc qui traîne, je peux rentrer chez moi, mettre mes chaussures à droite, poser ma veste à gauche et m'asseoir pour boire un thé sans être traumatisée par le fait que ce ne soit pas rangé (ce qui désespère Mr Pops). Et pourtant... je stresse lorsque quelqu'un me demande de goûter ce qu'il a fait avec amour...
Là ou les autres voient convivialité, simplicité et bonne franquette, lorsqu'on me dit, on fait un "repas canadien" je ne vois qu'horreur. Je demande donc instinctivement la liste des invités pour savoir :
1. Qui sont les invités susceptible de faire faire leur petite contribution par leurs enfants au nez dégoulinant de morve et aux doigts pleins de bave.
2. Qui sont ceux avec lesquels je ne pourrais pas manger une fondue, parce qu'un jour de les ai vu se gratter les fesses, se mettre le doigt dans le nez, avoir les cheveux gras, ne pas se laver les mains après avoir fait pipi ou que sais-je.
3. Qui sont ceux qui ont des animaux (j'adoooooore les animaux hein, là n'est pas la question) et qui seraient susceptible de mettre la gamelle de ces adorables choses dans le lave-vaiselle ou de faire lécher leur doigts à leur animal de compagnie pendant qu'ils cuisinent ou le plat.
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La liste est longue, je vais vous épargner.
Cette petite psychose me pourrit passablement la vie. Je passe pour quelqu'un que je ne suis pas et je n'ose même pas imaginer ce que vous avez pensé de moi en lisant ces quelques lignes. Mais je ne peux rien faire pour lutter, c'est plus fort que moi.
Pourtant j'aime l'idée du partage, et du bon repas. J'aime moi aussi m'amuser a faire des petites choses pour offrir et voir le plaisir qu'elles provoquent quand on les dégustent. Mais lorsque je les fais, je sais que je me suis lavé les mains 15 fois (minimum) que ma cuisine était propre lorsque j'ai commencé, que j'ai utilisé un linge qui n'a pas été lavé avec des culottes et qui a fait un long cycle à 95°C pour être tout bien tout propre, que mes cheveux ne soient pas en contact avec ce que je cuisine et que si d'éventuelles petites mains venaient m'aider, elles seraient soigneusement lavées et qu'en cas de contact avec autre chose que de la nourriture, elle retournerait faire un tour sur la case lavage.
Je suis la personne la plus bordélique que la terre ait portée, j'ai toujours un truc qui traîne, je peux rentrer chez moi, mettre mes chaussures à droite, poser ma veste à gauche et m'asseoir pour boire un thé sans être traumatisée par le fait que ce ne soit pas rangé (ce qui désespère Mr Pops). Et pourtant... je stresse lorsque quelqu'un me demande de goûter ce qu'il a fait avec amour...
4 commentaires:
Je t'avoue que j'ai souri en lisant ça, moi qui n'ai jamais eu aucun problème pour boire à la bouteille d'un ami, ou laisser quelqu'un goûter mon plat avec sa fourchette au resto. Rien qu'en racontant ça, j'imagine ton regard horrifié... :)
En te lisant tant de souvenirs me reviennent....;)
L.
Rhaaaa Yayef, la bouteille c'est juste pas possible ! Ça me donne des frissons rien que d'y penser... Par contre je laisse volontier quelqu'un se servir dans mon assiette avec sa fourchette pour autant qu'il ne s'amuse pas à touiller mes aliments et à se servir de MA fourchette pour goûter.
L. je t'interdis de développer tes souvenirs... parce que je vais définitivement passer pour quelqu'un de névrosé....
Avec une fourchette déjà utilisée ? Beurk, et tous les microbes ? :D
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