mercredi, avril 25, 2007

psy, gentil psy, dis-moi que ce n'est pas grave...

Merci ami psy. Merci de trouver une maladie à chacun de nos maux quotidiens et à beaucoup de nos actes. Merci de nous médiquer pour que nous nous portions mieux. Et surtout merci de nous trouver des excuses.

Ainsi les délinquants sont des gens qui ont eu une enfance difficile. Les gens qui triment au boulot comme des fous à s'en mettre de la coke plein les narines souffrent de Burn-out. Et ceux qui à l'inverse ne font rien souffrent de Bore-out. Le bore-out, voilà le nouveau venu au milieu de toutes ces généralités. Maintenant, lorsqu'on a pas envie de travailler, lorsqu'on s'ennuie au boulot, on peu dire : "Non ! je ne suis pas un fainéant. Je suis en plein Bore-out".

Je suis à chaque fois perturbée lorsqu'à la radio j'entends témoignages et explications psychologique, il semblerait que les médias souffrent de la généralisation des cas. Parce qu'il faut bien avouer que tous les délinquants n'ont pas eu une enfance difficile, etc... Et pourtant on nous fait croire que si on s'ennuie au boulot c'est qu'on est malade. Mais on ne nous dit pas que si on s'ennuie au boulot, c'est peut-être aussi parce qu'on a pas fait le bon choix, parce qu'on a pas envie de se remettre en question, parce qu'il faut qu'on se bouge les fesses ou parce qu'internet est plus intéressant que son boulot. Bref, à en croire les journalistes, nous n'avons aucuns problèmes à résoudre, nous ne sommes pas responsable de ce qui nous arrive puisque nous sommes malade. Courons donc chez le psy pour qu'il donne la petite pilule bleu qui nous fera oublier à quel point on est dans la "merde". Tout cela commence à ressembler tristement au "meilleur des mondes", nous n'acceptons plus de voir que ça va mal et nous préférons mettre la tête dans le sable au lieu de réaliser et de se battre.

J'ai parfois envie d'hurler... Veuillez m'excuser de le faire en publique...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est la faute à la société ma bonne dame !

Prenons un exemple Belge, Patrick Haemers, fils d'une bonne famille qu'on peut même qualifier de bourgeoise le petit Patrick deviendra l'ennemi public N°1 en Belgique durant les années 80 en faisant plusieurs braquages de fourgon blindé n'hésitant à user de son arme à feu, à kidnapper un ministre et d'autre joyeuseté de ce genre et pourtant il n'a pas eu d'enfance difficile...

Anonyme a dit…

Complètement de ton avis! A 200%!
On deresponsabilise les gens face à leurs choix de vie, on assiste jusqu'à les empêcher d'être des acteurs de leur destinée. On aura beau se refugier sur les symptomes et vouloir les gommer; tant qu'on n'affronte pas: le problème reste!
Y a pas de secrets, dans la vie faut se bouger, affronter et lutter!
La vie n'etait pas plus tendre pour nos grands parents, comment ils faisaient eux, hein?
Hop! A l'attaque! On croque la vie!

Ladypops a dit…

Mais enfin mon ami chuck, ce n'est pas parce qu'on a une vie de bourgeois qu'on a une enfance facile !!!

Les psy te diront alors, qu'à force de tout avoir, il n'a pas pu apprendre les limites et que du coup, il n'est pas responsable de ces actes puisqu'on ne lui a jamais appris à l'être...


:p


(pardon Poulpy...)