Comme beaucoup d'adolescents, j'ai eu un jour des problèmes avec un de mes genoux. Après une chute à ski des plus idiote, je me suis retrouvée plâtrée pendant 2 mois avec les ligaments déchirés. Mon genou ne s'est jamais vraiment remit de cette blessure je me suis donc plains souvent de douleurs. Et il n'était pas rare qu'on me réponde « rhaaaa les maux de genou sont le mal du siècle ». Et effectivement, j'entendais autour de moi beaucoup de gens se plaindre de ça.
Maintenant que je suis adulte (ah bon ?), je n'entends plus les gens se plaindre de leur genou. Ils se plaignent de leur moral, de leur mal être et de leur dépression. Celui qui semble être un roc en est atteint, celle qui prend tout à la légère en est atteinte aussi. Sans aucune distinction cette « chose » s'abat sur vous. Comme si à défaut d'être quelque chose qui s'immisce et s'encre solidement en vous c'était un virus. Ce virus aurait donc des distinctions il ne s'attaquerait pas à tout le monde. Malgré tout, je n'arrive pas à comprendre ses critères. Je vois des gens vivre des choses difficiles et ne pas sombrer, j'en vois d'autres vivre des choses qui me sont sourire mais qui prennent cela tellement à coeur qu'ils s'enfoncent, qu'ils se médiquent et qu'ils finissent par devenir quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui lutte en permanence, qui même si il va mieux sera en permanence sensible à ce virus. Je vois très peu de gens se sortir de cela sans garder de stigmates.
On va jusqu'à faire des statistiques et des études pour définir quelles sortes de personnalités est plus sujettent à la dépression. Quelle est la consommation d'anti-dépresseur, quel type d'anti-dépresseur, quel est le taux de suicide, etc... Autant de statistiques qui ne mènent probablement pas à la vraie question. D'où vient cette augmentation ? Pourquoi les gens sont-ils malheureux et pourquoi ils ont perdus l'espoir ?
Mon côté fleur bleue me fait dire qu'un jour tout ira mieux, que nous serons là les uns pour les autres pour nous soutenir et qu'avec beaucoup d'amour tout peu s'arranger... Mais très vite mon côté pessimiste prend le relais et le dessus aussi, pour me faire dire et penser que nous sommes tous dans la même galère et que tant que nous serons tous égoïstes et que nous nous enfermerons derrière nos portes blindées rien de changera. Et je me place dans le lot puisque mes activités quotidiennes sont purement égoïste et que moi non plus je ne fais rien pour que ça s'arrange... Mais je commence à avoir peur que cette porte qui me protège tellement bien, m'isole et qu'un jour, je m'aperçoive que je suis seule, aigrie et qu'il ne vaut plus la peine de l'ouvrir.
Mais peut-être aussi que je n'y comprends rien n'ayant vécu la dépression qu'en tant que spectateur...
Maintenant que je suis adulte (ah bon ?), je n'entends plus les gens se plaindre de leur genou. Ils se plaignent de leur moral, de leur mal être et de leur dépression. Celui qui semble être un roc en est atteint, celle qui prend tout à la légère en est atteinte aussi. Sans aucune distinction cette « chose » s'abat sur vous. Comme si à défaut d'être quelque chose qui s'immisce et s'encre solidement en vous c'était un virus. Ce virus aurait donc des distinctions il ne s'attaquerait pas à tout le monde. Malgré tout, je n'arrive pas à comprendre ses critères. Je vois des gens vivre des choses difficiles et ne pas sombrer, j'en vois d'autres vivre des choses qui me sont sourire mais qui prennent cela tellement à coeur qu'ils s'enfoncent, qu'ils se médiquent et qu'ils finissent par devenir quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui lutte en permanence, qui même si il va mieux sera en permanence sensible à ce virus. Je vois très peu de gens se sortir de cela sans garder de stigmates.
On va jusqu'à faire des statistiques et des études pour définir quelles sortes de personnalités est plus sujettent à la dépression. Quelle est la consommation d'anti-dépresseur, quel type d'anti-dépresseur, quel est le taux de suicide, etc... Autant de statistiques qui ne mènent probablement pas à la vraie question. D'où vient cette augmentation ? Pourquoi les gens sont-ils malheureux et pourquoi ils ont perdus l'espoir ?
Mon côté fleur bleue me fait dire qu'un jour tout ira mieux, que nous serons là les uns pour les autres pour nous soutenir et qu'avec beaucoup d'amour tout peu s'arranger... Mais très vite mon côté pessimiste prend le relais et le dessus aussi, pour me faire dire et penser que nous sommes tous dans la même galère et que tant que nous serons tous égoïstes et que nous nous enfermerons derrière nos portes blindées rien de changera. Et je me place dans le lot puisque mes activités quotidiennes sont purement égoïste et que moi non plus je ne fais rien pour que ça s'arrange... Mais je commence à avoir peur que cette porte qui me protège tellement bien, m'isole et qu'un jour, je m'aperçoive que je suis seule, aigrie et qu'il ne vaut plus la peine de l'ouvrir.
Mais peut-être aussi que je n'y comprends rien n'ayant vécu la dépression qu'en tant que spectateur...
4 commentaires:
Dans cette petite histoire j'ai fait l'objet d'une partie de tes inspirations ??????????
L.
Nan, l'origine de ce texte est à imputer à J... ;)
Je dois avouer que tu m'inspires d'autres textes, mais tu m'en voudrais si je parlai de ta blonditude sur mon blog... :p
BisouX
Au risque de passer pour quelqu'un de "dur", je trouve que la depression a bon dos. On la place à toutes les sauces comme la génétique parce que c'est plus commode de bourrer les gens de medocs que d'accepter qu'ils aient des moments de fragilité et encore plus d'être un peu en "ami" à leur ecoute.
Comment faisaient nos grands parents, hein?
Ils en avaient pourtant des vies difficiles.
Mais à l'époque il y avait le curé, il y avait des veillées d'organisées; les gens ne s'enfermaient pas devant un ecran de pc ou la télé.
Dans une société où on nous parle constamment "communication", on a jamais été aussi peu communicatifs et dans le partage. Je crois qu'on se perd, on a oublié l'essentiel.
Pour le reste, acceptons les moments de faiblesse et parfois de replis, ils aident à reprendre des forces pour gagner les combats. Etre humain c'est aussi être capable de dire: j'ai un coup au coeur, je vais mal. Le dire c'est déjà une prise de conscience pour changer le pire en meilleur.
Et dire je vais bien ça aide aussi les autres à comprendre que l'on peut s'en sortir comme un grand une fois que le chemin de cette prise de conscience est bien entamé et que les gestes pour le meilleur suivent.
Je vais bien ;-))
Bisous ma douce @};-
@ Petiteflo : Je ne peux qu'adhérer à tes propos... Comme dans Buffy, il y a toujours une contre-partie à la magie noire. Notre monde fonctionne probablement ainsi aussi. A chaque bonne chose, ressort quelque chose de négatif... La dépression et le manque de communication résulte de notre confort...
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