dimanche, septembre 17, 2006

Où vont les gens qui meurent ?

Lorsque j'étais enfant, on me disait qu'ils allaient au Paradis. Il doit être bien grand ce Paradis pour accueillir tout ce monde. Comment se fait-il que personne ne l'ait découvert puisqu'il est dans le ciel ?

Et puis, grandissant, d'autres théories se sont ajoutées, de la réincarnation, en passant par un monde parallèle, toutes théories étaient bonne à prendre. Toute à part le néant.

Et puis vieillissant encore, la possibilité de ce néant s'imposait de plus en plus. Et pourtant, je refusais et je refuse toujours cette éventualité. Peut-être parce que j'ai peur de ma fin, peut-être parce que je ne trouve pas ça poétique, peut-être parce que, tout simplement. A l'heure ou croire en quelque chose paraît utopique, la réalité pur et dure nous rattrape, nous devenons cartésiens, tout doit être prouvé pour qu'on y adhère. Je me dis que finalement, les gens qui meurt deviennent quelque chose. Une toute petite étincelle, dans le coeur des gens qui les ont aimé, une toute petite étincelle qui survit grâce à une pensée ou à un souvenir. Une petite étincelle qui brûle fort lorsqu'elle arrive et qui finit par juste tenir chaud.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

En te lisant, j'ai envie de penser à cette image:

Ce n'est pas parce que tu ne vois plus l'avion dans le ciel qu'il n'existe plus @};-