Il m'aura fallu un temps spectaculaire pour voir ce film tant désiré sorti en 2006. A sa sortie j'ai tout d'abord dû trouver une salle de cinéma qui l'avait à l'affiche. Une fois trouvé, il a fallu que je patiente... tellement longtemps que d'autres choses sont venues se greffer à mon emploi du temps et hop, j'ai oublié. Je suis donc partie à la recherche d'une autre salle et lorsque je l'ai trouvée elle ne le projetait qu'un seul soir. Il était donc écrit dans mon agenda "CINEMA" en très très gros. Et le jour venu, je me trouvais au fond du lit avec une grosse grippe, impossible donc pour moi de conduire et surtout d'apprécier le film. Et à 40.--CHF le DVD, j'avoue que j'hésitais franchement très fort à l'acquérir.
Désespérée, attendant mon prochain voyage en Italie pour voir si je le trouverai moins cher là-bas, mon facteur m'a fait une jolie surprise. Voilà 3 ans maintenant que je reçois le programme du cinéclub de ma région et que je n'y trouve pas mon bonheur, mais là, au milieu de la programmation se trouvait le titre de ce film !!! J'allais enfin pouvoir voir ce schreugneugneu de film à un prix raisonnable et surtout en VO. Et me voilà mardi soir, dans la salle de cinéma à lire Lunar Park en attendant le début de la projection.
Les lumières s'éteignent et je plonge dans l'univers de Kim Rossi Stuart...
On entre donc dans le quotidien d'une famille mono-parentale ou le père s'occupe tant bien que mal de ses deux enfants. Il est cameraman et a décidé de se mettre à son compte. Bien que les enfants semblent à l'aise dans cette situation, on ressent quand même un léger malaise. Le père est des plus ordinaire, voué à sa famille avec les soucis qui vont avec ce qui inclus donc les pétages de plombs sans raison pour ne pas dévoiler à ses enfants la vraie nature de ses soucis. Tout se passe relativement bien jusqu'au retour de la mère. Le retour est particulièrement dur, on apprends que la mère a quitté ses enfants pour aller avec un homme beaucoup plus riche et que ce n'est pas la première fois. Après un affrontement très cru avec le père et ses enfants, ils décident ensemble qu'elle va rejoindre le milieu familiale. Elle fait des efforts semble se repentir et joue son rôle de maman... jusqu'à ce que... vous alliez voir le film pour connaître la suite...
Ce film démontre le ressenti de chaque personnage avec beaucoup de détail. Parfois il m'a semblé que le film était alourdi par ce trop pleins de détails et puis, chemin faisant le tout s'imbrique parfaitement pour arriver à un réalisme presque dérangeant. Comme le disait mon cher et tendre Fantomas lorsque nous en avons parlé ensemble, Kim Rossi Stuart est surprenant, parce qu'entant qu'homme il aurait pu aborder le sujet avec une sensibilité moindre. Mais là il fait preuve d'une justesse au niveau des sentiments, qui nous empêche de prendre partie pour l'un ou l'autre des personnages. De plus, les deux enfants sont particulièrement bon dans leur rôle, un fille adolescente qui fait des trucs stupides pour se donner un peu de valeur et un petit homme pré-ado qui tente de faire sa place au milieu de tout ça et qui semble incapable de pouvoir se lâcher lorsqu'on parle d'amour. Et ce petit homme, qui garde un visage impassible et qui démontre parfois une certaine froideur face aux évènement qu'il subit a un jeu des plus impressionnant pour un enfant.
Bref, pour un premier film réalisé par l'acteur Kim Rossi Stuart, je trouve que c'est une réussite. Il nous parle d'amour d'une façon différente, qui marque et qui laisse des traces...
Désespérée, attendant mon prochain voyage en Italie pour voir si je le trouverai moins cher là-bas, mon facteur m'a fait une jolie surprise. Voilà 3 ans maintenant que je reçois le programme du cinéclub de ma région et que je n'y trouve pas mon bonheur, mais là, au milieu de la programmation se trouvait le titre de ce film !!! J'allais enfin pouvoir voir ce schreugneugneu de film à un prix raisonnable et surtout en VO. Et me voilà mardi soir, dans la salle de cinéma à lire Lunar Park en attendant le début de la projection.
Les lumières s'éteignent et je plonge dans l'univers de Kim Rossi Stuart...
On entre donc dans le quotidien d'une famille mono-parentale ou le père s'occupe tant bien que mal de ses deux enfants. Il est cameraman et a décidé de se mettre à son compte. Bien que les enfants semblent à l'aise dans cette situation, on ressent quand même un léger malaise. Le père est des plus ordinaire, voué à sa famille avec les soucis qui vont avec ce qui inclus donc les pétages de plombs sans raison pour ne pas dévoiler à ses enfants la vraie nature de ses soucis. Tout se passe relativement bien jusqu'au retour de la mère. Le retour est particulièrement dur, on apprends que la mère a quitté ses enfants pour aller avec un homme beaucoup plus riche et que ce n'est pas la première fois. Après un affrontement très cru avec le père et ses enfants, ils décident ensemble qu'elle va rejoindre le milieu familiale. Elle fait des efforts semble se repentir et joue son rôle de maman... jusqu'à ce que... vous alliez voir le film pour connaître la suite...
Ce film démontre le ressenti de chaque personnage avec beaucoup de détail. Parfois il m'a semblé que le film était alourdi par ce trop pleins de détails et puis, chemin faisant le tout s'imbrique parfaitement pour arriver à un réalisme presque dérangeant. Comme le disait mon cher et tendre Fantomas lorsque nous en avons parlé ensemble, Kim Rossi Stuart est surprenant, parce qu'entant qu'homme il aurait pu aborder le sujet avec une sensibilité moindre. Mais là il fait preuve d'une justesse au niveau des sentiments, qui nous empêche de prendre partie pour l'un ou l'autre des personnages. De plus, les deux enfants sont particulièrement bon dans leur rôle, un fille adolescente qui fait des trucs stupides pour se donner un peu de valeur et un petit homme pré-ado qui tente de faire sa place au milieu de tout ça et qui semble incapable de pouvoir se lâcher lorsqu'on parle d'amour. Et ce petit homme, qui garde un visage impassible et qui démontre parfois une certaine froideur face aux évènement qu'il subit a un jeu des plus impressionnant pour un enfant.
Bref, pour un premier film réalisé par l'acteur Kim Rossi Stuart, je trouve que c'est une réussite. Il nous parle d'amour d'une façon différente, qui marque et qui laisse des traces...
2 commentaires:
Que dire de plus? Tout est si joliment exprimé...
Si c'est toi qui le dis, je ne peux qu'être fière de ma critique... ;)
BisouX
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