(voilà le premier texte que j'ai écrit, celui par lequel tout commence...)
Petite fille, j'ai toujours rêvé d'être quelqu'un d'exceptionnel, quelqu'un que l'on remarque. Mais je n'y suis jamais arrivée. Plutôt ronde, mal dans ma peau, j'ai toujours été l'amie, la confidente, celle à qui l'on tient, mais pas assez.
Je m'inventais alors de belles histoires d'elfes et de monstres sanguinaires. J'étais la reine d'un monde que j'avais nommé Calys.
Ils étaient moches mes elfes. Dotés de grandes oreilles pointues qui retombaient le long de leurs visages fin et marqués par de nombreuses guerres. Mes fées étaient moches elles aussi, vieilles, ongles de sorcière, les cheveux vert et un nez en forme de patate. Nous étions tous égaux ainsi, seul la beauté de nos coeurs et de notre âme était notre force. Rien n'était beau, ni les fleurs, ni le ciel, ni l'eau, ni rien.
Je l'aimais ce monde, j'aurai tout donné pour y vivre. Et c'est ce que j'avais fait !
Petit à petit, j'avais passé plus de temps à rêver, et les personnages qui m'étaient proche ont commencés à me rejoindre dans la réalité.
D'abord par leurs voix. Ils me donnaient leurs avis sur les gens que je rencontrais, insistaient sans cesse pour que je les rejoignent pour m'occuper des affaires courantes de Calys. Comment pouvais-je aller travailler alors qu'à Calys il régnait un climat de terreur et que mes citoyens me réclamaient afin que je leur apportent mon aide.
Puis, ils étaient apparus hors de mes rêves. Un jour, alors que j'étais plongée dans mes dossiers, Tima, fée noire réputée de Calys m'est apparue. C'était une femme respectée par mes disciples. Cheveux rouge auquel étaient mélangé de longues et larges mèches noires. Son visage avait été lacéré lors d'une cruelle bataille, ils n'avaient même pas épargné ses yeux et l'avaient rendue aveugle.
Elle était venue me demander de choisir et m'avait donné un parchemin avec une formule à lire. Elle m'avait averti qu'aucun retour ne serait possible. Une fois que la formule serait lue, je les rejoindraient définitivement et prendrais possession de mon rôle de reine éternellement. Je n'avais pas hésité, rien ne me retenait ici.
J'étais donc à la tête de Calys, le monde que j'avais créé. Jeune monde cependant, il n'avait que 15 ans. Fait de terres brûlées, de sombre marrais et de fleurs fanées. Lorsque les journées étaient calme, il y régnait une atmosphère pesante, des éclaires montaient vers le ciel en continu, nul arc-en-ciel, nul soleil, nul couleurs pastels n'avaient jamais vu le jour sur Calys.
Laide, le dos voûté, la peau sombre, sèche. Seul le bleu de mes yeux avait résisté à la métamorphose. Le regard froid, cerné de noir et de rides, je me battais chaque jour épée à la main contre les misérables qui voulaient nous anéantir.
Qui étaient nos ennemis ? Des êtres humains, d'une beauté à faire pâlir les anges. Ils venaient pour moi, ils savaient que si je périssais, Calys disparaîtrait. Ils ne supportaient pas toute cette laideur qui m'entourait. Nous nous défendions avec acharnement contre eux, avec pour seules armes, notre coeur, notre volonté, notre courage, la magie et des armes rouillées enduites de poison.
Mais voilà que depuis quelques temps ils arrivaient à prendre le dessus. Nous n'arrivions plus à faire face aux superbe jardins qu'ils plantaient. Leurs forêts aussi nous posaient problème. Ils arrivaient à les rendre denses et vertes. Il nous fallait des jours afin d'en venir à bout. Et lorsque nous arrivions enfin au coeur de ces forêts, nous faisions face à des elfes d'un blond chatoyant et d'un charme ravageur, mais sans aucune pitié pour notre laideur.
Je me suis sentie submergée, je ne savais plus que faire pour lutter. Mes disciples sentaient ma faiblesse et commençaient à perdre espoir. je dois avouer que je me sentais lasse.
Peut-être était-il temps pour moi de céder ma place ?
J'avouais donc à mes disciples ma faiblesse et leur demandais d'élire un nouveau dirigeant.
Une joute avait été organisée et les différents être que j'avais créé se présentaient, exprimant leur idées, montrant leur force et nous faisant part de leurs tactiques.
Acla, maîtresse de l'ombre me semblait la plus adaptée à ce genre de poste. Elle était vive d'esprit, manipulait la magie comme personne sur Calys. J'étais certaine qu'elle les méneraient avec force et honneur et qu'elle les conduiraient à la victoire.
J'avais la chance d'être aimée par mon peuple, ils ont su écouter mes désirs, mes craintes et lire dans mon coeur. Ils ont donc choisi Acla.
Acla était un être d'image terne, de long cheveux noires cachaient son visage, ses yeux d'un rouge vif, vous glaçaient le sang. Elle à su faire preuve de beaucoup d'habilité, a su les convaincre et a été saluée par une salve d'applaudissement le jour de la passassion de pouvoir.
Je me vois encore lui poser ma couronne sur sa tête et resentir cette forte douleur dans mon coeur. Une souffrance que je n'avais jamais connue jusqu'alors. La douleur me tordant et me pénétrant si fort que j'en perdais conscience.
Au réveil, d'un sursaut je pose ma main sur ma poitrine en ayant peur que cette douleur soit encore là. Je m'entends dire d'une douce voix qu'il ne faut pas que je m'inquiète, que maintenant tout va aller mieux. Cette voix m'est connue, proche, mais je ne me rappelle pas le visage auquel il se rapporte. Je me retourne, et découvre deux personnes. Un homme et une femme. Se sont ma mère et mon père. Mais ou suis-je ? Leur visage est transformé par la joie, de grosses larmes coulent le long de leurs joues. Ils m'ont retrouvées.
M'a t'on aimée et attendue ? Suis-je donc exceptionnelle pour quelqu'un ?
Petite fille, j'ai toujours rêvé d'être quelqu'un d'exceptionnel, quelqu'un que l'on remarque. Mais je n'y suis jamais arrivée. Plutôt ronde, mal dans ma peau, j'ai toujours été l'amie, la confidente, celle à qui l'on tient, mais pas assez.
Je m'inventais alors de belles histoires d'elfes et de monstres sanguinaires. J'étais la reine d'un monde que j'avais nommé Calys.
Ils étaient moches mes elfes. Dotés de grandes oreilles pointues qui retombaient le long de leurs visages fin et marqués par de nombreuses guerres. Mes fées étaient moches elles aussi, vieilles, ongles de sorcière, les cheveux vert et un nez en forme de patate. Nous étions tous égaux ainsi, seul la beauté de nos coeurs et de notre âme était notre force. Rien n'était beau, ni les fleurs, ni le ciel, ni l'eau, ni rien.
Je l'aimais ce monde, j'aurai tout donné pour y vivre. Et c'est ce que j'avais fait !
Petit à petit, j'avais passé plus de temps à rêver, et les personnages qui m'étaient proche ont commencés à me rejoindre dans la réalité.
D'abord par leurs voix. Ils me donnaient leurs avis sur les gens que je rencontrais, insistaient sans cesse pour que je les rejoignent pour m'occuper des affaires courantes de Calys. Comment pouvais-je aller travailler alors qu'à Calys il régnait un climat de terreur et que mes citoyens me réclamaient afin que je leur apportent mon aide.
Puis, ils étaient apparus hors de mes rêves. Un jour, alors que j'étais plongée dans mes dossiers, Tima, fée noire réputée de Calys m'est apparue. C'était une femme respectée par mes disciples. Cheveux rouge auquel étaient mélangé de longues et larges mèches noires. Son visage avait été lacéré lors d'une cruelle bataille, ils n'avaient même pas épargné ses yeux et l'avaient rendue aveugle.
Elle était venue me demander de choisir et m'avait donné un parchemin avec une formule à lire. Elle m'avait averti qu'aucun retour ne serait possible. Une fois que la formule serait lue, je les rejoindraient définitivement et prendrais possession de mon rôle de reine éternellement. Je n'avais pas hésité, rien ne me retenait ici.
J'étais donc à la tête de Calys, le monde que j'avais créé. Jeune monde cependant, il n'avait que 15 ans. Fait de terres brûlées, de sombre marrais et de fleurs fanées. Lorsque les journées étaient calme, il y régnait une atmosphère pesante, des éclaires montaient vers le ciel en continu, nul arc-en-ciel, nul soleil, nul couleurs pastels n'avaient jamais vu le jour sur Calys.
Laide, le dos voûté, la peau sombre, sèche. Seul le bleu de mes yeux avait résisté à la métamorphose. Le regard froid, cerné de noir et de rides, je me battais chaque jour épée à la main contre les misérables qui voulaient nous anéantir.
Qui étaient nos ennemis ? Des êtres humains, d'une beauté à faire pâlir les anges. Ils venaient pour moi, ils savaient que si je périssais, Calys disparaîtrait. Ils ne supportaient pas toute cette laideur qui m'entourait. Nous nous défendions avec acharnement contre eux, avec pour seules armes, notre coeur, notre volonté, notre courage, la magie et des armes rouillées enduites de poison.
Mais voilà que depuis quelques temps ils arrivaient à prendre le dessus. Nous n'arrivions plus à faire face aux superbe jardins qu'ils plantaient. Leurs forêts aussi nous posaient problème. Ils arrivaient à les rendre denses et vertes. Il nous fallait des jours afin d'en venir à bout. Et lorsque nous arrivions enfin au coeur de ces forêts, nous faisions face à des elfes d'un blond chatoyant et d'un charme ravageur, mais sans aucune pitié pour notre laideur.
Je me suis sentie submergée, je ne savais plus que faire pour lutter. Mes disciples sentaient ma faiblesse et commençaient à perdre espoir. je dois avouer que je me sentais lasse.
Peut-être était-il temps pour moi de céder ma place ?
J'avouais donc à mes disciples ma faiblesse et leur demandais d'élire un nouveau dirigeant.
Une joute avait été organisée et les différents être que j'avais créé se présentaient, exprimant leur idées, montrant leur force et nous faisant part de leurs tactiques.
Acla, maîtresse de l'ombre me semblait la plus adaptée à ce genre de poste. Elle était vive d'esprit, manipulait la magie comme personne sur Calys. J'étais certaine qu'elle les méneraient avec force et honneur et qu'elle les conduiraient à la victoire.
J'avais la chance d'être aimée par mon peuple, ils ont su écouter mes désirs, mes craintes et lire dans mon coeur. Ils ont donc choisi Acla.
Acla était un être d'image terne, de long cheveux noires cachaient son visage, ses yeux d'un rouge vif, vous glaçaient le sang. Elle à su faire preuve de beaucoup d'habilité, a su les convaincre et a été saluée par une salve d'applaudissement le jour de la passassion de pouvoir.
Je me vois encore lui poser ma couronne sur sa tête et resentir cette forte douleur dans mon coeur. Une souffrance que je n'avais jamais connue jusqu'alors. La douleur me tordant et me pénétrant si fort que j'en perdais conscience.
Au réveil, d'un sursaut je pose ma main sur ma poitrine en ayant peur que cette douleur soit encore là. Je m'entends dire d'une douce voix qu'il ne faut pas que je m'inquiète, que maintenant tout va aller mieux. Cette voix m'est connue, proche, mais je ne me rappelle pas le visage auquel il se rapporte. Je me retourne, et découvre deux personnes. Un homme et une femme. Se sont ma mère et mon père. Mais ou suis-je ? Leur visage est transformé par la joie, de grosses larmes coulent le long de leurs joues. Ils m'ont retrouvées.
M'a t'on aimée et attendue ? Suis-je donc exceptionnelle pour quelqu'un ?
1 commentaire:
Nous comptons tous pour quelqu'un et ce qui nous rend exceptionnel est bien l'amour qu'on nous porte autant que celui que nous pouvons éprouver ;-)
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