lundi, octobre 03, 2011

Petits Mouchoirs...


Je n'ai pas d'affinité particulière avec le cinéma français. Pourtant, lorsque je repense aux films que j'ai aimé, c'est souvent avec le sourire. Des films simple, avec une intrigue plutôt gentillette, mais menée avec délicatesse.

Lorsque j'ai lu le synopsis des petits mouchoirs, je me suis dis que oui, celui-là allait me plaire.

"A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges."

Avant d'aller plus loin, je tiens à avertir mes 2 lecteurs que je vais dévoiler l'intrigue donc si l'un des deux veut voir le film, il serait dommage de lire la suite. Et sinon, suivez-moi...


Le film fait 2h34, information qui m'a semblé fort importante dès la 2ème minute du film.
A ce moment là, je me suis dis que non, Canet n'allait pas jouer de délicatesse et j'ai attendu 2h34 qu'il se passe quelque chose.

Passé le gros choc de départ, on découvre très vite "les amis". Oui, je mets le terme entre guillemet, parce que la conception de l'amitié de Guillaume Canet m'est totalement étrangère. Très vite, j'ai eu l'impression de voir des caricatures et excusez moi du terme mais lorsque je dis caricature, je pense à "des cons".  Ça passe par le prétentieux, le gay refoulé, l'amoureuse qui ne le sait que trop tard et j'en passe. Et au final, je me suis ennuyée. On a l'impression de suivre une route tracée d'avance et sans aucune aspérité. Et le final est affligeant. J'aurai préféré qu'il vive moi Dujardin. Pas parce que je suis d'un tempérament plutôt positif et que j'aime les happy end, juste parce que si il n'était pas mort, j'aurai été surprise. Et l'autre qui arrive ensuite avec un sac de sable pour recouvrir le cercueil genre "O capitaine, mon capitaine" bouh... ça m'a fait froid dans le dos. Moi qui ait la larme facile, je n'ai même pas réussi à être émue.
c'est beau le sable...

Comme je le disais ce matin, j'ai trouvé ce film grossier. L'intrigue... non ce n'est pas le bon mot, il n'y a pas d'intrigue. Mmmmmm... je commence par les acteurs. On ne peut pas dire qu'ils sont mauvais, je pense qu'ils font leur job, ils sont plat tout comme le caractère de leur personnage. A aucun moment on va en profondeur. Il y a peut-être juste une scène ou j'ai ressenti un malaise plutôt bien mené, il se passait enfin quelque chose, mais ça n'a pas duré.

Ensuite il y a la lumière, les décors, la photographie qui elle aussi est sans grande surprise. Les jolis plans de la mer, la jolie petite maison... encore du lisse, toujours du lisse...

Alors c'est peut-être un défaut de jeunesse, peut-être que Canet n'a pas osé, mais c'est bien dommage avec un tel casting d'avoir fait un film aussi plat.

Vous l'aurez donc compris, je fais partie de ceux qui ne comprennent pas le succès des petits mouchoirs... et vous ?


Photos piquées chez Pure Ciné et Première.fr

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ben c'est marrant tu comprends pas le succès des "petits mouchoirs" pourtant tu l'argumentes très bien. Les gens ne vont pas en masse au cinéma pour voir de la profondeur. Plus c'est plat, plus la populace se déplace...
Ben finalement, le fait que j'aime et que toi tu aimes pas, c'est juste une question de ressenti.
Et pour en rajouter dans ma subjectivité, Guillaume Canet me fait craquer!

Ladypops a dit…

Tu as raison, finalement ce n'est qu'une question de ressenti et c'est là la preuve que le cinéma est un art. Parce que parfois on le regarde avec le coeur...

funambuline a dit…

Ennuyeux, trop long, cliché, c'est effectivement ce que je retiens également.