Il est en ce moment impossible d'avoir une discussion sans évoquer à un moment ou à un autre, la fâaameuse grippe. Et chacun à son avis, chaucun à entendu quelque chose de différent, il y a autant de conduite à tenir et règle à respecter qu'il y a de discussion. Sans qu'aucun d'entre n'ait finalement l'impression d'avoir une version juste.
Ainsi, lorsque mercredi passé mon médecin me creusait le talon à la recherche d'une épine, il me demandait si j'avais mal. Je lui ai répondu qu'il n'avait pas de soucis à se faire et que je n'allais pas hurler et faire fuire ses patients. Et c'est sans réfléchir qu'il a lâché un "rhaa si seulement certains pouvaient fuire !". M'étonnant de sa réaction, nous avons tout naturellement avons évoqué la grippe. Ce dernier me disait qu'il avait du boulot par dessus la tête, que la plus part de ses patients refusaient d'être vacciné par peur, et que même si ils voulaient être vaccinés, il ne pourrait pas répondre à la demande parce qu'il n'a pas réussi à obtenir les vaccins pour rupture de stock. Le matin même, j'entendais à la radio qu'un bébé était mort de la grippe et que la recommandation de vaccination ne se limitait plus au personne à risque, mais à toute la population. Annonçant ceci à mon médecin, il a fortement soupiré en me disant que tout ça était vraiment de la folie et a spécifié que le bébé décédé avait une déficience cardiaque, ce qu'aucun des médias que j'ai lu, vu ou entendu n'a spécifié bien sûr !
Sortie de son cabinet, j'étais convaincue de ne pas me faire vacciner. Samedi matin, Miss A c'est présentée fiévreuse à la table du déjeuner. La pauvre avait bien mauvaise mine, avec le nez qui coule et la toux. Sachant que ses poumons sont sensibles il m'est apparu utile d'appeler les urgences pour me renseigner sur la conduite à tenir.
- "Mais madame, ce n'est qu'une grippe, donc soigner la comme telle ! Nous ne pouvons rien faire d'autre."
En m'indiquant tout de même qu'en cas de difficulté respiratoire, je devrais immédiatement me rendre chez eux. Mais si il n'y avait pas d'évolution de la situation, on m'a prié de bien vouloir rester à la maison avec tous les membres de ma famille et de ne sortir que couvert d'un masque.
Lundi, mon adorable voisine venue m'apporter les devoirs de ma fille , (même malade en première primaire il faut rattraper les bricolages !) m'annonçait que son petit bout n'était pas bien lui aussi. Ne sachant pas si elle devait garder son plus grand à la maison pour éviter de contaminer les autres, elle a appelé les urgences. Ces derniers lui ont indiqué que non, finalement ont arrive pas à contenir cette grippe donc il fallait vivre normalement, telles étaient les nouvelles directives.
Et pendant ce temps, dans les média, ont nous dit de porter des masques, de rester à la maison, de se faire vacciner, mais encore une fois, la réalité est tout autre et ont préfère être alarmiste plutôt que rassurant ou de simplement avouer qu'on ne sait pas.
En attendant, c'est les médecins qui doivent faire face aux 1000 appels par jour de patients paniqués au moindre petit symptôme, mangeant ainsi, l'espace aux vraies urgences. Et c'est Roche qui s'en mets plein les poches grâce à la peur entretenue par les média.
Et ont s'étonne que les plus paranoïaques d'entre nous puissent penser que tout ça n'est rien d'autre qu'un complot des industries pharmaceutique !
Un peu d'honnêteté dans ce monde ne lui ferait définitivement pas de mal...
Ainsi, lorsque mercredi passé mon médecin me creusait le talon à la recherche d'une épine, il me demandait si j'avais mal. Je lui ai répondu qu'il n'avait pas de soucis à se faire et que je n'allais pas hurler et faire fuire ses patients. Et c'est sans réfléchir qu'il a lâché un "rhaa si seulement certains pouvaient fuire !". M'étonnant de sa réaction, nous avons tout naturellement avons évoqué la grippe. Ce dernier me disait qu'il avait du boulot par dessus la tête, que la plus part de ses patients refusaient d'être vacciné par peur, et que même si ils voulaient être vaccinés, il ne pourrait pas répondre à la demande parce qu'il n'a pas réussi à obtenir les vaccins pour rupture de stock. Le matin même, j'entendais à la radio qu'un bébé était mort de la grippe et que la recommandation de vaccination ne se limitait plus au personne à risque, mais à toute la population. Annonçant ceci à mon médecin, il a fortement soupiré en me disant que tout ça était vraiment de la folie et a spécifié que le bébé décédé avait une déficience cardiaque, ce qu'aucun des médias que j'ai lu, vu ou entendu n'a spécifié bien sûr !
Sortie de son cabinet, j'étais convaincue de ne pas me faire vacciner. Samedi matin, Miss A c'est présentée fiévreuse à la table du déjeuner. La pauvre avait bien mauvaise mine, avec le nez qui coule et la toux. Sachant que ses poumons sont sensibles il m'est apparu utile d'appeler les urgences pour me renseigner sur la conduite à tenir.
- "Mais madame, ce n'est qu'une grippe, donc soigner la comme telle ! Nous ne pouvons rien faire d'autre."
En m'indiquant tout de même qu'en cas de difficulté respiratoire, je devrais immédiatement me rendre chez eux. Mais si il n'y avait pas d'évolution de la situation, on m'a prié de bien vouloir rester à la maison avec tous les membres de ma famille et de ne sortir que couvert d'un masque.
Lundi, mon adorable voisine venue m'apporter les devoirs de ma fille , (même malade en première primaire il faut rattraper les bricolages !) m'annonçait que son petit bout n'était pas bien lui aussi. Ne sachant pas si elle devait garder son plus grand à la maison pour éviter de contaminer les autres, elle a appelé les urgences. Ces derniers lui ont indiqué que non, finalement ont arrive pas à contenir cette grippe donc il fallait vivre normalement, telles étaient les nouvelles directives.
Et pendant ce temps, dans les média, ont nous dit de porter des masques, de rester à la maison, de se faire vacciner, mais encore une fois, la réalité est tout autre et ont préfère être alarmiste plutôt que rassurant ou de simplement avouer qu'on ne sait pas.
En attendant, c'est les médecins qui doivent faire face aux 1000 appels par jour de patients paniqués au moindre petit symptôme, mangeant ainsi, l'espace aux vraies urgences. Et c'est Roche qui s'en mets plein les poches grâce à la peur entretenue par les média.
Et ont s'étonne que les plus paranoïaques d'entre nous puissent penser que tout ça n'est rien d'autre qu'un complot des industries pharmaceutique !
Un peu d'honnêteté dans ce monde ne lui ferait définitivement pas de mal...
5 commentaires:
C'est vrai que les médias ont sauté sur l'occasion... Peur = ventes, alors bien-sûr qu'ils adorent vendre. Et c'est bizarre que tu parles de ça... J'ai été confronté à ça aujourd'hui.
Un de mes ingénieurs a eu peur, et n'est pas venu au travail aujourd'hui. Raison? Il avait du mal a respirer quand il montait les 5 étages à pied, du coup, il avait peur d'avoir une grippe A. Pas de fièvre, pas de courbatures, mais bon, on ne sait jamais. Je ne savais pas quoi dire. Il avait une peur bleue de ça, et cherche à tout prix à se faire vacciner, à la limite d'être une question de vie ou de mort. Quand je lui ai raconté que j'ai des amis qui l'ont eu, il m'a regardé avec une tristesse dans les yeux, convaincu que j'allais annoncer que mes amis sont morts. Non non, ils vont très bien, ils ont été malade quelques jours, puis fini. Aucun souci.
Je l'aurais un jour ou l'autre. J'irai peut-être me faire vacciner, mais je ne vais surtout pas attendre des heures et des heures pour une piqure, je laisse la place aux gens qui sont réellement terrifiés par ça. Peut-être que j'ai tort, peut-être que je l'attraperai et que je vais mourir, et si c'est le cas je me sentirai très con. Ceci étant dit, la grippe saisonnière tue pas mal de personnes tous les ans, et celle là c'est bon, je l'ai eu cet année, et je suis toujours là!
J'ai zappé sur la télé il y a quelques jours, par simple ennui. Je suis tombé sur CNN, et soudainement, je me suis souvenu pourquoi je ne regardais plus. Les médias ont une tendance à nous imposer des informations, et ça devient très difficile de trouver des gens qui se contentent de diffuser des informations, sans prendre de côté, sans trancher, et sans donner leur opinion. C'est regrettable.
Je fais donc partie des rares qui ne pense pas que le gouvernement essaie de nous mettre des puces de suivi GPS/contrôle mentale ou autre, je ne pense pas que la grippe A va éradiquer l'humanité, et j'en ai marre des médias. Je fais 4 heures de transport par jour, en bus, tram et train, théoriquement le pire scénario possible, et pourtant, rien.
Mille pensées sincères pour Miss A :-)
Merci pour ses pensées, Miss A va beaucoup mieux elle a reprit le chemin de l'école ce matin... ;)
Je n'ose même pas imaginer le stresse que vit ton collègue. Ça doit être abominable d'avoir une telle peur. D'autant plus qu'il ne fait probablement pas partie des personnes à risque. Et c'est là que j'en veux beaucoup aux médias, parce que si ils prenaient le temps d'analyser leurs informations, ils les utiliseraient différement et nous pourrions ainsi être vraiment informé. Mais là c'est du n'importe quoi et ça me donne envie d'hurler.
En plus d'une surenchère médiatique, l'organisation en France est catastrophique. Toutes les personnes à risque n'ont pas de bon et des écoles avec cas déclarés sont toujours ouvertes.
La puce a des cas dans sa classe et filou a signé hier soir l'accord à la vaccination pour le 1er décembre. Autant dire qu'il est trop tard pour bon nombre de gamins et leurs familles.
Demain, on va essayer de se faire vacciner sans bon. De mon côté je suis une ancienne grande asthmatique et filou d'un point de vu financier ne peut pas se permettre de se retrouver au lit avec une grippe. Ca aussi, ça compte : quel pays peut se permettre aujourd'hui un gèle économique lié à une telle cochonnerie ? En tout cas, pas notre famille.
Je n'avais pas vu le point de vue économique, merci de m'y rendre attentive. Pourtant j'aurai dû y penser, nous sommes indépendants et forcément la maladie nuit aux affaires.
Flo, je vous souhaite de passer au travers de tout ça sans soucis.
Pleins de bisouX à vous.
Merci ma belle! J'espère que miss A est bien remise et qu'elle n'est pas trop fatiguée comme j'espère aussi que tu échapperas à cette vilaine grippe.
Clairement que d'un point de vu économique, pour nous, ça serai un gros problème. On essaye de se protéger au mieux sans pour autant renoncer à vivre normalement. Que faire d'autre ?
Des bisous @};-
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