J'aime le shopping, j'aime flâner dans les rayons à la recherche du coup de coeur qui me fera dépenser un fortune, j'aime l'idée de dépenser, mais je n'aime pas du tout le faire au mois de décembre...
Premièrement les gens se transforment en explorateurs prêt à tout pour obtenir ce qu'ils veulent. Ils n'hésitent donc pas à vous bousculer, vous passer devant, vous passer sous le nez (quoi qu'avec ma taille c'est difficile) et le tout sans la moindre politesse. Ensuite, les pauvres vendeurs obligés de se farcir des crétins toute la journée deviennent gris et perdent peu à peu leur enthousiasme. On sent en eux la fatigue et chaque question posée est précédée d'un long soupir.
Cette année, je me suis fait le pari de ne mettre que deux fois les pieds dans un centre commercial en décembre. Heureusement, les sites divers pour faire mes courses online fonctionnent bien et j'ai de quoi faire avec les paysans du coin pour les produits frais.
Malheureusement, il a bien fallu hier que je me rende au paradis du jouet pour Miss A. Je me suis donc conditionnée et j'ai entamé ma journée en musique. Bien souvent lorsque je n'ai pas envie de faire quelque chose, je vide mon cerveau et j'y installe une chanson, une sorte d'Ipod gratuit que je n'ai jamais besoin de recharger et qui passe toujours la chanson que j'aime...
Et c'est donc sur un fond de Muse que je me suis retrouvée dans ma voiture... Far away, This ship is taking me far away, Far away from the memories, Of the people who care if I live or die. Arrivée à destination je me suis mise à imaginer que je n'étais pas la seule à avoir mon Ipob personnel et en regardant les gens autour de moi, j'ai tenté d'entendre les chansons des autres. Ainsi, le monsieur mal rasé au teint gris s'arrachant les cheveux devant les barbies devait penser : Je suis malade, complètement malade, Comme quand ma mère sortait le soir, Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir. Quelques instant plus tard, je me retrouvais moi aussi devant le rayon à tenter de faire un choix entre deux jouets. A force de me casser les pieds toute seule, je me suis dis qu'il fallait que je cherche une vendeuse. Vendeuse qui 15 secondes avant était derrière moi et qui lorsque j'ai fais mine de me retourner à tourné les talons... Il court, il court le furet, le furet du bois joli, il court il court le furet.... Lorsqu'enfin j'ai trouvé une charmante demoiselle pour me renseigner je l'entendais hurler, One day I'll fly away, Leave all this to yesterday. La demoiselle très attentive à ma demande s'est contentée de tourner l'emballage et de me relire à haute voix ce que j'avais déjà lu, le tout avec son doigt soulignant mollement chaque mot qu'elle lisait et impossible de l'arrêter... Il faudrait qu'on nous change les piles..... J'ai tout de même fini par lui couper la parole et par lui dire que la seule chose que je voulais savoir c'était si le petit chien marchait. Et voici l'échange qui a suivit :
- Ah ben c'est une bonne question. Je suis nouvelle ici et je ne connais pas tous les produits.
- Vous pouvez donc vous renseigner.
- Bien sûr, à l'occasion je demanderai à ma collègue.
- Mais j'ai besoin de cette information pour pouvoir faire mon choix.
- Ben prenez l'autre, parce que l'autre c'est sûr il marche. Bonne journée Madame...
Fâchée de m'être fait avoir comme ça... Whatever they say, These people are torn, Wild and bereft, Assassin is born... je me suis dirigée vers la caisse ou une longue queue m'attendait. Tant mieux, j'allais pouvoir écouter de la musique. La caissière devait c'est évident penser au Requiem pour un con, la dame devant moi n'avait pas le temps de chanter, mais j'entendais sa voix de lapin d'Alice disant : En retard, en retard. Et en les regardant sortir du magasin les commissures de leur lèvres dirigées vers le bas... Ora ti senti più nervoso, con la faccia da goloso, Per combinazione la salvezza tua la paghi in soldi, sì sì
Soldi soldi soldi soldi, money money, dinero... Alors que pour moi, raisonnait le son de la victoire je me suis mise à fredonner la chanson du film de Rocky...
Paix et joie dans nos coeur à Noël.... C'est pas gagné....
Premièrement les gens se transforment en explorateurs prêt à tout pour obtenir ce qu'ils veulent. Ils n'hésitent donc pas à vous bousculer, vous passer devant, vous passer sous le nez (quoi qu'avec ma taille c'est difficile) et le tout sans la moindre politesse. Ensuite, les pauvres vendeurs obligés de se farcir des crétins toute la journée deviennent gris et perdent peu à peu leur enthousiasme. On sent en eux la fatigue et chaque question posée est précédée d'un long soupir.
Cette année, je me suis fait le pari de ne mettre que deux fois les pieds dans un centre commercial en décembre. Heureusement, les sites divers pour faire mes courses online fonctionnent bien et j'ai de quoi faire avec les paysans du coin pour les produits frais.
Malheureusement, il a bien fallu hier que je me rende au paradis du jouet pour Miss A. Je me suis donc conditionnée et j'ai entamé ma journée en musique. Bien souvent lorsque je n'ai pas envie de faire quelque chose, je vide mon cerveau et j'y installe une chanson, une sorte d'Ipod gratuit que je n'ai jamais besoin de recharger et qui passe toujours la chanson que j'aime...
Et c'est donc sur un fond de Muse que je me suis retrouvée dans ma voiture... Far away, This ship is taking me far away, Far away from the memories, Of the people who care if I live or die. Arrivée à destination je me suis mise à imaginer que je n'étais pas la seule à avoir mon Ipob personnel et en regardant les gens autour de moi, j'ai tenté d'entendre les chansons des autres. Ainsi, le monsieur mal rasé au teint gris s'arrachant les cheveux devant les barbies devait penser : Je suis malade, complètement malade, Comme quand ma mère sortait le soir, Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir. Quelques instant plus tard, je me retrouvais moi aussi devant le rayon à tenter de faire un choix entre deux jouets. A force de me casser les pieds toute seule, je me suis dis qu'il fallait que je cherche une vendeuse. Vendeuse qui 15 secondes avant était derrière moi et qui lorsque j'ai fais mine de me retourner à tourné les talons... Il court, il court le furet, le furet du bois joli, il court il court le furet.... Lorsqu'enfin j'ai trouvé une charmante demoiselle pour me renseigner je l'entendais hurler, One day I'll fly away, Leave all this to yesterday. La demoiselle très attentive à ma demande s'est contentée de tourner l'emballage et de me relire à haute voix ce que j'avais déjà lu, le tout avec son doigt soulignant mollement chaque mot qu'elle lisait et impossible de l'arrêter... Il faudrait qu'on nous change les piles..... J'ai tout de même fini par lui couper la parole et par lui dire que la seule chose que je voulais savoir c'était si le petit chien marchait. Et voici l'échange qui a suivit :
- Ah ben c'est une bonne question. Je suis nouvelle ici et je ne connais pas tous les produits.
- Vous pouvez donc vous renseigner.
- Bien sûr, à l'occasion je demanderai à ma collègue.
- Mais j'ai besoin de cette information pour pouvoir faire mon choix.
- Ben prenez l'autre, parce que l'autre c'est sûr il marche. Bonne journée Madame...
Fâchée de m'être fait avoir comme ça... Whatever they say, These people are torn, Wild and bereft, Assassin is born... je me suis dirigée vers la caisse ou une longue queue m'attendait. Tant mieux, j'allais pouvoir écouter de la musique. La caissière devait c'est évident penser au Requiem pour un con, la dame devant moi n'avait pas le temps de chanter, mais j'entendais sa voix de lapin d'Alice disant : En retard, en retard. Et en les regardant sortir du magasin les commissures de leur lèvres dirigées vers le bas... Ora ti senti più nervoso, con la faccia da goloso, Per combinazione la salvezza tua la paghi in soldi, sì sì
Soldi soldi soldi soldi, money money, dinero... Alors que pour moi, raisonnait le son de la victoire je me suis mise à fredonner la chanson du film de Rocky...
Paix et joie dans nos coeur à Noël.... C'est pas gagné....
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