Les brodeuses, c'est l'histoire classique d'une jeune fille trop jeune qui tombe enceinte. Rien de bien exceptionnel finalement. Et je vous avoue que malgré les éloges faites sur ce film, j'y suis allée à reculons. J'ai toujours l'impression avec ce genre de film qu'on va tourner en rond et qu'on va se poser les éternelles questions bien-pensantes sur les grossesses non-désirées, sur l'avortement, l'adoption etc, etc...
J'ai donc abordé les brodeuses avec méfiance et puis je me suis laissée embobiner et c'est lorsque le générique de fin est apparu que je me suis rendue compte à quel point j'avais été transportée par le film.
Si effectivement on peut lui reprocher son côté bien pensant, la justesse des émotions est particulièrement bien transmise. Cette jeune fille vous séduit, elle a des réactions d'adolescente qui vous piquent là ou ça fait mal parce que terriblement réelle. Et puis il y a le milieu dans lequel elle évolue, la broderie. Elle aurait pu entrer dans ce milieu là à l'américaine. Une jeune fille rêveuse qui voit son rêve se réaliser facilement grâce à un mentor qui va la prendre sous son aile avec une tonne de bons sentiments qui vous donnent la nausée. Mais là encore la réalisatrice va rendre les choses difficiles. Deux femmes, d'un âge différent, qui vont tisser des liens et broder le tout solidement pour qu'à la fin... non, vous croyez vraiment que je vais vous raconter la fin ?
Si on se penche sur la réalisatrice de ce film, on découvre que c'est le premier film d'Eleanore Faucher. Et bien j'avoue que ça m'a laissé sur les fesses, surtout lorsque j'ai vu qu'elle avait co-écrit le scénario. J'ai été surprise de voir des scènes particulièrement lentes et détaillées que je n'ai pas l'habitude de voir dans le cinéma européen. L'utilisation de la musique cependant m'a laissée un peu perplexe et si je devais faire une critique sur ce film, ce serait celle-là. On a parfois l'impression d'être agressé par cette musique et qu'elle n'a rien à faire là, alors que pour une autre scène on est surpris par le silence. Pour le silence, je ne vais pas me plaindre, mais j'aurai bien épargné mes oreilles à certains moments.
Ce film montre autre chose qu'une simple histoire de grossesse non-désirée, il nous montre la passion, l'instabilité, les difficultés de communication et de l'amour en bref, il nous prend et il nous retourne. Il fait selon moi partie de ses films qui bien qu'ayant un fil conducteur, nous montre une tranche de vie avec tout ce qu'il y a autours.
J'ai donc abordé les brodeuses avec méfiance et puis je me suis laissée embobiner et c'est lorsque le générique de fin est apparu que je me suis rendue compte à quel point j'avais été transportée par le film.
Si effectivement on peut lui reprocher son côté bien pensant, la justesse des émotions est particulièrement bien transmise. Cette jeune fille vous séduit, elle a des réactions d'adolescente qui vous piquent là ou ça fait mal parce que terriblement réelle. Et puis il y a le milieu dans lequel elle évolue, la broderie. Elle aurait pu entrer dans ce milieu là à l'américaine. Une jeune fille rêveuse qui voit son rêve se réaliser facilement grâce à un mentor qui va la prendre sous son aile avec une tonne de bons sentiments qui vous donnent la nausée. Mais là encore la réalisatrice va rendre les choses difficiles. Deux femmes, d'un âge différent, qui vont tisser des liens et broder le tout solidement pour qu'à la fin... non, vous croyez vraiment que je vais vous raconter la fin ?
Si on se penche sur la réalisatrice de ce film, on découvre que c'est le premier film d'Eleanore Faucher. Et bien j'avoue que ça m'a laissé sur les fesses, surtout lorsque j'ai vu qu'elle avait co-écrit le scénario. J'ai été surprise de voir des scènes particulièrement lentes et détaillées que je n'ai pas l'habitude de voir dans le cinéma européen. L'utilisation de la musique cependant m'a laissée un peu perplexe et si je devais faire une critique sur ce film, ce serait celle-là. On a parfois l'impression d'être agressé par cette musique et qu'elle n'a rien à faire là, alors que pour une autre scène on est surpris par le silence. Pour le silence, je ne vais pas me plaindre, mais j'aurai bien épargné mes oreilles à certains moments.
Ce film montre autre chose qu'une simple histoire de grossesse non-désirée, il nous montre la passion, l'instabilité, les difficultés de communication et de l'amour en bref, il nous prend et il nous retourne. Il fait selon moi partie de ses films qui bien qu'ayant un fil conducteur, nous montre une tranche de vie avec tout ce qu'il y a autours.
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