vendredi, juillet 30, 2010

Comment j'ai fini aux Urgences mercredi soir...

Tout a commencé par un bête mal de gorge...

J'en ai un peu marre de m'attraper toutes les petites choses qui traînent et d'ensuite devoir me gaver de médicaments pour m'en sortir. A la base, les médicaments, j'aime pas ! Mais je suis raisonnable quand même et quand je n'ai pas le choix, je craque. Ce que j'aime, c'est la thérapie par le sommeil, le fameux sommeil réparateur, chez moi ça marche très bien. Sauf que, j'ai deux enfants qui eux, trouve le sommeil très ennuyeux. 
Mercredi après-midi, après avoir fait quelques recherches en phytothérapie sur le net, je me décide à aller chercher à la pharmacie de la tisane de sauge. Après tout, ce n'est qu'un thé, si ça me soulage tant mieux et sinon, tant pis. Je m'arme de bonbons à la sauge et de thé et je n'ai la possibilité de faire ce thé que le soir, une fois que tout le monde est couché. Enfin. C'est pas bon la sauge, même avec du sucre. Et pis, ça donne des aigreurs d'estomac c'est pas chouette non-plus. Je m'installe tranquillement devant un épisode de Docteur Who, quand je commence à ressentir de petites douleurs au niveau de l'oesophage. Ni une, ni deux, je prends un antacide prescrit par mon médecin. Je suis une coutumière du fait je ne m'inquiète donc pas plus que ça. Sauf que, woooohaaaaa, elles deviennent franchement plus fortes et irradient de le thorax et dans le dos. Je sors donc un peu prendre l'air et me dit que dans une demi-heure ça finira bien par passer. Mais non, ça passe pas. Et à force de mal respirer, je commence à avoir des fourmis dans les bras et dans les lèvres. Je m'allonge par terre et tente de trouver une position qui pourrait me soulager, mais non, ça ne passe pas. Je fini donc par prendre la décision d'appeler le médecin de garde. Ce dernier après quelques questions me dit qu'il faut que je me dirige vers les urgences le plus rapidement possible. Vous me croyez si je vous dis que j'ai eu très peur ?

Départ aux urgences après avoir réveillé belle-maman Pops pour qu'elle surveille mes deux petits monstres endormis.

Arrivée là-bas, je suis prise en charge directement. Je suis harcelée de questions, ont me fait un ECG et le tout à la vitesse de l'éclair. C'est franchement stressant. Et puis tout le monde s'en va. J'attends 5 minutes pendant lesquels je vois arriver une femme très mal en point. Une doctoresse arrive enfin pour me dire que mon coeur va bien. Ouf ! Ce ne sont finalement que des spasmes musculaires, il semblerait que j'aie des courbatures aux niveaux des pectoraux, (faites comment ? grand mystère !) qui ont augmentés en raison de ma toux et de mon état grippal. Je ressors de là avec des anti-inflammatoires, un anti-tussif et un mucolitique. 

En sortant, j'ai croisé une demoiselle, assise sur une chaise le regard vide. Mr Pops m'a apprit plus tard qu'elle était tombée de son scooter. La pauvre n'avait pas l'air d'aller bien.

Nous sommes rentré et j'ai retrouvé belle-maman Pops et beau-papa Pops dans notre salon. Belle-maman Pops a croisé notre souris et a appelé son cher mari pour qu'il lui vienne en aide. J'avais oublié à quel point elle a peur des souris.

Quand tout le monde est parti, je me suis sentie un peu bête d'avoir ameuté tout le monde pour ça. En repensant aux deux personnes croisées, j'ai eu l'impression d'avoir retenus le médecin pour rien alors que d'autres en avaient besoin. Et j'ai réalisé, que je m'était excusée auprès du médecin, de Mr Pops, de belle-maman et beau-papa Pops.. Oui, je me suis excusée de n'avoir rien de grave...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu n'avais pas à t'excuser ma poulette! Il y avait de quoi avoir peur et le médecin a très bien fait de t'envoyer aux urgences. Des bises pour très vite oublier ces mauvais moments @};-

James A. Langbridge a dit…

Faut pas! Ma miss a eu une histoire similaire, mais dans l'autre sens. Elle est polyallergique depuis un certain temps, et fait régulièrement de l'asthme. Comme tout le monde qui doit prendre des médicaments tous les jours, elle a fait une petite rébellion. Un soir, de retour chez ses parents, c'est l'heure de se coucher. Le lendemain, réunion importante, je prenais le train tôt. Elle a commencée à tousser, rien de bien grave. Puis un peu plus, et un peu plus. A la fin, elle m'a dit de sortir de la chambre, et de dormir dans le lit de sa soeur (qui n'était pas là, jé précise ;) ). Je l'ai fait. Je m'en veux encore. La miss n'aime pas "déranger" les gens, elle s'excuse à chaque fois qu'elle "embête" les médecins, etc. Le lendemain matin, je me réveille tôt, et je vois la lumière allumée dans sa chambre. Je rentre, je la vois, réveillé, allongée, les ongles et lèvres bleus. Illico presto aux urgences, où elle a été admise dans un état critique, arrêt ventilatoire d'un de ses poumons. Oxygène pur pendant une journée, beaucoup de surveillance, etc. J'ai rarement eu aussi peur de ma vie. Bref, aujourd'hui elle va bien, mais on surveille toujours. Puis elle a arrêté de fumer, ce qui est très, très bien.

J'ai eu l'occasion de parler avec les médecins et personnel médicale, et j'ai déjà fait des stages de secourisme, alors je sais bien que le personnel préfère qu'on prend les devants et qu'on aille les voir avant que ça ne devienne grâve. Si ce n'est pas grave? Bon, tant pis, ou plutôt tant mieux! Mais si c'est vraiment quelque-chose de grâve et on reste à la maison, c'est pire pour tout le monde. Je te garantie que tu n'as pas "dérangé" le personnel, au contraire. Ils savent gérer les deux cas, n'aies crainte! Et maintenant, prends bien soin de toi! :)

Ladypops a dit…

Merci pour vos gentils mots... Je viens de prendre soin de moi pendant ces deux dernières semaines...mer et lecture au programme... c'était bien..

James, je suis restée une semaine à la maison avec les ligaments croisés déchirés parce que je ne voulais pas déranger pour rien... c'est bien sûr moins grave que ce qui est arrivé à ta cher et tendre. Je ne serai probablement pas allée aux urgences si le médecin de garde ne me l'avait pas demandé, j'aurai attendu... J'ai la chance d'avoir une seuil de douleur élevé et j'ai appris avec le temps que parfois, je devrais m'inquiéter plus.