vendredi, juillet 24, 2009

Les racines du mal...



Il est, selon moi, évident qu'il faut s'écouter. Dans la vie de tous les jours, nous sommes sujet à des attaques verbales, psychique, nous sommes blessé et souffrons parfois en silence. Ce silence, ces petites (ou grandes) blessures nous les apprivoisons et les rangeons dans une case là-haut, bien cachée dans notre tête. Et puis on oublie et la vie va...

Elles ne partent pas pour autant. Elles se font un nid. Et puis, un jour, elles décident de refaire surface sous une forme palpable. On voit donc apparaître des douleurs que nous ne nous connaissions pas et certaines blessures sont si forte qu'elles pourraient (si on croit à ma théorie) allez jusqu'à provoquer de lourdes maladies.

Cette réflexion peut vous paraître totalement inconcevable, mais j'ai vraiment l'impression que notre psychique a une très forte influence sur notre corps. C'est ainsi que je m'explique les miracles. C'est ainsi aussi que j'explique certaines douleurs qui n'ont aucunes explications plausible mais qui sont là malgré tout. Le stresse est un très bon exemple de cette théorie. Il peut provoquer des tremblements, des pertes d'équilibre, des nausées et pleins d'autre symptômes physique, alors qu'il s'agit simplement d'un débordement psychique.

Ces temps, j'ai de longues conversations sur le sujet avec ma copine L.. J'avoue que je vais de surprise en surprise. L. a un voisin adorable à qui je ne veux pas parler parce qu'il me fait flipper. Ce dernier s'intéresse de près au sujet et par ses récits, trouve des origines aux douleurs qui sont parfois surprenantes. Ainsi, j'ai demandé à L. de lui parler de ma "douleur amie" qui m'accompagne depuis 6 ans et qui après tout les examens reste inexpliquée. Lorsqu'L. m'a dit que la localisation se rapportait au relation maternelle, mon coeur à fait boum.

Alors je vous rassure, je ne prends pas tout au pied de la lettre, mais j'avoue que ça me laisse perplexe. Du coup, je rumine depuis quelques jours, et je réfléchis et je mets à plat beaucoup de chose. Je ne me fais pas d'illusions pour autant. Malgré tout, le soir ou L m'a parlé de ça, j'ai fais une grosse crise de douleurs et puis, au fur et à mesure elle semble me quitter. Je ne sais pas ou je vais, je ne sais pas si elle va s'en aller mais elle évolue.

Même si vous pensez que je divague, le fait que j'y croie à provoquer ma crise, c'est donc bien que ma tête a un impact sur mon corps non ?

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je me demande si nous ne devons pas aprendre le lâcher prise pour aller mieux ? J'ai l'impression que cette voie alège autant la tête, le corps que le coeur. Souvent la souffrance vient du fait que nous attendons trop ou voulons trop aussi bien des autres que de nous même...
Bises @};-

Ladypops a dit…

Mais comment ? Il y a une grosse différence en lâcher prise et ignorer, bien que le résultat puisse être le même pendant un temps. Mais il est beaucoup plus facile d'ignorer que de rééllement lâcher prise...

:*

James A. Langbridge a dit…

Je ne crois pas que ça soit "lâcher prise", je pense que c'est autre chose.

Il est rare que je fasse autant de confidence sur un blog si vite, mais je crois que c'est nécessaire. Il y a quelques années, ma petite amie a été tuée lors d'un accident d'avion, dans des circonstances... "particulières". J'ai cherché pendant longtemps le pourquoi du comment, comment est-ce que c'est arrivé, sous quels circonstances, etc. J'ai, chez moi, une collection impressionnante de vidéos et de documents qui concernent les accidents d'avion, allant du simple écrit dans un journal jusqu'au rapport d'ingénierie des pièces de tel ou tel accident. Ca m'a couté cher; pas au niveau financier, mais surtout côté moral. Pendant longtemps, j'ai voulu sortir dehors tous les soirs, et hurler. Ca n'aurait rien changé mais l'envie était présente. Peut⁻être que ça aurait soulagé mes douleurs pendant quelques heures? Qui sait. Je n'ai toujours pas lâché prisé, mais j'ai appris a accepter. Ce jour là je me suis effondré en larmes, et la douleur semblait partir de mon corps par les larmes. Aujourd'hui, je n'ai toujours pas oublié, mais j'ai appris a accepter, et continuer ma vie. Ca ne veut pas dire que je n'ai pas de démons, loin de là, mais je reste convaincu que mon esprit contrôle mon corps, et pas l'inverse.

Je ne peux que te souhaiter bon courage!

Ladypops a dit…

Merci James... le point de départ de cette douleur est clairement due à un décès... ou plutôt à ce que ce départ à engendré.

En te lisant (merci de te livrer ainsi), je me suis dit que finalement, nous ne pouvons pas vivre en paix. Il faudrait être seul pour y arriver. J'ai déjà une très forte tendance à l'isolement et je ne pense pas que ce soit une bonne solution. Il faut donc apprendre à "gérer" au plus juste ses douleurs et c'est là, je pense que nous avons tous un manière différente de le faire. Je sais que si je ne m'implique pas à 100% dans un problème, je ne l'oublie pas, il faut que j'aie la sensation d'avoir tout essayé pour me dédouaner de ma peine. Je fonctionne ainsi... pour d'autre le mécanisme de défense est différent. L'essentiel je pense est de mettre le doigts sur ce mécanisme, non pas pour oublier, mais pour "faire avec"(là-dessus je suis tout à fait d'accord avec toi).

Encore une fois, merci de ton commentaire...