Je souffre d'impatience chronique depuis deux semaines. Tout me paraît très long, rien ne va à la vitesse que j'espère et même l'écriture de ce post me semble longue et insurmontable.
Du coup, je souffre d'insomnie parce que mon cerveau ne cesse de me rappeler ce que j'ai envie de faire, ce qu'il me faut pour le faire, comment le réaliser et surtout combien de temps ça va me prendre.
Le tout a débuté lorsque je me suis rendue compte qu'il fallait que j'arrête de conduire jusqu'à ce que mon ventre ne touche plus le volant et que la chaleur ne m'accable plus en me menaçant à chaque instant de me faire tomber dans les pommes. Dès lors, j'ai pris conscience d'une privation de liberté.
Habitant dans un petit village sans boulangerie, ou petite épicerie, la moindre envie se traduit par un trajet en voiture. Je me contente donc de promenade matinale (lorsqu'il fait frais) et le reste du temps, je tourne en rond est en pensée... Et je pense à quoi ? A ce dont j'ai besoin, à ce qui pourrait m'occuper en dehors du ménage et que je pourrais réaliser sans provoquer des vertiges ou des contractions.
- Alors je me dis que j'aurais besoin de ruban pour mon dernier ouvrage en scrap, mais je ne peux pas envoyez Mr Poppins me chercher ça, c'est moi qui devrait le choisir.
- Ou encore que je mangerai bien un bon gros steak avec beaucoup de café de Paris dessus. Mais là encore, Mr Poppins rentre trop tard pour avoir le temps de passer à la boucherie. Et puis avec ses horaires, je ne peux pas lui imposer les courses.
Et sur ces deux exemples, je démontre à quel point il peut être frustrant et culpabilisant de ne pas pouvoir faire les choses soit-même. Je découvre à quel point dans la vie de tous les jours je suis quelqu'un d'indépendant, qui ne veut rien devoir à personne et d'impulsif. Et rien ne me mets plus en colère que les phrases du genre "mais pourquoi tu m'as pas dit, je l'aurai fait", parce que je n'ai pas envie qu'on le fasse à ma place, parce que j'ai pas envie de me sentir diminuée.
Vous savez quoi ? Ne sachant comment terminer ce post, je me suis mise à le relire... du coup je me découvre aussi capricieuse...
Je suis entrain de me transformer en monstre !!! Vivement le mois de septembre que je redevienne calme et sereine et que mes hormones aient moins d'emprise sur moi...
Du coup, je souffre d'insomnie parce que mon cerveau ne cesse de me rappeler ce que j'ai envie de faire, ce qu'il me faut pour le faire, comment le réaliser et surtout combien de temps ça va me prendre.
Le tout a débuté lorsque je me suis rendue compte qu'il fallait que j'arrête de conduire jusqu'à ce que mon ventre ne touche plus le volant et que la chaleur ne m'accable plus en me menaçant à chaque instant de me faire tomber dans les pommes. Dès lors, j'ai pris conscience d'une privation de liberté.
Habitant dans un petit village sans boulangerie, ou petite épicerie, la moindre envie se traduit par un trajet en voiture. Je me contente donc de promenade matinale (lorsqu'il fait frais) et le reste du temps, je tourne en rond est en pensée... Et je pense à quoi ? A ce dont j'ai besoin, à ce qui pourrait m'occuper en dehors du ménage et que je pourrais réaliser sans provoquer des vertiges ou des contractions.
- Alors je me dis que j'aurais besoin de ruban pour mon dernier ouvrage en scrap, mais je ne peux pas envoyez Mr Poppins me chercher ça, c'est moi qui devrait le choisir.
- Ou encore que je mangerai bien un bon gros steak avec beaucoup de café de Paris dessus. Mais là encore, Mr Poppins rentre trop tard pour avoir le temps de passer à la boucherie. Et puis avec ses horaires, je ne peux pas lui imposer les courses.
Et sur ces deux exemples, je démontre à quel point il peut être frustrant et culpabilisant de ne pas pouvoir faire les choses soit-même. Je découvre à quel point dans la vie de tous les jours je suis quelqu'un d'indépendant, qui ne veut rien devoir à personne et d'impulsif. Et rien ne me mets plus en colère que les phrases du genre "mais pourquoi tu m'as pas dit, je l'aurai fait", parce que je n'ai pas envie qu'on le fasse à ma place, parce que j'ai pas envie de me sentir diminuée.
Vous savez quoi ? Ne sachant comment terminer ce post, je me suis mise à le relire... du coup je me découvre aussi capricieuse...
Je suis entrain de me transformer en monstre !!! Vivement le mois de septembre que je redevienne calme et sereine et que mes hormones aient moins d'emprise sur moi...
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