Il y a fort, fort longtemps maintenant, à la sortie de ma formation j'avais envie de deux choses concernant mon futur emploi. Faire un maximum de laboratoire parce que j'adorais faire "mumuse" avec la chimie et faire des prises de sang et être en contact avec les patients. Après avoir fait ma formation en gastro-entérologie, j'avais pu voir toutes les facettes de mon métier. Etrangement, la seul chose qui me dégoûte encore après toutes ses années, ce n'est pas le sang ou l'urine, mais les nettoyages d'oreille. Mais revenons à nos moutons. Lorsque nous parlions avec les copines de nos avenirs respectifs, nous avions toutes en tête les spécialités idéales ou au contraire celles que nous ne voulions pas du tout, du tout. Je me souviens avoir dit à ce moment là. : j'espère ne jamais avoir à bosser en gynécologie, faire des pipis toutes la journée brrrr... et puis la pédiatrie aussi, voir des p'tits bouts hurlant et devoir leur faire des soins, ce serait juste insupportable !"
15 ans plus tard... voici le bilan. Après avoir fini ma formation, je me suis inscrite au chômage en attendant de trouver une place. 3 semaines après l'inscription, un médecin au nom bizarre cherchant une demoiselle avec un nom espagnol ressemblant à Costa ou quelque chose comme ça téléphonait à la maison pour me voir en entretien. La chance à voulu qu'il ait téléphoné à l'école pour avoir le nom des 3 meilleures élèves sortantes et heureusement pour moi j'en faisait partie. J'ai passé 5 minutes dans son bureau à parler de tout et de rien, ensuite il a passé 2 heures à me montrer son cabinet et ensuite il m'a dit : "voilà, vous savez tout. Je vous donne la clé pour commencer lundi ?". Heu... je suis restée sans voix et j'ai lâché un petit oui. Mon premier job, dans un cabinet tout neuf, avec un médecin qui semblait sympa et j'étais toute seule pour l'assumer. Et dans quelle spécialité ? Ben, en gynécologie voyons !
Finalement, la gynécologie, ce n'est pas que des pipis. Ça a été pour moi la plus belle expérience professionnelle. J'ai appris à faire des échographies, de la petite chirurgie et le liens particulier qui se créait avec les patientes était quelque chose qui, je pense, est spécifique à la gynécologie. En quittant ce cabinet là, j'avais le coeur franchement très gros et mon patron aussi. Mais bon, j'avais un autre style de job que je ne pouvais pas refuser qui m'attendait.
Après une absence de 7 ans dans le milieu médical, j'ai repris du service ce matin. Ce n'est pas quelque chose de définitif, juste un remplacement que je n'ai pas pu refuser. Enfin si, j'aurai pu, mais je n'avais pas envie. Parce que le travail que je me suis choisi était celui fait pour moi. J'avais besoin de contact, j'avais besoin d'aventures, d'un truc qui bouge et me fasse réfléchir tout en restant dans un milieu rassurant. Bref, ce boulot était fait pour moi et je l'aime.
Oui, ce qui m'occupe depuis quelques années est fort intéressant, aussi mais le désavantage lorsqu'on est indépendante et maman c'est qu'on manque cruellement de reconnaissance.
Alors c'est avec un vrai plaisir que ce week-end j'ai ressorti ma blouse, c'est avec un large sourire que ce matin j'ai franchi la porte du cabinet et que j'ai fais pleins de misère à pleins de petits n'enfants.... gné éh éh....
Moralité : Ne jamais dire jamais...
15 ans plus tard... voici le bilan. Après avoir fini ma formation, je me suis inscrite au chômage en attendant de trouver une place. 3 semaines après l'inscription, un médecin au nom bizarre cherchant une demoiselle avec un nom espagnol ressemblant à Costa ou quelque chose comme ça téléphonait à la maison pour me voir en entretien. La chance à voulu qu'il ait téléphoné à l'école pour avoir le nom des 3 meilleures élèves sortantes et heureusement pour moi j'en faisait partie. J'ai passé 5 minutes dans son bureau à parler de tout et de rien, ensuite il a passé 2 heures à me montrer son cabinet et ensuite il m'a dit : "voilà, vous savez tout. Je vous donne la clé pour commencer lundi ?". Heu... je suis restée sans voix et j'ai lâché un petit oui. Mon premier job, dans un cabinet tout neuf, avec un médecin qui semblait sympa et j'étais toute seule pour l'assumer. Et dans quelle spécialité ? Ben, en gynécologie voyons !
Finalement, la gynécologie, ce n'est pas que des pipis. Ça a été pour moi la plus belle expérience professionnelle. J'ai appris à faire des échographies, de la petite chirurgie et le liens particulier qui se créait avec les patientes était quelque chose qui, je pense, est spécifique à la gynécologie. En quittant ce cabinet là, j'avais le coeur franchement très gros et mon patron aussi. Mais bon, j'avais un autre style de job que je ne pouvais pas refuser qui m'attendait.
Après une absence de 7 ans dans le milieu médical, j'ai repris du service ce matin. Ce n'est pas quelque chose de définitif, juste un remplacement que je n'ai pas pu refuser. Enfin si, j'aurai pu, mais je n'avais pas envie. Parce que le travail que je me suis choisi était celui fait pour moi. J'avais besoin de contact, j'avais besoin d'aventures, d'un truc qui bouge et me fasse réfléchir tout en restant dans un milieu rassurant. Bref, ce boulot était fait pour moi et je l'aime.
Oui, ce qui m'occupe depuis quelques années est fort intéressant, aussi mais le désavantage lorsqu'on est indépendante et maman c'est qu'on manque cruellement de reconnaissance.
Alors c'est avec un vrai plaisir que ce week-end j'ai ressorti ma blouse, c'est avec un large sourire que ce matin j'ai franchi la porte du cabinet et que j'ai fais pleins de misère à pleins de petits n'enfants.... gné éh éh....
Moralité : Ne jamais dire jamais...
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