vendredi, août 07, 2009

Journal d'une apprentie Jogeuse/Joggeuse (je sais pas encore comment ça s'écrit, mais d'ici la fin de l'expérience je le saurai...)

Bon d'accord, mon titre est à rallonge... mais comprenez-moi, je viens de me faire 45 minutes de courses, pour arriver ensuite à la maison en sueur, préparer le souper, manger et coucher les p'tits monstres. J'ai donc, un tout petit peu la flemme de chercher comment on écrit "joggeur", si vous le savez, ne vous gênez pas dans les commentaires...

Bref, voilà maintenant trois semaines que je cours 3 fois par semaine. Pour ceux qui ne suivent pas ce blog, le début de l'expérience, c'est : ici.

Donc, j'aurai déjà dû être beaucoup plus en avance que je le suis, mais il y a eu deux semaines de vacances entre deux et j'avoue, j'ai privilégié le farniente, le bien-manger et le "surtout pas faire attention à sa ligne mais se faire, franchement plaisir". Je savais de toute façon, qu'à la rentrée, je me ferais souffrir.

Pour réussir à courir 30 minutes, il me fallait bien de l'aide, j'ai donc trouvé sur le net, un programme pour arriver à mon but. Ce programme MP3 se déroule par séance et j'en suis à la séance 9 soit, à la moitié... Voilà donc (si vous avez le courage de tout lire) le récit, de mes 9 séances.

Comme dirait mon coatch Jiwok . "Allez !"

Séance n°1 :

- Non, je ne souffre pas, voilà qui est bien étrange. J'avais déjà fait 3 séances avant de partir qui m'avaient totalement achevée et là, rien. Enfin rien, non, je sens bien mes muscles, mais je ne souffre pas de courbatures intenses. J'ai donc le temps de regarder les oiseaux, le magnifique couché de soleil...

Séance n°2 et 3 :

- Je peine à garder un rythme, j'ai souvent, au début des séances des points de côté et c'est super casse-pied, mais je tiens le coup. Même si je m'ennuie un peu.

Séance n°4 :

- Pourquoi je cours déjà ? Pour souffrir, pour comprendre ce qu'on peut ressentir lorsqu'on s'étouffe ? Mmmm... je m'accroche et je ne lâcherai pas. Mais je vais peut-être changer ma course habituelle, il y a deux messieurs à vélo qui me font peur, ils ont pas l'air gentils, ils disent des mots interdits aux chastes oreilles en pensant que je ne les entends pas avec le casque sur les oreilles... Ben j'aime pas ça, mais ça m'occupe bien l'esprit et du coup, je ne vois pas passer la fin de la séance.

Séance n°5 :

- Nouveau décor, je cours au milieu des champs. Mon genou me fait mal, je n'ai pas les chaussures adaptées à mon nouveau moyen de torture. Il m'arrive une chose étrange. Il ne fait pas beau aujourd'hui, j'ai pleins de trucs à faire et je suis un peu stressée, pourtant j'ai cassé les pieds à tout le monde pour aller courir. Ce qui avant aurait été une excuse pour ne pas y aller, n'a plus aucune influence sur ma motivation. Je crois que finalement j'aime ça. Et ça me fait bien mal de le dire !

Séance n°6 :

- J'y vais confiante, je n'ai pas mal et ça m'énerve un peu. Je me demande si effectivement ça me fait du bien ce truc, puisque je ne ressens rien. L'avantage, c'est que pendant 30 minutes, on me fiche une paix royale, je suis seule à regarder les papillons et a laisser aller mes pensées.

Séance n°7 :

- Je disais à la séance 6 que c'était facile... et bien cette séance m'a fait souffrir, mon genou m'embête franchement, j'ai eu un point dès le départ qui ne m'a pas lâché, je me sentais lourde, impossible de trouver un rythme... Zut... vais-je y arriver ? Ai-je atteint mes limites ?

Séance n°8 :

- Je me suis bêtement fais mal en me relevant. Ma hanche à fait "couik" et la douleur s'étend au genou. M'en fou, je vais quand même courir. Si j'ai de la peine à trouver un rythme au départ, tout à coup, je ne sens plus mon corps courir. C'est assez étrange comme sensation, comme si, mon corps courrait sans que je le lui demande. A la fin de la séance, je n'ai pas envie d'arrêter, je cours donc encore 15 minutes non-stop. Quand je m'arrête, je découvre l'enfer de la grosse douleur qui fait mal. Zut... je ne pourrais pas courir dans deux jours.

Séance n°9 :

- J'ai laissé 4 jours entre la dernière séance et celle-ci. J'ai encore mal au genou, mais j'avais trop envie d'aller courir, du coup, je me suis dis que j'allais y aller tout doucement. Ben même tout doucement, j'ai couru jusqu'au village voisin et de retour proche de la maison, j'avais encore envie de courir. Les "pauses marches" imposées par le coatch commencent vraiment à me casser les pieds. Elles cassent mon rythme et très souvent je n'ai pas envie de m'arrêter...

Voilà, c'est d'un ennui profond non ? Pourtant, je suis très fière de ce que j'ai accompli. Je n'ai aucune endurance, à l'école, je me cachais quand il fallait courir, j'aimais pas ça la course.

Je ne me suis pas pour autant transformée en passionnée, mais, ces 30 minutes ou je me fais du bien, ou je peux penser sans que le téléphone/Miss A./ Mr E./Mr Pops ne viennent m'interrompre me font un bien fou.

Bon, il reste encore une chose a révéler, c'est l'effet, qu'ont ces séances de torture sur mon corps. Le but est de ne plus avoir l'"effet gelée", je vous le rappelle. Ben c'est pas encore gagner hein ! Bien que, il y ait une légère amélioration. Malgré tout, mon tour de cuisse est de hanche est identique qu'au départ. Ça pourrait me démotiver, mais non, parce que la récompense c'est que j'ai perdu 4 cm de tour de taille !

Bon, je vous laisse, je vais me faire une bonne douche chaude pour m'éviter des courbatures...

Suite, au prochain épisode...

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