mercredi, novembre 07, 2012

Le grand soir...


A la fin de ce film, je me suis dit : "de celui-là, il va falloir que j'en parle !".

J'avais déjà lu les mauvaises critiques, je m'attendais à voir un film mauvais, lourd, long et ennuyeux et au final, je vous avoue que je ne sais pas si j'ai vu un film excellentissime ou si  j'ai vu du n'importe quoi.

Au moment où j'écris cet article, j'ai une autre fenêtre ouverte sur mon navigateur. Cette fenêtre est ouverte sur un site où je vais noter les films que j'ai vu. A la place de la note, il y a pour l'instant un 7, mais j'ai envie de mettre un 3 ou peut-être un 5, je ne sais pas... je me dis que d'ici la fin de cet article, une fois que je vous aurais tout raconté (et donc... il y  aura des spoilers) je saurais. Alors c'est parti !

Le grand soir c'est l'histoire de deux frères. L'un est un Punk (Benoît Poelvorde), l'autre un type (Albert Dupontel) qui tente vainement de vendre des matelas et qui voit la société de consommation comme une grande famille. Comme il le dit en parlant de la zone commerciale dans laquelle il travaille : "c'est ici qu'il y a de la vie". Et on va suivre pendant 1h30 la chute libre de cet homme. Ce n'est pas vraiment une chute, c'est plutôt un changement de situation, une autre façon de percevoir le monde qui nous entoure.

Là où ce film est génial, c'est que sous des airs de comédie (certes très dramatique) il nous met une petite claque derrière les oreilles en pointant le doigt là où ça fait mal. Lorsque Dupontel tente de s'immoler au milieu du centre commercial et qu'il n'est arrêté que par le système incendie, on sourit et on réalise ensuite que non, ce n'est pas drôle. Et le film est souvent comme ça, il y a pleins de petites pointes poétiques semée de ci, de là. Malgré tout, on a jamais l'impression que c'est un coup de génie, non, on a l'impression que tout est dû au hasard et que ce n'est pas voulu. Je me suis souvent demandé vers quoi ce film m'amenait et je me suis parfois ennuyée, mais j'ai le sentiment que c'était voulu et du coup, si c'est voulu, ce film est réussi non ? Mais quand est-il de mon ennui ? Si on s'ennuie, ce n'est pas bon signe non ?

Et puis il y a Poelvorde qui, selon moi, livre une prestation exceptionnelle ! Certaines scènes ont l'air de documentaire tellement il sonne juste. Dupontel lui est plus... Dupontel. Sa démarche raide spécifique et les expressions sévères qu'on lui connaît nous font penser à d'autres rôles déjà vu, il est donc plus difficile pour moi d'oublier ce qu'il a fait avant.
Alors que les deux acteurs principaux s'en sorte avec mention, je ne sais pas quoi dire du reste du casting. Les parents sont tellement décalés qu'on ne sait pas si c'est dû à leur talent d'acteur (quoi que Brigitte Fontaine, reste Brigitte Fontaine) ou si ils ne savent pas du tout ce qu'il font. Encore un fois ? Etait-ce voulu ou non ?

Et pour finir, le point sur lequel je ne discuterais pas. La photographie. J'ai adoré la photographie de ce film. Lors de longue scène ou on voit Poelvorde marcher, ou celle ou Dupontel conduit le petit véhicule industriel on a l'impression de voir une photo en mouvement. On a le temps de regarder ce qui se passe, d'admirer le cadrage. En tout point, j'ai aimé.


Et donc... si je me relis, j'ai aimé le pitch, j'ai aimé les acteurs, j'ai aimé la photographie et pourtant... j'ai envie de lui mettre un 3, parce que j'ai quand même l'impression d'avoir regarder du n'importe quoi... J'ai l'impression d'avoir fais tout le travail et que c'est moi qui ai imaginé ce qu'il voulait dire, que c'est moi qui ai vu de la poésie. Alors est-ce que c'est moi qui imagine que c'est un bon film ?

samedi, novembre 03, 2012

Le pain Cot cot...

Il y a quelques semaines, je me posais la question que toute cuisinière qui aimerait avoir des journées de 48h00 se pose un jour : "machine à pain ou pas machine à pain ?".

J'ai eu plein, plein de chouettes infos pour pouvoir prendre la bonne décision (merci à ceux qui ont pris la peine de me répondre sur mon mur Facebook). Et bien, malgré ça, je ne sais toujours pas ! Enfin, si, un peu quand même. La cuve en Teflon qui s’abîme avec le temps me rebute un peu.

Donc, avant de prendre une décision définitive, je me suis dit qu'il fallait que je fasse l'effort de faire du pain plus souvent pour me rendre compte de la charge de travail que cela implique. Lors de la visite d'Armalite et Monsieur Tout le monde, j'avais testé la cuisson du pain dans une cocotte. Ce mode de cuisson fait une croûte bien croustillante, mais fine. Et pour une raison que je ne m'explique pas, ce pain, se conserve plus longtemps que celui cuit au four. C'est donc la technique qui me plaît le plus.

Maintenant, la recette...

Depuis 3 semaines, je fais du pain cocotte en veux tu en voilà, j'ai donc eu envie de partager avec vous ma dernière recette, le pain cocotte à la châtaigne.

La recette de base se trouve sur Marmiton : Pain de campagne.



400g de farine blanche
100g de farine de châtaigne
300g d'eau
1 sachet de levure sèche
12g de sel

On commence par mélanger les farines avec l'eau et une fois que le mélange est homogène, on laisse reposer 30 minutes.

Ensuite on intègre au mélange la levure et lorsque la levure est bien répartie dans la pâte, le sel. On travaille longtemps pour avoir une belle pâte bien lisse et bien jolie.

On laisse reposer 45 minutes à température ambiante, puis 12 heures au frigo. Je vous avoue que parfois je n'ai pas le temps d'attendre 12heures et qu'elle reste au frigo 6h00 ou même moins...

On reprends ensuite sa pâte qu'on retravaille. Puis on forme son pain. Il suffit ensuite de tapisser la cocotte de papier sulfurisé, d'installer le pain dans ce petit nid, de le saupoudrer d'un peu de farine et de le laisser reposer 1 heure à température ambiante dans un endroit chaud ou dans le four à 30°C.

Après une heure on place la cocotte dans le four froid et on le fait cuire 50 minutes à 220°C.


Dès qu'il est prêt on le sort tout de suite de la cocotte pour le placer sur une grille et on l'écoute chanter... (Mais oui, le pain cocotte ça chante !)


Mr Pops l'aime beaucoup pour ces tartines au miel et moi, je le préfère avec un bon morceau de vieux gruyère.


Si certaines ou certains d'entre vous on une machine à pain et aimeraient tenter la recette, pensez à moi et envoyez moi une photo (dedans/dehors) pour que je puisse comparer avec celui-ci ;)