dimanche, février 03, 2008

Patience VS Calme...

Au cours dune discussion hier soir avec une partie de ma belle-famille, la question suivante c'est posée : "Sur toutes les personnes qui sont là, qui est la plus patiente ?"

Après avoir fais le tour de la table, tout le monde a étrangement répondu: "moi". Sauf moi, qui ai évité de répondre en me déplaçant vers celui qui avait répondu en premier. Oui j'aime pas ce genre de sondage et en plus je ne ne savais pas quoi répondre. J'ai bien souvent pouffé à certain "il est évident que c'est moi" et lorsque je me suis rendue compte que j'aurai moi aussi répondu "moi" j'ai tout fais pour ne pas avoir besoin de le dire.

Ensuite, je me suis demandée si j'étais réellement patiente. Oui, mon entourage trouve que j'ai une patience hors du commun. Je m'entends souvent dire que j'ai énormément de patience avec Miss A. ou avec les membres de ma famille ou.... avec tout le monde il faut bien l'avouer. A tel point qu'à force de me l'entendre dire j'ai l'impression que c'est un trait de caractère idiot et que je suis finalement plus conne que patiente.

Mais ce qui s'applique aux gens, ne s'appliquent pas aux choses. Lorsque je veux quelque chose, je ne suis en général pas patiente du tout et je fais tout pour l'obtenir très vite. Lorsque je fais quelque chose, je veux un résultat rapide, je veux voir tout de suite si j'ai réussi ou non à le faire. Et je trouve que mon impatience se sent dans mes écrits,
je développe souvent très mal mes sujets parce que j'ai juste envie de raconter l'histoire et d'arriver au bout. J'oublie donc une foule de détails qui rendraient mon texte probablement plus compréhensible. Je suis donc dans ce cas là, terriblement impatiente.

J'en ai donc conclu que finalement j'étais quelqu'un de calme et pas quelqu'un de patient. Parce qu'il m'arrive bien souvent de bouillir intérieurement du retard des autres (par exemple) et d'avoir envie de tout annuler parce que celui que j'attends n'arrive pas et que je suis prête à l'heure, moi. Parce que je ne suis pas quelqu'un qui crie, qui tape ou qui se sent vite submergée par une situation, mais je suis quelqu'un qui veut que ça se règle vite et qu'on en parle plus. Et si on retourne un peu en arrière et qu'on regarde la situation familliale dans laquelle je me trouvais lorsque j'étais enfant, on se rends vite compte qu'il me fallait plus de calme que de patience pour affronter tout ça. N'allez pas imaginer des histoires affreuses sur mon enfance, c'est juste le caractère de chacunes des personnes composant cette famille et la façon d'aborder et d'exprimer l'amour qui est clairement mis en cause.

Il n'y a finalement qu'une chose pour laquelle je veux bien avouer avoir énooooormément de patience... c'est lorsque je boude... parce que je peux faire ça très très très longtemps....

jeudi, janvier 31, 2008

Shoot'em up...

Ou comment faire passer la violence pour de la douceur.

A en juger par le titre, je savais bien évidemment que je me retrouverai devant un film remplit de scènes d'action exagérées, parfois trop longues ou encore ennuyeuses. Pourtant, ce film me titillait et j'avais envie de m'y plonger. C'est donc ce que j'
ai fait hier soir.

Si Clive Owen et Monica Bellucci ne réalisent pas là le film de leur vie au niveau de leur prestation, il n'en reste pas moins que je me suis laissée surprendre par le rythme, par la grosseur phénoménale de certaines scènes et par l'ambiance. Si j'osais, je comparerais Shoot'em up avec un Die hard. Oui, Bruce Willis à beaucoup plus de charisme que Clive Owen, mais pour le reste, on peut y trouver quelques similitudes.

Le héro principal se retrouve dans une situation qu'il n'a pas voulue et il va, même si c'est un gros ronchon, sauver la veuve et l'orphelin et nous démontrer que ce n'est pas un gros dur et qu'il a un coeur. Les scènes d'action vont se succéder à vitesse grand V nous laissant parfois bouche bée tellement c'est énorme.

La seule grosse différence que j'y vois est bien évidemment dans la réalisation. Si un Die Hard reste tout public Shoot'em up est particulièrement violent au niveau des dégats humains. On a droit à de l'hémoglobine en quantité, c'est rapide et ça ne pardonne pas. Je suis pourtant particulièrement sensible à la violence et je décroche en général très vite lorsque ça devient trop saignant. De plus, lorsque dans les 4 premières minutes j'ai découvert qu'il y avait un enfant en jeu, je me suis dit que je n'allais peut-être pas regarder le film jusqu'au bout.

Et bien non. Je m'en suis plein la figure, ça pétait dans tous les sens, enfin bref, tout ce qui me touche d'ordinaire se trouvait présent dans ce film et tout était réuni pour que je ne croche pas. Et j'ai trouvé ce film génial, je n'ai jamais ressenti cette pression de la violence, je me suis pris des fou-rires impressionnant et j'ai trouvé ça génial.

Alors ce film n'est peut-être pas un chef d'oeuvre, il ne deviendra pas un film culte, mais des fois ça fait énormément de bien de voir un film "défouloir" comme celui-ci.

Promis demain je ne parle de cinéma...


mercredi, janvier 30, 2008

Les remake, c'est mal....


En me baladant sur le net, je suis tombée sur cette nouvelle qui m'a laissée bouche bée (sans mauvais jeu de mot). Il semblerait que Michael Bay, Brad Fuller et Andrew Form veulent ressusciter Freddy Krueger le célèbre psychopathe des Griffes de la nuit.

Mais Pourquoi ? Pourquoi Michaël Bay ? Pourquoi revenir sur un des personnages classiques du cinéma d'horreur ?

Alors oui, l'argent et tout et tout, mais quand même, pas Freddy.

De plus en faisant quelques recherches après avoir lu cette nouvelle, je me suis rendue compte que ces 3 messieurs semblent vouloir se spécialiser dans les remakes des classiques. Le tournage de Vendredi 13 devrait commencer en avril, fera suite Freddy et l'annonce est faite pour un remake "Des Oiseaux" d'Hitchcok !!!

J'avoue que cette nouvelle est loin de me réjouir...

mardi, janvier 29, 2008

Une p'tit Daemon ?

J'avoue, j'ai piqué ce test à Armalite... Mais comme je le lui ai dis, je ne peux pas résister à ce genre de test...

Voici donc mon Daemon :


Mon profil révèle donc que je suis Douce (ce qui explique les bisouX douX), arrangeante (d'autres diraient 3x gentille), changeante (oui...ou plutôt non... enfin ça dépends), sociable (hum...pas à 100% non...), assurée (oui, en Suisse il est difficile de ne pas avoir d'assurances puisque c'est obligatoire... comment ? Ce n'est pas de ça qu'on parle... Haaaaaaan je vois... no comment alors....)

A ceux qui veulent jouer aussi, ça se passe ici : www.goldencompassmovie.com

lundi, janvier 28, 2008

Le gâteau maudit...

Miss A. n'aime pas les gâteaux élaboré. Il m'a fallu essayer un nombre incalculable de recettes pendant 2 ans avant d'en trouver une qu'elle voulait bien manger. Pourtant elle aime le chocolat, elle aime les bonbons et ne dit jamais non pour une sucrerie, mais dès que la matière première est travaillée, c'est terminé, elle n'en veux plus.

En préparant la fête pour son anniversaire, il a bien fallu que je me résigne à faire un gâteau pour les autres enfants. Miss A. voulait des macarons ou des cookies aux 3 chocolats et il m'était impossible de faire de ses envies un gros gâteau. Je me suis donc lancée dans la fabrication de ce fichu gâteau. Une génoise, une crème pâtissière au chocolat et un glaçage au chocolat blanc. Pas si mal non ?




Après avoir entendu hurler une dizaine d'enfants : "le gâteau, le gâteau, le gâteaux" je suis arrivée avec mon truc toutes bougies allumées. Et lorsque j'ai demandé : "qui veut une tranche ?" seul deux enfants ont répondus par l'affirmative. Les autres avaient la tête plongée dans la boîte à cookies et n'ont jamais voulu goûter au gâteau... La prochaine fois je suivrais donc mon instinct et ne ferai que ce qui plaît à Miss A. Je ne me souviens pas avoir eu un accueil aussi mauvais pour un gâteau...

L'univers de la cuisine est impitoyable... et il faut aussi savoir parler de ses gros "ratage"...

vendredi, janvier 25, 2008

Galliano...

J'aime passer secrètement du temps à regarder les défilés... Cette occupation est peu connue de mon entourage. Je n'en parle pas, je me fais juste plaisir toute seule comme une grande. J'avoue une adoration pour le classique Valentino et pour Georges Hobeika. Puisque me voilà sortie de mon placard autant vous parler de Monsieur Galliano...

Bien souvent les créateurs s'inspirent d'évènements pour leur défilé voir quelques modèles, mais baser toute une collection sur des treillis, et l'art de la guerre me semblait plutôt culotté pour une collection d'été. L'idée n'est pourtant pas mauvaise, malheureusement, je la trouve réalisée avec beaucoup de lourdeur. Je n'ai rien contre le fait de choquer, au contraire, j'ai adoré son idée, mais je l'a pensais beaucoup moins grandguignolesque.

















































C'est donc avec appréhension que j'attendais sa collection hiver 2008/2009 basée sur les cours royales. Et finalement, je me suis laissée séduire par ce monsieur qui jusque là me semblait très provocateur mais ses modèles ne me plaisaient pas. Jusqu'à ce que...


















































































Sources photos : http://madame.lefigaro.fr/mode/defiles/hommes/5/249-john-galliano/collection

mercredi, janvier 23, 2008

Dark Day...

Si les différentes anecdotes et infos que je traque sur Dark Knight on pu me faire sourire ou me réjouir d'avantage de sa sortie, j'avoue que ce matin, j'ai eu une mauvaise surprise.

Celui qui incarnera sur les écrans le Joker en été prochain n'est plus. Retrouvé dans sa chambre d'hôtel sans vie tout le monde spécule déjà sur un éventuelle suicide et chacun y va de sa théorie (drogue, alcool, etc...), moi je m'en fou, la finalité est le même. Mais j'avoue qu'en voyant son âge, j'ai eu une pensée pour River Phoenix.

Je suis toujours surprise d'avoir une pointe de quelque chose que je suis incapable de définir lorsque j'apprends le décès d'une personne célèbre que j'apprécie. Pourtant, je ne les connais qu'au travers de leur rôle, puisque je suis peu friande de presse people, c'est vraiment un sentiment que je ne m'explique pas. Oh ! N'allez pas croire que je pleure ou me morfond... non, non, c'est juste une pensée qui me fait bizarre.

Ce début d'année est loin d'être tendre avec les hommes célèbre... Brad Renfro, suivit de Carlos et maintenant Heath. On dit que la mort marche par trois, la boucle est maintenant bouclée...

Quoi qu'il en soit, pour la pointe de cynisme, Batman s'assure quelques entrées grâce à cette nouvelle... Et j'avoue que j'y penserai forcément lorsqu'assise sur mon siège avec des yeux rond comme des billes devant le spectacle je me dirai : "Dieu que c'est bon !!!".

lundi, janvier 21, 2008

Bonne année...

La bienséance veut que nous ayons jusqu'à fin janvier pour souhaiter nos voeux aux gens que nous aimons, je suis donc dans les temps...

J'avoue que les fêtes de fins d'années ne se sont pas déroulées comme prévues. Je devais profiter d'un Noël dans un SPA à ne rien faire à part manger de bons petits plats et patauger dans la piscine et le jacuzzi. Préparer un petit nouvel an tout romantique et calme. Et profiter, juste profiter.

Malheureusement Mr Gastro c'est invité à notre table. Je n'ai donc vu de l'hôtel que la chambre et leur toilette. Et pour nouvel an, après avoir passé ma journée à bouder contre Mr Poppins, à minuit, je dormais paisiblement sur le canapé du salon devant un film dont je ne me souviens même pas le nom...

Telle une feuille de papier sur laquelle j'aurai fait des ratures, je prends ces fêtes, j'en fais une jolie boule de papier et je les jettent au feu.

Pour me consoler, j'ai lu les statistiques pour la France concernant la gastro et il semblerait que Mr Gastro ait été gourmand cette année et se soit invité à beaucoup de table.

J'm'en fou... je me vengerai l'année prochaine...

En attendant, j'espère que vos fêtes ont étés plus réjouissantes que les miennes et que cette année vos souhaits, vos envies et votre créativité se réalise.

BisouX à vous.

vendredi, janvier 18, 2008

En lettre de sang....

Vidéo est photo supplémentaire ici : http://www.gizmodo.fr/2008/01/17/ecrivez_en_lettres_de_sang.html.

Quoi de plus romantique (?), gothique, personnel, original que d'écrire une lettre en remplaçant l'encre par du sang...

En regardant la vidéo, on se rend compte à quel point il est facile d'utiliser ce dispositif. L'étape de la prise de sang sans garrot semble facilement réalisable. Tout le monde arrive à trouver une veine, piquer dedans et retirer le piston de la seringue avec une seule main disponible.

"Petite interlude à l'intention du Monsieur qui c'est fait sa prise de sang : Lorsqu'on a le sang aussi fluide, il vaut mieux bien appuyer sur l'endroit de la piqûre, parce qu'à mon avis, le temps d'écrire la lettre, vous vous êtes vidé de votre sang, pis mangez un peu plus hein, parce qu'on dirait du sirop votre sang."

Revenons à nos lettres de sang. Une fois que vous avez l'encre, il ne vous reste plus qu'à vous emparer de la plume (qui a l'air aussi légère que son nom l'indique) et commencez à écrire. Afin de pouvoir vous concentrer, un petit cliquetis vous accompagnera tout au long de votre rédaction. Et une fois le tout terminé, vous n'aurez plus qu'à admirer votre belle écriture. Bon d'accord il y aura quelques pâtés de sang sur votre lettre, mais ça ne fera qu'assurer la valeur et l'authenticité de votre geste.

C'est beau non ?

lundi, janvier 14, 2008

Pourquoi j'aime pas la pub déjà ?

Lorsque je vais au cinéma avec Miss A. je prends toujours le temps de choisir les films. Je tente d'éviter les Disney lorsque je ne les ai pas vu avant, parce qu'ils sont parfois trop triste pour l'âme sensible de Miss A.. Bref, je choisi avec soin ce que nous allons voir.

Samedi je me suis donc décidée à aller voir les 3 brigands. La bande-annonce m'a tout de suite séduite et choisir entre ça et Bee Movie, j'avoue que c'était facile.



Il y a donc tout un cérémonial à notre sortie... Nous nous faisons jolies, faisons le trajet en voiture en parlant du film, prenons notre ticket et des popcorns et nous nous installons dans la salle. Pas besoin de ré-hausseur puisqu'à coup sûre, Miss A. termine la séance sur mes genoux. Samedi il n'y avait que 4 personnes dans la salle, je me réjouissais donc vraiment qu'elle puisse profiter du calme et d'un cinéma pour presqu'elle toute seule.

Les lumières se sont tamisées et nous avons eu droit à quelques diapos publicitaires suivi d'une demande d'extinction de nos portables peux communes. Sur l'écran une demoiselle (avec qui j'ai fais du théâtre... rhaaa souvenir) est apparue à l'écran vêtue d'une tenue d'hôtesse de l'air. Une voix off nous demandait de bien vouloir éteindre nos portables et de bien vouloir fermer notre bouche pendant le film et de respecter la salle. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai trouvé ça sympa...

Bref, je passais un bon moment, j'avais le sourire aux lèvres malgré les pubs jusqu'à ce que. Jusqu'à ce qu'a l'écran apparaisse un couple allongé sur leur transat à faire bronzette dans un pays exotique. Monsieur a l'air embêté de ne pas connaître les résultats de la loterie, alors que Madame lui demande de profiter de leur lune de miel et de ne pas se préoccuper du loto. Jusque là, j'avoue que je ne voyais pas vraiment ou il voulait en venir... une pub pour la loterie romande ? Le spot continue et on voit Monsieur qui se décide finalement à se détendre. Il se lève donc avec enthousiasme pour aller se rafraîchir dans l'eau de la piscine. Arrivé au bord de la piscine, il glisse et se fracasse le crâne contre le rebord. Dès lors, il y a un silence de mort dans la salle, on voit Madame hurler mais on ne l'entends pas, la caméra plonge dans l'eau et on découvre Monsieur inconscient et avec du sang autour de lui.

Sympa non juste avant un film pour enfant de 0 à 5 ans ? J'avoue que j'ai eu envie d'hurler. Et encore plus lorsque Miss A. s'est retournée vers moi avec ses yeux brillants en me disant "il a quoi le monsieur"... J'aurai voulu me lever avec elle et me diriger vers le projectionniste pour qu'il explique à Miss A ce qu'il avait le monsieur...

Heureusement elle a vite oublié... Mais pas moi... Et encore une fois, j'apprécie le fait de ne pas avoir la télé et d'avoir un projecteur.

Mais pourquoi les salles sont-elles désertée déjà ?

vendredi, janvier 11, 2008

I Want my money...

Et après ça on dit que les enfants sont de mauvais acteurs.....

vendredi, décembre 21, 2007

C'est Noël...

Un peu en avance d'accord... mais je vais profiter de quelques jours paisible ou je vais me faire bichonner...

Je vous offre donc pleins pleins pleins pleins de BisouX et pour le reste que du bonheur...

De retour le 26...

lundi, décembre 17, 2007

The Dark Knight

A nouvel an je pourrai me dire : "Enfin !"



Les brodeuses...

Les brodeuses, c'est l'histoire classique d'une jeune fille trop jeune qui tombe enceinte. Rien de bien exceptionnel finalement. Et je vous avoue que malgré les éloges faites sur ce film, j'y suis allée à reculons. J'ai toujours l'impression avec ce genre de film qu'on va tourner en rond et qu'on va se poser les éternelles questions bien-pensantes sur les grossesses non-désirées, sur l'avortement, l'adoption etc, etc...

J'ai donc abordé les brodeuses avec méfiance et puis je me suis laissée embobiner et c'est lorsque le générique de fin est apparu que je me suis rendue compte à quel point j'avais été transportée par le film.

Si effectivement on peut lui reprocher son côté bien pensant, la justesse des émotions est particulièrement bien transmise. Cette jeune fille vous séduit, elle a des réactions d'adolescente qui vous piquent là ou ça fait mal parce que terriblement réelle. Et puis il y a le milieu dans lequel elle évolue, la broderie. Elle aurait pu entrer dans ce milieu là à l'américaine. Une jeune fille rêveuse qui voit son rêve se réaliser facilement grâce à un mentor qui va la prendre sous son aile avec une tonne de bons sentiments qui vous donnent la nausée. Mais là encore la réalisatrice va rendre les choses difficiles. Deux femmes, d'un âge différent, qui vont tisser des liens et broder le tout solidement pour qu'à la fin... non, vous croyez vraiment que je vais vous raconter la fin ?

Si on se penche sur la réalisatrice de ce film, on découvre que c'est le premier film d'Eleanore Faucher. Et bien j'avoue que ça m'a laissé sur les fesses, surtout lorsque j'ai vu qu'elle avait co-écrit le scénario. J'ai été surprise de voir des scènes particulièrement lentes et détaillées que je n'ai pas l'habitude de voir dans le cinéma européen. L'utilisation de la musique cependant m'a laissée un peu perplexe et si je devais faire une critique sur ce film, ce serait celle-là. On a parfois l'impression d'être agressé par cette musique et qu'elle n'a rien à faire là, alors que pour une autre scène on est surpris par le silence. Pour le silence, je ne vais pas me plaindre, mais j'aurai bien épargné mes oreilles à certains moments.

Ce film montre autre chose qu'une simple histoire de grossesse non-désirée, il nous montre la passion, l'instabilité, les difficultés de communication et de l'amour en bref, il nous prend et il nous retourne. Il fait selon moi partie de ses films qui bien qu'ayant un fil conducteur, nous montre une tranche de vie avec tout ce qu'il y a autours.

jeudi, décembre 13, 2007

Le mouton noir...

Je ne fais pas de politique sur ce blog, mais là, je ne peux pas résister et je vais tenter de le faire avec une touche d'humour. Hier, Monsieur Blocher c'est fait sortir du gouvernement. Je me suis donc permise de reprendre la dernière affiche de l'UDC pour illustrer son départ.




J'ai conscience que j'utilise l'image de ce monsieur avec ce qui pourrait paraître comme un manque de respect, mais je ne fais qu'utiliser les outils qu'il a mis en place dernièrement, la provocation et je m'excuse d'avance envers ceux que je froisse.

Cher Monsieur, vous êtes maintenant à la place de l'étranger qu'on éjecte. C'est dûr hein et pas facile à gérer. J'ai entendu hier des témoignages à la radio de votre parti, tel des enfants n'ayant pas pu avoir ce qu'ils voulaient, leur langage était irrespectueux et colérique, mais ils tentaient vainement de sauver votre peau. Un petit peu comme l'étranger qui après avoir vécu des années dans notre pays et après s'y être intégré se voit renvoyer dans son pays. Même si son entourage témoigne, même si il y a des courriers ou encore même si la presse s'en mêle, il doit rentrer et reconstruire encore une fois sa vie. Vous pouvez maintenant vous rendre compte à quel point c'est difficile de se faire rejeter après tant d'année de bons et loyaux services.

vendredi, décembre 07, 2007

Décembre en chanson...

J'aime le shopping, j'aime flâner dans les rayons à la recherche du coup de coeur qui me fera dépenser un fortune, j'aime l'idée de dépenser, mais je n'aime pas du tout le faire au mois de décembre...

Premièrement les gens se transforment en explorateurs prêt à tout pour obtenir ce qu'ils veulent. Ils n'hésitent donc pas à vous bousculer, vous passer devant, vous passer sous le nez (quoi qu'avec ma taille c'est difficile) et le tout sans la moindre politesse. Ensuite, les pauvres vendeurs obligés de se farcir des crétins toute la journée deviennent gris et perdent peu à peu leur enthousiasme. On sent en eux la fatigue et chaque question posée est précédée d'un long soupir.

Cette année, je me suis fait le pari de ne mettre que deux fois les pieds dans un centre commercial en décembre. Heureusement, les sites divers pour faire mes courses online fonctionnent bien et j'ai de quoi faire avec les paysans du coin pour les produits frais.

Malheureusement, il a bien fallu hier que je me rende au paradis du jouet pour Miss A. Je me suis donc conditionnée et j'ai entamé ma journée en musique. Bien souvent lorsque je n'ai pas envie de faire quelque chose, je vide mon cerveau et j'y installe une chanson, une sorte d'Ipod gratuit que je n'ai jamais besoin de recharger et qui passe toujours la chanson que j'aime...

Et c'est donc sur un fond de Muse que je me suis retrouvée dans ma voiture... Far away, This ship is taking me far away, Far away from the memories, Of the people who care if I live or die. Arrivée à destination je me suis mise à imaginer que je n'étais pas la seule à avoir mon Ipob personnel et en regardant les gens autour de moi, j'ai tenté d'entendre les chansons des autres. Ainsi, le monsieur mal rasé au teint gris s'arrachant les cheveux devant les barbies devait penser : Je suis malade, complètement malade, Comme quand ma mère sortait le soir, Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir. Quelques instant plus tard, je me retrouvais moi aussi devant le rayon à tenter de faire un choix entre deux jouets. A force de me casser les pieds toute seule, je me suis dis qu'il fallait que je cherche une vendeuse. Vendeuse qui 15 secondes avant était derrière moi et qui lorsque j'ai fais mine de me retourner à tourné les talons... Il court, il court le furet, le furet du bois joli, il court il court le furet.... Lorsqu'enfin j'ai trouvé une charmante demoiselle pour me renseigner je l'entendais hurler, One day I'll fly away, Leave all this to yesterday. La demoiselle très attentive à ma demande s'est contentée de tourner l'emballage et de me relire à haute voix ce que j'avais déjà lu, le tout avec son doigt soulignant mollement chaque mot qu'elle lisait et impossible de l'arrêter... Il faudrait qu'on nous change les piles..... J'ai tout de même fini par lui couper la parole et par lui dire que la seule chose que je voulais savoir c'était si le petit chien marchait. Et voici l'échange qui a suivit :

- Ah ben c'est une bonne question. Je suis nouvelle ici et je ne connais pas tous les produits.
- Vous pouvez donc vous renseigner.
- Bien sûr, à l'occasion je demanderai à ma collègue.
- Mais j'ai besoin de cette information pour pouvoir faire mon choix.
- Ben prenez l'autre, parce que l'autre c'est sûr il marche. Bonne journée Madame...

Fâchée de m'être fait avoir comme ça... Whatever they say, These people are torn, Wild and bereft, Assassin is born... je me suis dirigée vers la caisse ou une longue queue m'attendait. Tant mieux, j'allais pouvoir écouter de la musique. La caissière devait c'est évident penser au Requiem pour un con, la dame devant moi n'avait pas le temps de chanter, mais j'entendais sa voix de lapin d'Alice disant : En retard, en retard. Et en les regardant sortir du magasin les commissures de leur lèvres dirigées vers le bas... Ora ti senti più nervoso, con la faccia da goloso, Per combinazione la salvezza tua la paghi in soldi,
Soldi soldi soldi soldi, money money, dinero... Alors que pour moi, raisonnait le son de la victoire je me suis mise à fredonner la chanson du film de Rocky...

Paix et joie dans nos coeur à Noël.... C'est pas gagné....

jeudi, novembre 29, 2007

Mon nouveau jouet...

Voilà maintenant bien des années que j'en rêve... que je le veux... et que je le réclame au père Noël sans succès (je ne suis probablement jamais assez sage)...

Le Père Noël a eu tort de ne pas me donner ce que je voulais. Il aurait pu en profiter et je suis sûre qu'il en aurait redemandé. Parce qu'avec mon nouveau jouet, on peut faire mille et une chose, parce qu'avec lui tous nos sens sont en éveil.

Il a une esthétique séduisante. Un peu rétro il faut bien l'avouer, mais utilisé par de nombreuses femmes depuis assez longtemps pour prouver sa qualité. Le miens est rose, juste parce que j'aime ça. Je ne le quitte plus depuis hier, je pense à lui tout le temps et je me plais à imaginer toutes les choses que je pourrais faire avec. Je n'ai d'ailleurs pas attendu très longtemps avant de l'utiliser. Juste pour voir, juste pour me faire plaisir.

A le voir ronronner comme ça, je me suis dit que lui et moi ce serait pour toujours. Malheureusement, je vais être contrainte à l'utilisation restreinte. Oui je vais abuser de lui pendant les prochaines semaines, mais ensuite, il va falloir que je me calme. Parce que l'abus de mon nouveau jouet influencerai mon physique et mon entourage se rendrait vite compte que quelque chose a changé dans ma vie...

Je vous présente donc Vrouuuuuuuumi, mon nouveau jouet.

mardi, novembre 27, 2007

Le mystère de la main bleue de la femme Kinder...

J'ai testé il y a quelques jours une soupe au chou rouge et à la courge, ce n'était pas très bon donc je ne m'étendrais pas sur le sujet.

C'est très joli quand ça cuit le chou rouge, l'eau de cuisson devient bleue violette. Le problème, c'est que ça tache et que j'en ai mis un peu partout. Depuis ce jour, j'ai remarqué que même si mes mains semblaient propres, lorsque je les lavais, bien souvent la mousse du savon devenait bleue. Etrange n'est-ce pas ? Surtout que lorsque je regardais mes mains, elles n'étaient pas bleue.

J'ai donc vidé ma cuisine en nettoyant tout à fond et en changeant tout ce qui aurait pu avoir contact avec cette soupe. Mais rien n'a changé, la mousse était toujours bleue. Je me suis donc demandés si j'avais été enlevée par des extra-terrestres. Mais non, je n'ai décelé aucunes marques qui pourraient prouver l'enlèvement. Et puis plus rationnelle, je me suis dis que je transpirais le chou rouge... mais seule mes mains faisaient de la mousse bleue. Ensuite j'ai pensé à la lumière de la salle de bain, j'ai donc changé de pièce et non, c'était toujours bleu.

J'ai commencé à stresser un peu en me disant qu'il fallait que je trouve tout de même une solution à ce mystère. Parce que je veux bien accepter que je suis bien souvent maladroite, qu'il m'arrive des trucs bizarre parfois, mais là, ça dépassait un peu la limite.

Et puis, samedi, je me suis lavée les mains, la mousse était toujours bleue et j'ai fais un geste qui a répondu à ma question. J'ai récupéré dans la poche de mon jeans tout beau tout neuf, mon élastique à cheveux. Et lorsque je l'ai pris en main et que j'ai regardé sa couleur, ça m'a fait tilt !!! C'était ce schcreugneuneu de jeans qui bien que lavé déjà deux fois continuait à déteindre... Et c'est après avoir savouré le fait que j'avais compris, que je me suis sentie femme kinder... Brune à l'extérieur et blonde à l'intérieur... (merci à sweety pour cette expression qui lui revient de droit )
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jeudi, novembre 22, 2007

Anchè Liberò va bene....

Il m'aura fallu un temps spectaculaire pour voir ce film tant désiré sorti en 2006. A sa sortie j'ai tout d'abord dû trouver une salle de cinéma qui l'avait à l'affiche. Une fois trouvé, il a fallu que je patiente... tellement longtemps que d'autres choses sont venues se greffer à mon emploi du temps et hop, j'ai oublié. Je suis donc partie à la recherche d'une autre salle et lorsque je l'ai trouvée elle ne le projetait qu'un seul soir. Il était donc écrit dans mon agenda "CINEMA" en très très gros. Et le jour venu, je me trouvais au fond du lit avec une grosse grippe, impossible donc pour moi de conduire et surtout d'apprécier le film. Et à 40.--CHF le DVD, j'avoue que j'hésitais franchement très fort à l'acquérir.

Désespérée, attendant mon prochain voyage en Italie pour voir si je le trouverai moins cher là-bas, mon facteur m'a fait une jolie surprise. Voilà 3 ans maintenant que je reçois le programme du cinéclub de ma région et que je n'y trouve pas mon bonheur, mais là, au milieu de la programmation se trouvait le titre de ce film !!! J'allais enfin pouvoir voir ce schreugneugneu de film à un prix raisonnable et surtout en VO. Et me voilà mardi soir, dans la salle de cinéma à lire Lunar Park en attendant le début de la projection.

Les lumières s'éteignent et je plonge dans l'univers de Kim Rossi Stuart...

On entre donc dans le quotidien d'une famille mono-parentale ou le père s'occupe tant bien que mal de ses deux enfants. Il est cameraman et a décidé de se mettre à son compte. Bien que les enfants semblent à l'aise dans cette situation, on ressent quand même un léger malaise. Le père est des plus ordinaire, voué à sa famille avec les soucis qui vont avec ce qui inclus donc les pétages de plombs sans raison pour ne pas dévoiler à ses enfants la vraie nature de ses soucis. Tout se passe relativement bien jusqu'au retour de la mère. Le retour est particulièrement dur, on apprends que la mère a quitté ses enfants pour aller avec un homme beaucoup plus riche et que ce n'est pas la première fois. Après un affrontement très cru avec le père et ses enfants, ils décident ensemble qu'elle va rejoindre le milieu familiale. Elle fait des efforts semble se repentir et joue son rôle de maman... jusqu'à ce que... vous alliez voir le film pour connaître la suite...

Ce film démontre le ressenti de chaque personnage avec beaucoup de détail. Parfois il m'a semblé que le film était alourdi par ce trop pleins de détails et puis, chemin faisant le tout s'imbrique parfaitement pour arriver à un réalisme presque dérangeant. Comme le disait mon cher et tendre Fantomas lorsque nous en avons parlé ensemble, Kim Rossi Stuart est surprenant, parce qu'entant qu'homme il aurait pu aborder le sujet avec une sensibilité moindre. Mais là il fait preuve d'une justesse au niveau des sentiments, qui nous empêche de prendre partie pour l'un ou l'autre des personnages. De plus, les deux enfants sont particulièrement bon dans leur rôle, un fille adolescente qui fait des trucs stupides pour se donner un peu de valeur et un petit homme pré-ado qui tente de faire sa place au milieu de tout ça et qui semble incapable de pouvoir se lâcher lorsqu'on parle d'amour. Et ce petit homme, qui garde un visage impassible et qui démontre parfois une certaine froideur face aux évènement qu'il subit a un jeu des plus impressionnant pour un enfant.

Bref, pour un premier film réalisé par l'acteur Kim Rossi Stuart, je trouve que c'est une réussite. Il nous parle d'amour d'une façon différente, qui marque et qui laisse des traces...

dimanche, novembre 18, 2007

Moody & Cookie

Ils ont un concept qui semble simple. Chacun choisi une photo par jour. Et chaque jour ces photos côte à côte nous raconte leur complicité, leurs intérêts, leur désaccord.

Chaque jour, je me connecte sur le site, un peu comme on ouvre les pages d'un calendrier pour y découvrir un nouveau jour, pour y découvrir un site au style épuré ou les images prédominent. C'est un peu comme si chaque jour on me racontait une histoire. La leur. Mais pas une vie à la Dallas ou Côte ouest, juste une image, juste un tout petit bout d'eux qui semble parfois bien plus grand qu'ils ne peuvent le penser...

Moody et Cokie

vendredi, novembre 16, 2007

Il est là...


Debout les campeurs et haut les coeurs parce que ça caille aujourd'hui....

mercredi, novembre 14, 2007

Capitaine crochet !!!

Parmi les nombreuses peurs qui ne m'ont pas quittées depuis l'enfance se trouve la peur du dentiste. Irrationnelle, intolérable et incontrôlable.

Cette peur est probablement due à deux évènements particuliers. Le premier date de mes premiers contacts avec le dentiste. Mon voisin étant dentiste, il s'est gentillement proposé pour s'occuper de nous. Quand on a 4 enfants, on apprécie ce geste et on dit merci. Malheureusement ce type avait des méthodes archaïques et se moquait bien de la douleur qu'il pouvait engendrer chez son patient. Résultat, lorsqu'on disait aïe, il répondait "tu as eu mal ? C'est étrange, je n'ai riens senti". Si j'avais été plus grande et moins impressionnée, je lui aurais mis bon coup de pied bien placé et lui aurait dit : " Tiens, il y a des douleurs que les femmes ne connaisse pas... c'est douloureux ?". Bref, ce type m'a arraché 4 dents et m'a fait des plombages que j'ai dû refaire à l'adolescence parce qu'ils tombaient en ruine.

Le second évènement date de l'âge scolaire et de la visite chez le dentiste des écoles. J'ai été choisie pour une expérience. Cette dernière consistait à tartiner ma bouche d'une substance bleue qui souligne les plaques de tartre sur les dents. Et forcément qu'après avoir mangé un petit pain au chocolat et un chewingum, mes dents n'étaient pas nette-nette. J'ai donc eu droit aux marques de dégoût de la part de mes copains de classes et gardé la coloration bleue pendant toute la journée...

Je déteste donc clairement les dentistes et je panique à l'idée d'en voir un. D'ailleurs ce n'est pas moi qui prends mes rendez-vous, on le fait pour moi. Je ne vais pas appeler pour me faire torturer non ?!? Résultat hier, je devais passer dans les mains de mon hygiéniste après 6 ans d'évitement. Après une nuit avec un sommeil mouvementé à faire des cauchemars relativement dur un noeud à l'estomac qui ne me lâchait pas, je suis arrivée comme un chien la queue entre les jambes chez elle.

En sortant de là, je me suis dit que j'étais bien stupide d'avoir stressé comme ça et en plus pour rien, puisque mes dents se portent bien. Je faisais presque la fière, jusqu'à ce que je réalise que l'air de rien, l'hygiéniste avait réussi à me fixer un rendez-vous pour l'année prochaine... Le noeud à l'estomac est revenu instantanément... Quelle nouille je fais !!!


jeudi, novembre 08, 2007

1984 en 2007...

Le matin, j'aime bien lire les news de-ci de-là, sur le net, je tombe parfois sur des choses qui me font sourire et d'autres qui me font peur...

Ce matin donc, c'est les anglais qui me font peur. Plus particulièrement une école anglaise. Afin de pouvoir suivre leurs élèves, ils ont décidé d'intégrer une puce à leur vêtement. Alors que certains élèves ne se font pas trop de soucis, parce qu'ils pourront aisément détourner ce système en confiant leur vêtement à un autre élève qui lui va en cours, je trouve le procédé effrayant.


On nous bassine depuis des lustres sur le fait qu'il faut faire confiance à nos enfants et maintenant on leur propose une puce ? A quand la puce sous-cutanée ? Dès la naissance pourquoi pas ? Ainsi, maman qui travaille pourra suivre son bébé à la trace, à l'adolescence, Maman pourra intervenir n'importe quand dans la vie de son enfant et à l'âge adulte, c'est le patron qui pourra s'assurer que son employé est vraiment à domicile alors qu'il se déclare malade.

On pourrait prendre le problème d'une autre manière en se disant que ça force ainsi à l'honnêteté et que si on ne peut plus rien cacher on se tient forcément bien. Mais alors l'honnêteté se transformerait en peur et nous vivrions tous dans la crainte, alors qu'elle doit être quelque chose d'acquis et que l'on fait sans y penser.

Je ne suis pas totalement contre les puces sous-cutanées ou autres. J'imagine l'utilité pour certains malades qui font des crises et qui peuvent être admis aux urgences inconscient. Mais lorsqu'on en arrive à toucher à la liberté de chacun, ça me révolte. De plus, nous n'avons aucuns moyens de savoir qu'elles données peuvent se trouver sur notre puce. Ça permettrait à certaines personnes peu scrupuleuses de se faire beaucoup d'argent et d'avoir la main mise sur beaucoup d'entre nous.

Alors, il nous reste encore à découvrir le vrai visage de Big Brother, parce qu'il ne m'a jamais semblé aussi réel qu'aujourd'hui...

lundi, novembre 05, 2007

Rhaaaaaa le mois de novembre...

Comme beaucoup, je déteste le mois de novembre, il annonce l'hiver, il est long et en général gris.

C'est le moment précis ou la case "pffffff j'ai pas envie" s'active dans mon cerveau. Cette méchante case contre laquelle je dois me battre en permanence. Un exemple... Je suis là entrain d'écrire, alors qu'à côté de moi j'ai une montagne de repassage. Je suis consciente que si je ne repasse pas je vais me casser les pieds pour trouver quelque chose à me mettre, mais Pffffffffff j'ai pas envie...

C'est en novembre que je rêve de grande armoire pour tout ranger dedans, en novembre que mes muscles se ramollissent, en novembre que chaque année je prends 2 kilos.

Mais, comme je suis pleines de contradictions, il y a aussi la case "bricole, bricole, bricole" qui s'active aussi. Et là, c'est incontournable. Le mois de novembre vient de commencer et j'ai déjà un meuble en carton en route, commencé à fabriquer ma déco de noël :


Commencé à crocheter une ceinture pour offrir (ne m'imaginez pas comme une vieille fille parce que je crochète hein !), je cherche des idées pour faire de jolies cartes de voeux et que je macaronne à tout va.

Je déteste le mois de novembre parce que j'ai envie de rien. Enfin, c'est surtout les tâches quotidiennes qui m'ennuient. Le temps étant peu clément je reste à la maison au chaud devant ma cheminée avec l'envie de rester en pyjama et de ne faire que ce qui me plaît...

Dans une vie antérieur, je devais probablement être un chat....

jeudi, novembre 01, 2007

Pim pon pim pon pim pon....

Un petit hommage au pompier... Parce que parfois, leur travail doit être vraiment difficile...


Pot farm burns down, making fireman's night the be - Watch more free videos

lundi, octobre 29, 2007

La courge...

"A l'occasion d'une semaine halloween sur Parano.be, j'ai écris ce petit article que je vous livre..."

Comme il était particulièrement difficile de faire sourire et hurler un légume pour illustrer halloween, les créateurs de film d'horreur on choisi de l'incarner en humain.
Forcément, la courge étant féminine, il fallait que ce soit une femme. Elle aurait pu être rousse pour bien coller aux personnages, mais le roux à bien d'autre attribution concernant les femmes. Eh oui, il fût un temps ou on disait des femmes rousses qu'elles étaient possédées par le diable. Ceci aurait donc donné trop de consistance à notre courge, et la pauvre dépourvue d'expression à part le cri, n'aurait pas été crédible. Ils ont donc choisi une blonde.

La courge ayant des rondeurs généreus
es, il fallait que la femme la représentant soit elle aussi pourvue de formes avantageuses.

Mais attention, je sens que vous vous dites que je suis méchante, moqueuse et que l'image de la femme blonde en prends un sacré coup. Ce n'est pas moi qui en ai décidé ainsi. C'est les réalisateurs qui sont derrière tout ça. Regardez un exemple parmi tant d'autre de ce qu'ils sont capable de faire :


Vous conviendrez dès lors que ma description est plus qu'objective.

Alors, je dis stop. Arrêtons de massacrer les courges à tout va. Epargnons-nous leur cris strident dans les films, parce que bien souvent il faut avouer que là ou la courge est présente, le film se transforme bien souvent en soupe.

jeudi, octobre 25, 2007

la vie des autres...

Sensible comme je suis, de nombreux film m'ont fait pleurer, hurler, m'ont prit aux tripes et j'en passe. Mais jamais comme celui-ci, non jamais. En sortant du cinéma il m'a fallu 15 minutes avant de pouvoir articuler le moindre mots en ayant la certitude que je ne fondrai pas en larme.

Alors que quelques heures plus tôt à la pensée que j'allais voir un film allemand j'imaginais Derrick et La clinique de la forêt noir, je ne me doutais pas à quel point la claque que je prendrais serait grande. J'avais bien entendu parler de ce film en de bons termes et tout le monde semblait croire autour de moi que c'était un chef-d'oeuvre. Je n'irai pas jusque là, malgré tout ce que j'ai pu ressentir, mais il est évident qu'il ne laisse pas indifférent.

Je vous raconte un peu l'histoire ? 5 ans avant la chute du mur de Berlin, la Stasi officie avec zèle afin de priver indirectement de leur droit les ennemis du parti. Gerd Wiesler, membre de la Stasi, est un très bon élément et va devoir monter un dossier contre un écrivain, Georg Dreyman. Bien que ce dernier n'aie jamais rien fait pour qu'on s'intéresse à lui. Nous avons là deux personnages qui vont ensuite évoluer pendant 2 heures. Entre la prise de conscience de l'un et la prise de position de l'autre. Le temps d'un film ont se retrouve catapulté dans un passé qui n'est finalement pas si loin.

Il y a quelque chose d'Orwell et de Bradbury dans ce film, ces deux auteurs ont vu réaliser leur livre dans ce passé et je ne m'étais jamais rendu compte à quel point. Il a fallu 4 ans de recherche au réalisateur avant de commencer à écrire son film. Et ça se ressent. Par moment, les acteurs sont si bons, l'univers recréé et si vrai, qu'on a l'impression de suivre un documentaire. Ce film aurait pu se transformer en critique pure et dure du passé et pourtant il sait rester objectif sans jamais faire de surenchère, sans jamais faire de morale.

J'aimerai aussi souligné la qualité des acteurs surtout celle d'Ulrich Mühe qui, il faut bien l'avouer m'a fait penser tout le film à Kevin Spacey. Son visage impassible tout au long m'a énormément marquée.

Ce qui devait être un moment d'ennui c'est transformé en une expérience cinématographique inoubliable.

mardi, octobre 23, 2007

M.Pops teste la fabrication de Macarons...

Depuis longtemps, la fabrication de macaron me tente... J'ai longtemps hésité parce qu'il faut bien avouer que les expériences des autres n'ont pas toujours étés positives, beaucoup de raté, beaucoup de frustration et ça fait peur.

Et puis il y a eu la découverte du site Pure gourmandise, rien qu'à la vue des photos ont prends au moins 2 kilos. Après avoir testé le 200, les cookies aux 3 chocolats et le Gros gâteau au chocolat pour mon plaisir, celui de Monsieur Poppins et de mon entourage. J'étais convaincue que je ne pouvais rater aucunes recettes se trouvant sur ce site. Ne me dites pas que vous n'avez pas été tenté si vous avez cliqué sur un des liens ci-dessus, je ne vous croirai pas.

J'ai donc remonté mes manches, préparé mes ustensiles et choisi de faire les macarons à la fraise tagada.

J'ai donc assassiné les fraises tagada pour commencer...

Ensuite, j'ai scrupuleusement suivi la recette (ce qui est rare...) et j'ai fabriqué mes petits macarons. Tremblante, je les ai mis dans le four. Je m'attendais à ce que ça se craquelle, à ce que ça se transforme en grosse galette à tout sauf à ça :




Ça fait envie hein ? Merci à Pure gourmandise de m'avoir offert ma plus jolie expérience culinaire...

Age légal...

J'ai toujours été surprise par l'âge légal annoncé pour certains films. J'avoue que je ne comprends pas. C'est pour moi un peu comme les dates de péremption sur l'alimentation. Alors oui, vous pourriez me dire qu'il suffit d'ouvrir l'emballage pour voir le contenu, mais au prix de la place de cinéma, je vois mal les parents aller regarder un film et y retourner quelques jours plus tard avec leurs enfants. D'autant plus si le film a la même qualité que les télétubbies ou est un film pour pré-ado ennuyeux à souhait lorsqu'on a un cerveau d'adulte.

Je me souviens de ma frayeur lorsque toute mini, je suis allée voir seule, "blanche-neige et les 7 nains". Ma tante (trop confiante selon moi) m'ayant déposée au cinéma pour aller voir un Disney, m'a laissé seule dans la salle. Mon premier film. Je vous laisse imaginer à quel point j'ai été impressionnée par le grand écran et à quel point j'ai eu peur lorsque le méchant chasseur s'en est prit à blanche neige, puis à la biche. Bref, chaque enfant à une susceptibilité différente ce qui rends la notion d"âge légal" totalement obsolète.

J'avoue donc que je privilégie les manga type : Totorro ou Kiki la petite sorcière lorsque je dois faire un choix pour les enfants. Il ne me vient pas à l'esprit lorsque je ne connais pas les enfants de leur montrer un Disney. Parce que, quelque soit le Disney, tout est mis en oeuvre pour vous faire frémir. La musique est forte, les émotions sont intenses et accentuées. Qui n'a pas pleuré lorsque la mère de bambi meurt ?

Passons aux adolescents maintenant. D'une part il devient de plus en plus difficile de leur donner un âge, parce qu'à grand renfort de "trucs" divers, une demoiselle de 14 ans peut facilement faire plus que son âge. Et je doute que la dame du guichet aie le temps lors de grand rush de jouer les physionomistes. Et pour continuer, entre 17 ans et 18 ans, y a t'il une grande différence ? Souvenez-vous, (oui, je sais, c'est très loin pour certains d'entre vous) avez-vous senti pousser la graine de la maturité le jour de vos 18 ans ?

Alors oui, on pourrait se dire que c'est une indication et que les parents n'ont qu'à faire leur boulot. Mais qui n'a jamais dit à ses parents qu'il avait voir E.T. et c'est retrouvé par un drôle de hasard devant Alien ?

Et pourquoi ne plus mettre d'âge à partir de 18 ans ? A partir du moment ou nous sommes majeur, nous n'avons plus peur, nous ne sommes plus choqué de rien ? Et les personnes âgées alors, qui pourraient faire une crise cardiaque devant en voyant des films comme Dirty Shame, The Ring et j'en passe.

Le système de censure selon l'âge est selon moi du grand n'importe quoi, en même temps, je peine à imaginer un autre système de censure...

Oui j'avoue, j'ai écris tout ça sans avoir de point final... sans avoir de réelle réponse... une réflexion à 2 balles en somme...

dimanche, octobre 21, 2007

La vengeance d'une blonde...

En début de semaine alors que je cherchais la recette d'une colle pour le papier mâché je suis tombée sur des blogs et sites fabuleux concernant les meubles en carton. Le temps d'une journée, j'avais dessiné un modèle et j'attendais avec plus d'impatience que d'habitude la rentrée de Monsieur Pops avec mon nouveau jouet, un simple morceaux de carton que j'allais tenter de modeler. Quelques fournitures me manquaient, mais je savais qu'avec le temps que ça me prendrait j'aurais le temps d'aller les chercher. Et puis j'avoue que je ne sachant pas si j'arriverai à passer la première étape, j'ai préféré attendre avant d'acheter des fournitures que je n'utiliserai jamais. Il y a de moins en moins de place dans mon armoire à bricolage et pour la paix de notre ménage, j'ai l'interdiction de dépasser son contenu.

La première étape a été réalisée avec succès, je pouvais donc partir à la recherche de mes fournitures. En dehors de la peinture, il me fallait du papier kraft gommé, consciente que je ne trouverai pas ce dernier n'importe où, je me décidais a me diriger vers le grand centre brico du coin. Après 10 minutes de recherche intensive au milieu de mâles en salopette avec leur crayon sur l'oreille, je rends les armes et demande à un vendeur de m'aider. Celui-ci un peu perdu, va chercher un collègue qui soupire à la vue de la petite bonne femme que je suis. Je sens bien dans son regard et dans son attitude qu'il pense : "encore une bonne femme qui s'essaie au bricolage quelle plaie !!!". Perché sur son échelle tout là-haut, avec nonchalance, il me déclare : "non madame on a pas ça". Bien décidée à ne pas me laisser faire, je m'exprime correctement avec des mots simple pour que vendeur-bricolo-primate me réponde. J'insiste donc et il fini par me demander pour quoi j'en ai besoin. Après explication, Monsieur vendeur-bricolo-primate utilise une des deux phrases qu'il connaît et m'annonce : "non madame on a pas ça". Je lui souhaite donc une bonne journée avec un joli sourire. Il se retourne sans me répondre. Un peu fâchée d'avoir été prise pour une courge (c'est de saison !) et me sentant comme un pauvre petite femme perdue dans un milieu d'homme, je me dirige dans une papeterie. Un peu à reculons j'avoue, puisque l'accueil de vendeur-bricolo-primate a semé le doute quant à ma demande.

C'est avec un "oui bien sûr !!!" franc et sympathique que la vendeuse me conduit à mon papier kraft gommé. A ce moment là, je suis colère et j'ai une furieuse envie de retourner voir vendeur-bricolo-primate pour lui faire manger une partie de mon kraft gommé. Mais ma vengeance sera pire. Parce que la satisfaction du résultat et telle, que je l'ai vite oublié, sans oublier bien sûr toutes les méchantes choses que j'ai pensé de lui...


Voilà donc ci-dessus le résultat en image, pour prouver qu'une femme ne sait pas faire que la cuisine et le ménage :


jeudi, octobre 18, 2007

Babylon Fields

Après cette série, nous ne verrons plus les zombies de la même manière... Non seulement il ne se contente plus de faire des "aarrrrrrrrrrrgh, cervooooooooooo", ils vivent parmi nous...

Quand CBS mélange Zombie et série policière, ça donne ça :

mardi, octobre 16, 2007

My brain hurts...

Après avoir passé ma deuxième nuit à subir de méchantes douleurs dorsales, je tente de me réveiller en m'asseyant sur le bord du lit. Monsieur Poppins me voyant ainsi s'approche de moi et me demande si tout va bien. Je lui réponds que non, que j'ai mal partout et que j'ai très mal dormi. Ce dernier sur un ton paternel, me dit qu'il faut que j'arrête de repousser la séance chez l'ostéo et que je l'appelle. Je lui réponds alors que je l'ai fait et qu'elle a été odieuse avec moi.

Effectivement, le jour d'avant, j'ai pris contact avec cette femme pour la première fois. Lorsque je lui ai demandé si je pouvais obtenir un rendez-vous, cette dernière c'est énervée, m'expliquant qu'on ne prenait pas contact avec elle ainsi, et qu'il fallait que je passe par un médecin, d'autant plus que mon cas lui semblait neurologique... Neurologique ? Non, mais pis quoi encore, je me fâche un peu en lui demandant ce qui lui permet, sans m'avoir vu de prétendre à des problèmes neurologiques. A ce moment là, je l'entends fouiller dans ses papiers et me répondre, "ah vous voulez savoir pourquoi ? Attendez que je prenne mes notes pour vous expliquer". La moutarde me monte tellement vite au nez que je l'ai priée d'arrêter ses recherches et lui ai souhaité une bonne journée (même fâchée, je souhaite toujours une bonne journée aux gens).

Enfin, bref, je fini par me lever, me préparer mon petit thé du matin et tout doucement j'émerge avec ces douleurs qui ne me lâchent pas. Et alors que je pense au moyen de me débarrasser des ces dernières, j'ai un énorme doute. Que voulait-elle dire par "neurologique"..... et ai-je vraiment pris contact avec elle ? Mais oui !!! Ai-je vraiment pris contact avec elle ? Il m'a fallu 5 minutes avant de réaliser que tout ça n'était qu'un rêve. 5 minutes et la confirmation de n'avoir pas composé ce numéro en allant fouiller dans la mémoire de mon téléphone. C'est la première fois qu'un rêve s'intègre aussi bien à ma réalité, de quoi me laisser toute la journée dans une semi-doute...

J'aurai bien voulu que la douleur ne soit, elle aussi, qu'un rêve.....

lundi, octobre 15, 2007

Madeinusa

Même si je doute de pouvoir attiser un tant soit peu votre intérêt avec Madeinusa j'aimerai essayer, parce qu'il laisse songeur, parce qu'il laisse perplexe et parce que malgré le fait que certains aspects m'ont fortement rebutés, il m'a touchée.

L'histoire, c'est celle d'une jeune fille,
Madeinusa, drôle de prénom pour une jeune fille naïve et osons le dire, primitive. Elle est belle cette jeune fille, tellement belle qu'elle sera élue vierge lors des festivités de la semaine sainte dans son village. Pendant la semaine sainte, on descend Jésus de sa croix et on lui bande les yeux. Ainsi, pendant qu'il a les yeux bandés on peut commettre tous les pêchers puisqu'Il ne nous voit pas. Tout se serait passé ainsi, si un jeune citadin n'était pas venu mettre son grain de sel là-dedans. Parce qu'il est beau (hum pas particulièrement, mais lui, il a les dents blanches), parce qu'il ne comprends rien à leur culture, parce qu'il va tomber sous le charme de Madeinusa. Et là, vous vous dites que c'est encore un de ces films à l'eau de rose ou la pauvrette part avec le prince charmant et ils vécurent heureux et eurent beaucoups d'enfants mais non, détrompez-vous. Oui, il va être le déclencheur d'évènements qui vont bouleverser la vie de Madeinusa, mais son rôle est tout autre que celui du prince charmant.

Ce film est bouleversant, parce que la musique est quasiment inexistante, nous avons donc l'impression de suivre un documentaire sur la semaine sainte. C'est surprenant, mais ça nous accroche, parce que parfois on ne sait plus très bien ou est la réalité et ou est la fiction. Ce film est
dégoûtant aussi, parce qu'il traite l'inceste comme quelque chose de tout à fait naturel. Mais ce film est tout de même une réussite, parce que bien que la pauvreté vous éblouisse, on arrive à suivre les protagonistes sans que ça prenne le pas sur l'histoire et ça nous retourne l'estomac...

mardi, octobre 09, 2007

Tout beau, tout chaud le nouveau Burton...

Burton revient avec ses acteurs fétiche (Johnny et Helena)... Mais il n'avait apparemment pas envie de nous raconter une belle histoire toute en douceur comme Big Fish. Non, il semble qu'il ait eu envie de renouer avec l'ambiance de Sleepy Hollow et d'ajouter un peu de musique. Vivement Noël !!!


lundi, octobre 08, 2007

Janvier, février, mars, avril....

Je ne me suis jamais sentie féministe. Les pubs Aubade ne me font pas crier au scandale bien au contraire. Il y a quelque chose de fin et d'esthétique que j'apprécie. Bref, je n'ai rien contre les photos de nu, les photos coquine, tant que cela reste dans le respect de la femme.

Si je commence déjà cette réflexion en me justifiant et en définissant ce que je suis par rapport au sujet qui va suivre, c'est parce que je n'aimerai pas qu'on me prête un jugement basé sur le féminisme.

Je vais donc vous parler de photo et de femme. Plus précisément des calendriers. Après le calendrier Pirelli (qui soit dit en passant nous offre de magnifiques photos cette année), celui du film Calendar Girls, apparaît en Suisse, le calendrier de la paysannerie suisse !!!

Non, vous n'avez pas mal lu. Afin de démontrer que les femmes paysannes ne sont pas toutes de grosses tâcheronnes, afin de donner une image un peu plus "jeune" à la paysannerie, on met tout le monde à poil et on fait des photos. Sur le principe, il n'y a rien à redire. L'idée n'est pas nouvelle et elle a déjà fait ses preuves alors pourquoi s'en privé ? Jusque là encore une fois, rien de choquant. Je ne suis pas spécialement fan des photos qui ne montre aucune finesse. On a plus l'impression de voir des matrones que des femmes paysannes mais ce commentaire n'est pas très objectif, je ne m'étalerai donc pas plus sur la qualité des photos.

Là ou je réagis, c'est lorsque une participante du calendrier fait la une des journaux. Avec une photo d'elle en string dans une position féline au milieu d'un champ. Qu'a t'elle de plus spécial que les autres participantes ? Elle a 17 ans !!! Non, ça ne vous fait pas réagir ?

J'avoue qu'à l'idée que ma fille puisse à 17 ans faire des photos de nu pour que la paysannerie suisse se rince l'oeil en faisant de lourdes remarques graveleuses me glace le sang. Cette demoiselle, bien que décrite dans la presse comme saine etc, etc, a le regard et la position qui en dise long. Oui elle est jolie, oui elle est sexy, mais cette fille n'a que 17 ans.

Je peux sembler certainement vieux jeux à certains d'entre vous, mais je vous assure que les images de paysans aux regard pervers se faisant du bien en regardant la photo de cette jeune fille est loin d'être vieux jeux dans ma tête.

Finalement la paysannerie suisse ne m'aura prouvé qu'une seule chose avec son calendrier... c'est qu'elle ne vaut pas la peine de sortir de l'ombre si elle n'a que ça à montrer...

mercredi, octobre 03, 2007

Le blog de Firmin....

J'ai découvert hier soir un blog qui m'a donné envie de fermer le mien. Cette remarque pourrait sembler péjorative, mais non, bien au contraire. Mon coeur c'est empli de sentiments divers, j'ai passé une heure à lire avant de devoir éteindre mon ordinateur et ma première pensée ce matin a été pour ce que j'ai lu hier soir.

Depuis hier soir je suis émue par les témoignages de cet homme, qui nous fait partager son expérience et le lien qui l'unit à son petit-fils. Il me semble évident que mon parcours joue un rôle évident dans le fait que ce blog me touche. Mais au-delà de toutes considérations personnelles je suis complètement séduite et je suis sûre qu'en un clic vous le serez aussi :


Le blog de Firmin

Aussi loin que je me souvienne j'ai toujours aimé lorsque mes aînés me racontaient leur chemin de vie et c'est avec un esprit vif, avec des témoignages parfois dure, tendre, empli de tout ce qui fait une vie que Firmin entre dans notre coeur pour y semer une graine... Une petite graine d'ou germera une réflexion... et puis avec un peu de chance, si on est réceptif, cette réflexion ne s'arrêtera pas là et nous pourrons en tirer des leçons et apprendre....

mardi, octobre 02, 2007

Achat Vente...


Cette annonce placée juste en-dessous des mots "achat-vente" m'a mise mal à l'aise... Alors que dans le journal se trouve les rubriques "coquine", "charme" et "rencontre", cette femme a choisi de mettre son annonce dans la rubrique "achat, vente". Ma réflexion pourrait s'arrêter à la pensée qu'elle a fait une erreur de rubrique mais comme j'ai l'imagination débordante, je n'avais pas envie de m'arrêter là. Comment une femme qui écrit une annonce sans fautes d'orthographes peut se tromper de rubrique ?

Dès lors, je peux imaginer qu'elle n'avait pas envie que son annonce se perdent au milieu des annonces "rencontre & compagnie" qui prennent il faut bien l'avouer beaucoup de places. Ce qui serait je pense la meilleure explication.

Ou alors, c'est une annonce pour attirer les pervers orchestrée par un service de police qui a trouvé un bon filon pour attraper les méchants vilains pas beaux... Oui, il y a des fois ou je me dis que je devrai écrire des romans...