samedi, mars 24, 2007

Le gore en série...

Cette fois c'est bon, j'ai mal et je n'ai nul autre choix que d'aller à l'hôpital. Je tremble à l'idée qu'on ouvre mon fichu ventre pour y découvrir le mal qui me ronge et qu'on m'annonce un verdict sans appel. Le médecin que je rencontre me semble tout à fait compétant et décide de m'opérer sur le champ. Je me retrouve donc en quelques seconde couchée sur une table froide en larme entourée de 4 personnes en blouse verte. Difficile de déterminer qui sont les médecins et qui sont les infirmières derrière ces masques. Leurs regards semblent pourtant amicaux se qui devrait me rassurer, mais je n'arrive pas à m'enlever de la tête que quelque chose cloche. L'anesthésie faisant effet, je me vois forcée de remettre à plus tard ma réflexion.

Cette douleur apprivoisée depuis quelques années va enfin disparaître, emportant avec elle peut-être un morceau de mon tube digestif, mais elle va disparaître. Pourtant, lorsque l'anesthésie ne fait plus effet, je la ressens, elle est encore là. Vaseuse, je fini pas ouvrir les yeux et découvrir que je suis encore dans la salle d'opération. Les yeux de mon médecin cherchent à obtenir mon attention, je ne comprends rien de ce qu'il me raconte. Il fini par sortir un miroir pour me montrer mes tripes. Avec une longue curette, il longe mon tube digestif en attendant que je réagisse. J'appréhende la douleur, je commence à panique lorsque Aïe il tombe sur ce morceau de moi qui me fait hurler. Les insultes fusent, je ne comprends pas pourquoi il faut que je subisse ça, est-il réellement médecin, suis-je entrain de rêver ?

Je suppose que je me suis endormie en hurlant parce que tout est noir autour de moi pour l'instant. Quoi que, pas si noir que ça, je sens déjà que je reviens à moi. Déjà ? J'ouvre les yeux pour à nouveau me découvrir dans la salle d'opération. Mais il n'y a plus personne, je suis seule avec ma douleur. Quelqu'un rentre enfin. Une infirmière ? Un médecin ? Je ne le saurai jamais, mais elle m'annonce que le médecin n'a pas pu terminer l'intervention et qu'il a juste refermé partiellement. A la question pourquoi, elle me réponds que je l'ai vexé en l'insultant et qu'il n'avait plus le coeur de finir. De rage, je me décide à me lever. Une fois chose faite, mon déjeuner sort de mon intestin pour venir s'écraser dans un bruit sourd sur le sol. Il n'a apperement pas eu le coeur de terminer sa suture non plus. Je me précipite sur le téléphone le plus proche pour tenter d'appeler un autre hôpital, mais rien n'y fait, je n'arrive pas à obtenir d'ambulance. Ma seule chance est de m'y rendre par mes propres moyens. Ce que j'aurai sans doute fait, si Miss A. ne m'avait pas réveillée à 7h00 ce matin.

Ce rêve, bien qu'un peu gore illustre parfaitement mon côté addict aux séries. Parce que dans mon rêve se trouvait :

- Dr Dereck de Grey's anatomy dans le rôle du médecin vexé.

- Miss Van der Kamp Bree dans le rôle de l'infirmière.

- L'endroit ou je me trouvais n'était nul autre que les Urgences de la série du même nom.

- Mon rêve était en noir et blanc et l'ambiance (mal reconstituée dans ce texte) était celle de la quatrième dimension.

- Lorsque le médecin me montre mes tripes, c'est l'image de la pom pom girl dans Heroes.

Ces simples détails ne sont que ceux dont je me souviens, mais en me levant ce matin je me suis dit : « tiens il y a du Veronica Mars et du Buffy dans ce rêve... » mais je ne me rappelle pas pourquoi.

Bien que certains faits touchent à ma vie de tout les jours et ne sont en rien imputable aux séries tout ce que je nommerai « accessoire » est tiré des séries... Je vais donc me remettre un peu au cinéma, parce que si mon médecin avait été Christian Bale, je ne l'aurai sans doute pas insulté... Mais qui sait ce qu'il aurait fait de moi :-s ....

mardi, mars 20, 2007

Souvenirs, souvenirs...

En ce jour ou la neige tombe doucement et nous rappelle que le printemps et loin d'être de retour, à la radio j'entends Raphaël. Et ce dernier me ramène aux mois d'été, à un moment entre fille, à la seule semaine dans l'année ou Miss A. n'est pas invitée, bref, au Paléo festival. (dont le programme sortira au mois d'avril... youhouhouhouhou).
Bref, ce poste ne va sûrement pas faire une bonne pub à ce festival, mais ma critique touche beaucoup plus le chanteur que la manifestation.
Cette soirée là était donc prévue entre fille, L me faisait des louanges sur Raphaël, me rappelant les sensations que j'avais éprouvées quelques années plutôt lorsque j'avais découvert sur scène et adoré Zazie. Bien que pensant que Raphaël était un chanteur à la Patrick Bruel attirant une foule de jeunes filles hystériques faisant pipi dans leur culotte à la première note du concert, je faisais tout de même confiance à L. L n'a jamais eu de comportement hystérique en concert, je ne me suis donc pas méfiée.
En attendant le début du concert assise sur la pelouse à quelques petits mètres de la scène, je regardais autour de moi, histoire de tâter le terrain. Raphaël n'était pour moi qu'un chanteur de radio qui passe de temps en temps et n'ayant pas la télé ni aucun intérêt pour les émissions tel que Star academy and Co, je ne connaissais même pas son image. A en juger son public, je commençais à avoir peur, mais là encore, rassurée par les paroles de L, je faisais fi de mes impressions. Et puis IL est arrivé ainsi que les cris de midinettes, me renvoyant à mon adolescence lors d'un concert de Patrick hurlant Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiick (je tiens à rassurer les lecteurs qui voudraient à la lecture de cette dernière phrase stopper là, la lecture de ce poste. Non, je ne suis pas fan de Patrick, j'ai juste été moi aussi une adolescente mal dans sa peau, qui parfois consommait des choses me faisant faire des choses à l'issue de mon plein gré.). Heureusement, L n'avait toujours pas de manifestation hystérique. Je continuai à penser qu'il fallait au moins que je lui laisse une chance et lui donner 3 chansons pour me convaincre.

Je n'avais pas pu évaluer la première chanson, une jeune demoiselle devant moi préférant vivre le concert au travers de son portable a filmé la première chanson, elle prenait donc énormément de place et vu ma taille, difficile de lutter. Mais j'avais tout de même le son, qui ne me semblait pas déplaisant. Mais j'avoue qu'en concert, je m'en fou un peu du son, j'ai surtout besoin de ressentir... Bref, deuxième chanson, "jeune demoiselle" n'ayant plus de place sur son téléphone portable tente de faire de la place et de faire des photos Grrrrrrrrr c'est bêeeeeete une ado parfois (oui, j'aurai dit la même chose de moi dans la situation citée plus haute). Mes oreilles captaient des "il est trop beau" et des "t'as vu, t'as vu ce qu'il à fait" et de long soupir qui en disaient long sur la passion éprouvée par ces demoiselles. Et voilà qui arrivait à grand pas la 3ème chansons, la définitive, celle sur laquelle mon couperet tomberait. Dès lors, ma phase d'ennui commençait, ce chanteur bien qu'a ses début n'avait pas plus de charisme qu'un Roll mops, aucune magie, aucune extravagance rien... L'impression de voir un être timide venant à pas de loup chanter ses chansons pour repartir en courant une fois le concert terminé. Je me mettais à penser ensuite qu'il faudrait que j'affronte L pour lui dire que je trouvais ça nul, lorsque je croisais son regard et que complètement rassurée je comprenais qu'elle aussi était déçue et n'appréciait pas. Et heureusement, L aurait perdu toute crédibilité sur ce blog si ça n'avait pas été le cas ( :p ).

Quelques heures plus tard, c'est moi qui retrouvais mon adolescence (sans les cri et sans le pipi) lorsqu'avancait sur scène Indochine. Souvenirs, Nostalgie on fait que j'ai trouvé cet instant magique. Un tout petit peu brisé lorsque nous avons mis 2 heures pour sortir du parking... Mais les soirées entre filles on un avantage, c'est que quelque soit la situation nous nous ennuyons pas tant que nos cordes vocales ne nous lâchent pas...

lundi, mars 19, 2007

M.Poppins teste les Lardini !!!

Pourquoi je teste les Lardini ? Parce que Zhomme est un casse-pied...
Hum... je disais donc, Zhomme a une sainte horreur du morceaux de gras, du morceau de nerfs (imaginaire ou non), de la moindre chose qui pourrait se retrouver dans sa bouche et qu'il ne pourrait pas identifier comme de la viande. Depuis longtemps maintenant, je me retiens de cuisiner des petits lardons parce qu'il n'aime pas. J'ai donc cru au miracle il y a quelques jours lorsque j'ai découvert les Lardinis de Weight Watchers. A les regarder comme ça, ils avaient l'air de petits morceaux de lard auquels ont aurait enlevé le bout de gras. Chouette me dis-je donc, sans prendre la peine de lire la composition. Je rentre donc à la maison, prépare mes petits brocolis et ouvre ma fameuse découverte. A l'odeur, il n'y a pas à dire, ce ne sont pas des lardons. Je décide de persévérer et de ne pas baisser les bras, je pousse donc jusqu'à les mettre dans ma poêle sans les goûter.

Je fini tout de même par craquer en fin de cuisson et par les goûter. Et c'est là, qu'est survenue cette sensation étrange, pas celle de la réussite et de la victoire et pas celle de la défaite non-plus. J'avais quelque chose d'insipide dans ma bouche, qui avait au moins l'avantage d'avoir la texture du lardon. Quand au goût, ils sont très loin d'avoir obtenu quelque chose de ressemblant. Je me suis donc approchée de l'emballage afin d'en lire la composition, pour découvrir que c'était... de la dinde brésilienne !!!

Bien que le Brésil soit réputé pour la chirurgie esthétique et pour certains changements, il faut admettre que là, ils se sont plantés. La dinde ne remplace absolument pas le cochon, elle garde son goût neutre malgré tout les ajouts de sel et d'arôme.

Au final, mon plat n'était pas immangeable, les lardini de dinde donnaient un léger petit goût lorsqu'on en avait une dizaine en bouche en même temps. Mon but n'était pas atteint, mais au moins je n'aurai pas mangé le gras des vrais petits lardons...

En résumé, si Weight Watchers à bien des qualités, les lardinis n'en font pas partie...

vendredi, mars 16, 2007

My shoes please !!!

A défaut d'avoir sa plastique, il y a une chose que j'ai en commun avec Carrie Bradshaw de Sex and the City. La passion des chaussures. A mon grand malheur, les modes ce suivent et me laissent perplexe. J'avais grand espoir en cette année 2007 et me voilà à nouveau déçue. Je vous présente donc la collection été 2007 que m'a gentillement fait parvenir le site auféminin.com (il faut toujours rendre à César...)

Venez donc autour de l'estrade pour cette présentation.


En premier lieu, nous avons de la discrétion, de la grâce, dans une chaussure qui joue la discrétion et le bien être. Imaginez un rayon de soleil qui viendrait se poser sur cette merveille, aveuglant ainsi (si ce n'est pas déjà fait...) son entourage.





Pour les scéptiques de la chaussure précédente, je vous présente celle que l'on nomme ultra-féminine, la sandale. Au premier coup d'oeil, on sait que cette chaussure sera confortable, des plus agréable pour faire de longue promenade au bord de la mer, faire du shopping et surtout courrir après le bus lorsque nous avons du retard.



Passons maintenant au traditionnel, à l'imuable à la valeur sûre de la chaussure, la chaussure des année 40 avec son talon indémodable. Oh mais j'y pense, je dois avoir une de ces vieilleries dans mon grenier, je cours les ressortir, on va s'amuser avec les copines, youhouhou !!! Vivement carnaval !!!




Et n'oublions pas les jours de pluie. Nos sandales ultra-féminine ne resisterai pas à la tempête, voilà pourquoi il est indispensable d'avoir une paire de botte pour chanter sous la pluie. Avec ce modèle, vous pourrez sautez dans la gadoue, être sûre de ne jamais glisser sur les endroits mouiller et de garder vos pieds sec. Le tout avec Classe évidement....

Je vous laisserai donc méditer sur ces merveilles et faire votre choix. Vous trouverez un sac à vomi sur la droite de votre chaise, n'hésitez pas à l'utiliser, c'est gratuit.



jeudi, mars 15, 2007

La vie rêvée de Chuck Nhorus...

Voilà déjà quelques temps que j'ai envie de vous parler séries... Ces derniers temps j'avoue avoir laissé tomber le cinéma pour rattraper mon retard dans ce domaine. Mon retard étant rattrapé, j'avais forcément envie de vous en parler. Et puis arrive Mr Nhorus et son blog qui me vole mes idées... Je vous laisserai donc lire avec attention son article sur Heroes qui saura j'en suis sûre vous laisser l'eau à la bouche... Et puis si ça vous plaît n'hésitez pas à lire la suite, parce que ça en vaut la peine...

Chuck si tu m'écoutes... :D

lundi, mars 12, 2007

Le petit monde de Charlotte...

Ceux qui me connaissent savent à quel point je peux frémir devant une araignée. Ces dernières ont un effet redoutable sur les battements de mon coeur et sur mon self-control... Et pourtant, dimanche, j'ai pleuré pour une araignée.

Elle s'appelle Charlotte, son meilleur ami se nomme Wilber et c'est un cochon. Si elle a jeté son dévolu sur lui, c'est parce qu'il l'a trouvé belle et qu'il n'a pas eu peur. Elle va donc se battre à sa façon et malgré sa petite taille pour que Wilber ne soit pas transformé en jambon. vous vous doutez bien, que je ne connais pas personnellement Wilber et que cette histoire m'a été contée au cinéma dans un magnifique film nommé « le petit monde de Charlotte ». Ce film m'a séduite parce que pour une fois, la facilité n'est pas de rigueur. Il n'est pas facile de sauver ce petit Wilber, bien que le moyen trouvé soit un peu farfelu, il n'y a pas de miracle qui survient au moment ou tout le monde croit que la cause est perdue. Non, c'est à force de travail et d'acharnement qu'ils vont y arriver.

Je suis particulièrement contente que ce film soit celui qui aura fait découvrir à Miss A. le cinéma. Et heureuse aussi qu'elle soit trop petite et qu'elle ait passé cette séance sur mes genoux. Ainsi, elle n'a pas vu les larmes couler le long de mes joues, elle découvrira plus tard à quel point je suis une fontaine.

Ma nullité en informatique, m'empêche de mettre la vidéo sur mon blog, je vous laisserai donc cliquer ici pour le découvrir.

jeudi, mars 08, 2007

C'est la journée de la femme !!!

Une journée ou à la radio notre présidente Madame Micheline Calmy-Rey fait l'éloge du sexe faible. Une journée ou on reparle de l'excision, de la maltraitance, mais aussi des femmes qui oeuvrent pour le bien. Une journée ou certaines d'entre nous vont recevoir des fleurs ou autre. Une journée ou les féministes vont pouvoir s'en donner à coeur joie.

Et demain ? La lumière d'aujourd'hui sera éteinte...

jeudi, mars 01, 2007

La visite...

Il y a quelque temps, la chanson ci-dessous me faisait rire et me semblait famillière... Maintenant, elle me fait peur...


J'veux pas d'visite
Parce que j'ai pas passé l'balai
Parce que j'ai pas d'liqueur au frais
J'veux pas d'visite
J'veux pas leur dire comment je vais
Pis j'ai les cheveux tout défaits
J'veux pas d'visite
Parce qu'la maison est à l'envers
Parce que j'suis pas bonne cuisinière
J'veux pas d'visite
Parce qu'les cousins et les beaux-frères
Ça me tombe un peu sur les nerfs
Parce qu'la visite, ça parle fort
Et parce que c'est jamais d'accord
Parce que j'ai pas une grosse façon
parce que j'ai pas de plat d'bonbons
Parce que j'ai pas d'conversation

J'veux pas d'visite!
J'veux pas d'visite
Parce quand ça sonne à la porte
J'ai comme une envie d'être morte
Toute la visite
C'est hypocrite en arrivant
Et puis ça repart en mémérant
J'veux pas d'visite
Je veux qu'on me traite de sauvage
Et que ça s'dise dans l'voisinage
J'veux qu'on m'évite
Que les enfants demandent à leur mère
"Est-ce-que c'est vrai qu'c'est une sorcière?"
Parce qu'la visite, c'comme les fourmis
Ça rentre et puis ça s'multiplie
Ça revient tout le temps comme un cauchemar
Ça pense qu'on est content d'les voir
Ça coupe les films en plein milieu
Ça prend l'divan le plus moelleux
Ça nous condamne à la chaise droite
Ça prend racine, ça mange comme quatre

J'veux pas d'visite
J'ferme les lumières et les rideaux
J'fais ma prière, j'cache mon auto
J'veux pas d'visite
Parc'que j'déteste les surprises
Quand j'me promène en queue d'chemise
Parce qu'la visite, c'est pas futé
Ça fait du bruit, puis ça grignote
C'est des p'tites bêtes bien élevées
Faut leur faire bouffer des peanuts
Mais le problème, c'est qu'ça s'attache
Ça coûte une fortune de pistaches
Et quand ça fini par partir
Ça nous promet qu'ça va rev'nir...
...et ça revient !

samedi, février 24, 2007

Nos enfants auront-ils ce genre de problème à résoudre en mathématique ?

J'ai la chance (enfin de mon point de vue) d'habiter à la campagne. J'ai donc à proximité un producteur de légumes chez qui je peux obtenir des légumes de saison de plutôt bonne qualité. Chez ce même producteur j'obtiens 1 kilos de légumes pour 2CHF soit 1,2 Euro et je paie 1CHF ma salade. Ce même producteur, livre à l'un des plus grand supermarché de Suisse soit la Migros.

Par quel chemin passe ma salade et quel genre de calcul fait la Migros pour que ma salade déposée sur leur étalage coûte 7.40 CHF soit 4.47 Euro ?

vendredi, février 16, 2007

Monsieur tout le monde déménage...

Comme on lit son journal tout les matins, le blog de MTLM fait partie de mes lectures quotidienne. Celui-ci, déménage, change de look, mais ses écrits sont toujours agréable à lire et je suis toujours aussi fan...

Test LUSH

Avant de vous parler des produits LUSH, j'aimerai vous raconter pourquoi j'ai envie de créer cette rubrique. En fin d'année, je suis allée faire ce qu'on ne devrait jamais faire. Je suis allée faire mes courses alimentaire l'estomac vide. Résultat, dans mon panier de la ménagère, c'est retrouvé bizarrement, étrangement, et pis on m'a forcé d'abord parce que moi je voulais pas, je pense à ma ligne, hum.. je m'égare, je disais donc, dans mon panier c'est retrouvé à l'insu de mon plein gré un paquet de gaufre liégeoise. Ces dernières me semblaient prometteuses et je me réjouissais déjà de sortir du magasin pour m'y attaquer.

Comme vous vous l'imaginez sûrement, la déception fût grande, lorsque mes dents sont entrées en contact avec cette masse sèche sur le dessus et molle (genre pas cuite) au milieu et là, je ne parle que de la texture, parce que le goût est difficilement descriptible. Je me suis donc intéressée à l'emballage et j'ai commencé à lire la provenance de ces gaufres qu'on me disait liégeoise et plus je lisais, plus mon côté gronchon prenait le dessus. Je me suis donc dit, que je venais de trouver un moyen de sortir ce côté gronchon que je ne fais pas sortir souvent en râlant sur ce qui ne me plaisait pas. Et voilà que l'heure de cette première rubrique sonne et je ne pourrais pas râler comme j'en mourrais d'envie. Tant pis, je me rattraperai une prochaine fois.

Nous disions donc, LUSH. Pour certains, cette marque est synonyme de fashion. Alors oui, sans doute qu'il y a un peu de ça après tout, mais rappelez vous que je suis une fille et même si j'ai de la peine à l'avouer parfois, j'aime bien de temps en temps être une fashion victim. De plus, lorsqu'on me parle de produit naturel, j'ai tendance à me laisser séduire.

Je me laisse donc aller au test du produit LUSH. Un peu méfiante, je fais donc une petite commande sur des produits « classique » comme du savon. Ensuite, j'attends avec impatience mon paquet en me réjouissant d'avance d'y retrouver ma petite commande. Et c'est un jeudi matin, alors que je dormais profondément qu'il est arrivé. Réveillée par la sonnette qui du coup a réveillé Miss A., j'enfile un jeans et un T-shirt a vitesse grand V, je me précipite à la porte et ouvre en faisant mine d'être réveillée depuis longtemps déjà. Rôle difficile à jouer lorsqu'on a l'impression qu'on va tomber dans les pommes toutes les deux secondes et qu'on a des éclairs dans les yeux. De plus, la factrice semblait joviale, avec l'envie de discuter alors que dans ma tête mes deux neurones ne s'étaient pas encore connectés. Mais, au moins, j'avais reçu le paquet tant attendu. A l'ouverture, un foule de parfum est venu réveiller ces fameux neurones et cela n'a fait que d'attiser ma curiosité. Je déballe donc les « produits » les un après les autres en palpant la texture, en reniflant et en testant un peu déjà de ci de là. Et du coup, l'envie me prends de me prendre une douche avec ce nouveau savon, de me tartiner les lèvres avec le baume et d'avoir envie que Zhomme Poppins rentre très très vite pour que je puisse tester la barre de massage !!! Tout ça alors, que je n'avais encore rien dans l'estomac et que j'étais à peine réveillée.

J'ai donc pris mon mal en patience et vaqué aux tâches qui m'incombent avant de pouvoir tester le moindre petit produit. Mais dès le premier test, j'étais conquise !!! Dès son premier test, Zhomme était conquis !!! Et dès lors, je pouvais prendre mon téléphone et appeler L pour lui dire à quel point c'était génial. Génial à tel point qu'L c'est laissée tenter et devinez quoi... dès son premier test, L a été conquise... Nous en avons donc déduit depuis, que LUSH devait sûrement mettre quelque chose de naturel certe, mais quelque chose quand même qui nous rendent addict à ce point là.

Résultat du test donc... LUSH, c'est fashion oui, mais LUSH c'est aussi des produits qui sentent bon, qui laissent la peau douce, qui sont naturels et le tout pour des prix plus que raisonnable.

jeudi, février 08, 2007

Les résolutions...

Me voilà presque de retour... ma connexion n'est pas encore très stable, mais j'espère pouvoir être plus présente...

Du coup, j'ai envie de changer un peu ma façon d'utiliser ce blog... Une nouvelle rubrique va donc apparaître, cette dernière est une rubrique de fille. Parce que des fois, le rose, le romantisme, les cosmétiques, les trucs qui ne servent à rien m'attirent, comme n'importe qu'elle fille en somme. Donc la rubrique "M.Pops teste pour vous" va naître d'ici peu.

Mes écrits prennent un peu le large pour le moment parce que trop personnel et il n'est pas de mon habitude d'étaler ce genre de chose. Les réflexions vont quand à elles continuer. Peut-être un peu plus futile, parce que des fois ça fait du bien. Bref, M. Pops a envie de changements et je vais tenter de le faire...

Je vous fais pleins de bisouX et vous remercie pour les mots qui me sont parvenus par e-mail
pendant mon absence...

jeudi, février 01, 2007

Le déménagement....

Désolée de ce silence, mais les cartons ont raison de moi ainsi que de ma connexion...

J'espère revenir bientôt...

En attendant, voici quelques DouX BisouX....

jeudi, janvier 11, 2007

Mais pourquoi il ne neige pas ???


Hier, je suis allée me promener après avoir reçu un message de lui se terminant par :

- "il fait super doux en saison c'est inquiétant je trouve (oui je développe ma fibre écologique en ce moment ;) )".

Alors que je me disais que j'avais rudement chaud avec mon t-shirt et mon pull, je me suis mise à regarder un peu mieux ce qui m'entourait...

Ne jugez pas les photos sur leur qualité ou leur beauté, si j'aime à penser que je ne me débrouille peut-être à l'écrit, pour la photo, il est évident que je ne suis pas faite pour ça... Non, j'avais juste envie de vous laisser chercher l'erreur...















mardi, janvier 02, 2007

Si j'avais eu ça...


Les jouets pour enfant, enfin, pour fille devrais-je dire, change... Ils deviennent de plus en plus mignon je trouve. A t'elle point qu'on ne sait pas lorsqu'on les achète si c'est pour faire plaisir à maman ou à bébé... Quoi qu'il en soit, si lorsque j'étais enfant j'avais découvert ces drôles de petits animaux, ma maman aurait fait des économies en Barbie et surtout je n'aurais pas eu un canard, des chats, des chiens, des péruches, des hamsters, des lapins et un écureuil souffrant dans un univers qui n'était pas le leur...

Je profite de ce poste pour vous faire les voeux d'usage... Pleins de bonnes choses à vous et pleins de BisouX...

samedi, décembre 30, 2006

Quand les italiens font leur cinéma...

Le cinéma italien selon moi, (si je schématise) c'est du romantisme, de la criminalité et une façon particulière de montrer les relations entre les êtres humains. J'apprécie de plus en plus ce cinéma que je trouve parfois tellement réaliste qu'il me laisse perplexe. J'avais donc envie de vous faire partager ma découverte.

Le film dont j'ai envie de vous parler est Romanzo Criminale de Michele Placido. Ce film allie, réalité, romance non-classique et criminalité brutale. Je ne sais pas comment Mr Placido a réussi à mettre de l'amour dans ce film sans qu'il paresse « cul-cul », mais il l'a fait.

Mais avant de continuer, si je vous expliquais un peu de quoi ça parle ? Et bien, c'est tout bête, et je ne sais pas si mon court résumé saura vous convaincre que bien que classique, ce film vaut vraiment la peine d'être vu.

L'histoire se situe entre la fin des années 70 et le début des année 80. Nous retrouvons dans ce film quelques faits historiques comme l'assassinat d'Aldo Moro, l'attentat de la gare de Bologne et la coupe du monde de foot de 1982 (je ne met pas de lien ça intéresse personne, tout le monde sait que l'Italie à gagner 3-1 contre l'Allemagne !!!). Nous découvrons donc, dans ce film, le parcours de jeunes criminels qui décident après une succession de petits larcins, de conquérir Rome. Je vous avez dis que c'était tout bête. Malgré tout, politique, justice, passion et trahison pointeront le bout de leur juste quand il faut, suffisamment pour vous piquer, vous faire réagir et vous faire réfléchir aussi.

Ce film n'est donc pas seulement une histoire de criminel, chaque personnages est décrit avec beaucoup de soin. Les histoires d'amour, ne sont pas cul-cul, elles sont brutales, cachées, passionnée et extrêmement dure. Et en parlant d'amour, Romanzo criminale mérite une mention spécial pour ses rôles féminins, les femmes se trouvant dans ce film ont du caractère et elles sont belles à vous donner des complexes jusqu'à la fin de votre vie. Les hommes ne sont pas mal non-plus, leur rôle aurait pu être interprété de façon exagérée, avec les mimiques clichées de mafieux, mais non, nous nous trouvons en face de criminel criant de vérité.

Pour moi ce film est un petit chef-d'oeuvre à lui tout seul, bien que touchant beaucoup de sujet à la fois, chacun d'entre eux est abouti et chaque sentiments est décrit avec une justesse impressionnante.

J'ai aimé, comme j'aime la plus part de film italien que j'ai vu jusqu'à maintenant. Nous ne sommes pas toujours obligé d'aller chercher trop loin de nos frontières pour qu'un film nous dépayse...

mercredi, novembre 29, 2006

Tima Begins...

Voilà la naissance de Tima, je tremble à l'idée de vous la livrer... Soyez honnête, soyez objectif et ne soyez pas muet... Je préfère une remarque négative et objective qu'un lourd silence ou un "c'est bien" pour faire plaisir... Merci à vous...

Le jour de la création de Tima, le poseur de graine fêtait ses 100 ans. Depuis 96 ans, il piquait les pieds des champignons avec de petites graines violettes et vertes pour les filles et bleues et vertes pour les garçons. Ensuite, la nature faisait le reste et 20 jours plus tard naissaient ces petits être tout en rondeur, les groumpfs.

Ce matin là, déprimé par cette anniversaire, il avait mangé du coquelicot au petit déjeuné. Mais ce petit déjeuné n'eût pas l'effet escompter, du moins, pas tout de suite. D'habitude, le coquelicot rend les groumpfs joyeux, mais là, le poseur de graine ne ressentait aucun effet. Il mit donc dans sa poche quelques feuilles supplémentaires et les grignota pendant qu'il créait quelques groumpfs. Passant de champignon en champignon, grignotant ses feuilles, il ne sentait toujours pas l'effet du coquelicot. Et pourtant, plus il ingérait de feuille plus les changements se faisaient sentir.

Dans un premier temps, un large sourire était venu illuminer son visage, puis, un léger rire pour finir dans un énorme fou-rire. Fou-rire d'une telle violence qu'il dû s'asseoir pour éviter à ses abdominaux d'exploser. Il ne c'était donc pas rendu compte qu'en s'appuyant contre le pied d'un champignon, une petite graine avait été semée. Une fois sa crise de rire passée, le poseur de graine fatigué, rentrait se coucher.
20 jours plus tard, le 45 du mois de grouin, les petits groumpfs naissaient sous le regard émerveillé des futurs parents. Un groumpf, puis deux, puis 3 et ainsi de suite jusqu'au 12ème groumpf. Tous, étaient prêt à partir lorsqu'un 13 ème champignons c'était mit à bouger. Depuis toujours, les groumpfs naissaient par 12 c'était comme ça et pas autrement et voilà qu'un treisième champignon semblait avoir été piqué. Tous se mirent à trembler en ce demandant ce qui se trouvait à l'intérieur de ce champignon. Le chapeau du champignon parti en éclat et ils s'approchèrent à pas de loups mais avec une forte curiosité et de la crainte. Et lorsqu'ils se penchèrent avec en tête les pires horreurs, ils découvrirent une jolie paires de fesses roses et dodues. La pauvre avait été plantée à l'envers et ne pouvait donc que dévoiler cette face là.

Une fois la surprise passée, des gloussements, chuchotement et gros rire se firent entendre. Tous riaient sauf un petit couple de groumpf. Ceux-là attendait depuis si longtemps la venue d'une groumpfe qui les choisiraient enfin qu'ils n'avaient pas le coeur à rire mais plutôt serré. Tima avait fini par montrer le bout de son nez et elle était particulièrement vexée de voir la réaction de tout ces groumpfs. C'est donc tout naturellement qu'elle avait été séduite par ceux dont l'étincelle qui brillait dans leurs yeux n'était pas de la moquerie ils deviendraient donc sa famille.

mardi, novembre 21, 2006

Happy Slapping...

Comme tous, il m'est arrivé de ressentir le fossé des générations lorsque je discutais avec mes parents. Je me disais alors que jamais je ne vivrai ça avec mes enfants. Que je saurai me souvenir de ce que je ressentais, que je garderai à l'esprit la difficulté de communiquer et le manque de confiance en l'adulte et en soit.

Bien que je n'aie pas d'adolescent à la maison, internet, les parents avec qui je discute et l'observation du monde qui m'entoure me permettent de découvrir des mouvements, des attitudes et des actes qui me dépassent complètement. Ainsi, j'ai donc découvert, le happy slapping qui semble se répandre de plus en plus et qui consiste à filmer un passage à tabac pour ensuite le diffuser sur le net.

J'ai le souvenir d'avoir fait des tas de bêtises à l'adolescence, pour me prouver que j'existais, parce que je me suis laissée influencer, pour faire la grande, enfin bref pour des tas de raisons stupides, j'ai fais des tas de choses stupides. Mais jamais je n'aurai osé faire subir une telle violence à quelqu'un d'autre sans aucune raison particulière. La crainte de l'adulte et des méchants en uniformes était encore de rigueure.

J'ai l'impression que la génération d'adolescent actuelle a prit conscience d'une chose qui semble positive, c'est que l'union fait la force. Malheureusement certains d'entre eux ne l'utilisent pas toujours pour des actes positif.

Je me met alors à la place des parents, qui parfois vont jusqu'à craindre leur enfant et je me demande comment gérer cette situation. Qui est responsable de tout ça ? Les parents, la société, les professeurs, les mauvaises fréquentations ? Il y a sans doute du vrai dans chacune de ces raisons, mais je trouve qu'elles déresponsabilisent l'adolescent qui a commit une faute. Chaque fois qu'un adolescent commet un acte répréhensible, on va chercher dans qu'elle condition il vit, si il a été battu, si il boit etc, etc... Mais n'est-ce pas un peu facile ? D'autres qu'eux vivent dans les mêmes conditions et ne deviennent pas pour autant violent, cruel et manquant totalement de respect pour son voisin.

Je n'accuse pas tous les adolescents de violence, je suis seulement surprise d'en voir autant, de voir leur attitude désabusée, comme si ils avaient déjà tout vécu et qu'ils n'attendaient plus rien de la vie et que pour certains cela devenait l'autorisation de faire n'importe quoi.

J'appréhende donc le moment ou j'aurai des enfants devenu adolescent et que leur regards me blesseront et qu'ils me diront : « de toute façon, tu peux pas comprendre... ».

lundi, novembre 20, 2006

Le tabac c'est tabou, on en viendra tous à bout...

J'ai arrêté de fumer... En soit rien de particulier ne m'arrive, je ne souffre pas, je ne me transforme pas en Regan chaque fois que j'ai envie d'une clope donc tout va bien...

Tout va bien jusqu'à ce que j'essaie d'écrire plus de deux lignes... A ce moment là, il me manque un outil de concentration, j'ai l'impression de manquer d'inspiration et ça, ça m'ennerve...

Et pour illustrer mes propos, ce poste se terminera ainsi... pas parce que j'ai envie de faire un exercice de style, mais vraiment parce que j'ai l'impression de n'avoir plus rien à dire... Je me rends compte d'ailleurs que j'abuse des trois petits points dans ces cas là...

lundi, novembre 13, 2006

Besoin...

Besoin de non-virtuel...
Besoin de temps...
Besoin de penser à moi...

A tout bientôt...

jeudi, novembre 02, 2006

Deux vitesses...

Alors que nous sommes beaucoup en Suisse à craindre une société à deux vitesses, je me rends compte que petit à petit, discrètement, le système se met en place. Malgré les votations, malgré les beaux discours, je vois naître des habitudes qui nous mènent là ou nous avons peur de nous retrouver.

Les assurances médicales fonctionnent depuis longtemps sur ce principe là. Chaque résidents Suisse est tenu de contracter une assurance dite « de base ». On nous fait croire que nous avons le choix entre diverses compagnies, mais ce choix est un leurre. Parce que chaque compagnies n'appliquent pas les mêmes tarifs. Donc ce choix se résume pour la majorité d'entre nous au montant de la prime mensuelle. Là ou ça devient encore dus déconcertant, c'est que notre assurance de base a 3 niveaux. Celle pour le petit peuple, plus connue sous le terme de « commune », celle pour le peuple moyen dite « demi-privée » et celle pour les gens aisés dite « privée ». Ce qui les différencient est bien évidement le montant de la prime et quelques promesses de confort.

Ainsi, le client privé pourra se faire opérer dans une clinique privée, par le médecin de son choix et sera seul en chambre. Le client demi-privé à le choix de son médecin et de sa clinique contre l'avance d'un petit montant et il sera accueilli dans une chambre à 2 lits. Le dernier client quand à lui n'a pas accès aux cliniques à moins de payer son séjour. Il sera accueilli dans un hôpital régional ou universitaire dans une chambre à 6 lits. Le médecin qui s'occupera de lui sera le médecin qui se trouve là au moment de l'hospitalisation.

Je ne remet pas en cause les soins, parce qu'il faut avouer qu'en Suisse, nos médecins sont bien formés et sont compétents. Je remets en cause le prix de notre confort, qui semble proportionnel à la taille de notre porte-monnaie.

Les assurances vont encore plus loin en nous proposant de baisser notre primes contre une augmentation de notre franchise. Ainsi, si je tombe malade, que je n'ai déjà pas de quoi payer mon assurance maladie, je devrai jusqu'à concurrence de 1600.--CHF payer mes soins. Tout ça vous semble logique ?

Pour continuer dans le médical, il y a les laboratoires pharmaceutiques. Ces derniers nous proposent maintenant les « génériques ». Médicament identique à d'autre, mais moins cher, pour soit-disant alléger les charges des assurances médicales. Pourquoi y aurait-il deux produits identiques n'ayant pas le même prix ? Parce que bien évidement, ce n'est pas le même laboratoire qui les commercialisent. Et voilà donc la santé liée au marketing. Jeu de séduction envers les médecins qui se voient offrir des cadeaux de Noël, des échantillons gratuit, des conférences dans des lieux exotique. Pour que par sympathie le médecin prescrive tel ou tel produit. Et tout le monde tire profit de cette situation. Les ventes de génériques sont croissantes, mais pas suffisamment pour légitimer une baisse des assurances maladie qui elles, augmentent chaque année. Et ça marche, personne ne dit rien, on nous propose chaque année de nouvelles solutions pour baisser les coûts de la santé, mais rien y fait, malgré nos efforts, ces satanées primes ne baissent jamais.

Et voilà maintenant que les centres commerciaux tirent des leçons de ce procéder et créent : les produits à bas prix.

Le principe est plutôt bon, je suis contente de pouvoir faire des économies lorsque je fais mes courses.

Nous trouvons donc maintenant des produits très voyant aux couleurs criardes qui nous indiquent que ce produit est un produit bas prix. Et depuis longtemps maintenant, j'observe les paniers de provisions des gens qui m'entourent. Qui achète ces produits ? Les personnes âgées dont la rente est tellement basse qu'elles ne peuvent se permettre d'excès. Les familles qui peinent à boucler leur fin de mois. Et pour finir, les étudiants en formation qui s'en sortent comme ils peuvent.

Je ne critique donc pas ces produits, qui sont nécessaire, mais la raison pour laquelle ils existent.

Pourquoi alors qu'on a travaillé et cotisé toute sa vie on arrive pas à vivre correctement une fois la retraite venue ?

Pourquoi deux parents doivent travailler pour tenter de subvenir aux besoins de leur famille ?

Pourquoi je vois régulièrement de la gène dans les yeux des gens qui achètent ces produits ?

Ce n'est pas eux qui devraient avoir honte...

vendredi, octobre 27, 2006

Les courses...

Quoi de plus vivifiant, intéressant, gai (pour reprendre l'expression d'un poulpe bien connu), gratifiant et empli de diversité que les courses alimentaire !!!

Vivifiant parce que je prend ma voiture pour aller respirer l'air frais d'un centre commerciale. Quoi de mieux que des alignées d'allées remplies de produits divers que je parcoure avec mon « cadish ». « Cadish » soit dit en passant créé pour les géants, parce qu'il m'arrive à la hauteur de la poitrine. Je me sens donc comme un enfant lorsque je fais mes courses.

Intéressant, parce que je suis curieuse et regarder les « cadish » des autres, me donne des idées, me fait peur ou m'amuse.

Gai, parce que tout le monde est dans le même état d'esprit que moi et donc, tout le monde à le sourire.

Gratifiant, parce que je n'ai pas du tout l'impression d'être une mule chargée de sacs de qualité. Ce qui m'épargne une course poursuite dans les escaliers pour rattraper le contenu du dit sac parce que la anse a cédé.

Et pour finir, la diversité. Ça, c'est ce que je préfère !!! Il ma fallu 10 minutes de réflexion intense pour choisir mon shampoing cette semaine. Tout d'abord, il faut choisir une marque. Une fois ce choix fait il faut savoir si on a les cheveux gras, sec, coloré, à tendance sec ou gras, frisé, lisse, fin, épais, abîmé, avec des pellicules, long ou court. Ce que je sais au sujet de mes cheveux c'est que selon le shampoing que j'utilise, ils seront gras, sec, à tendance gras ou sec ou avec des pellicules. Si j'utilise un shampoing pour cheveux gras, il deviendront sec et vice et versa. J'ai bien tenté le shampoing pour les cheveux normaux, mais ils deviennent alors gras, sec, à tendance gras ou sec ou avec des pellicules. Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai mis 10 minutes à choisir mon shampoing ?

Finalement, la seule chose que je suis capable de dire, c'est que j'ai des cheveux sur la tête et qu'il faut que je les lave !!! Je vous parle des crèmes pour le visage ? Parce que la peau c'est exactement comme les cheveux, gras, sec, à tendance gras ou sec etc.... Mais tout n'est pas perdu, parce qu'il existe des échantillons !!! J'adore quand je vais à la parfumerie après mes courses et que la vendeuse me glisse discrètement des échantillons dans mon sac. Lorsque j'arrive à la maison, je les déballe pour savoir ce que la demoiselle à la peau lisse, au maquillage sublime et au sourire pepsodent à jugé bon de me faire tester. Et là en général, ça me met de bonne humeur parce que je retrouve des crèmes anti-âge ou pour peau mature. Elle est pas gentille la dame ? Parce que savez-vous, les crèmes anti-âge s'utilise à partir de 25 ans !!!

Ou nous arrêterons-nous pour cacher le temps qui passe ? Finirons-nous comme dans « le meilleur des mondes » ? Beaux, jusqu'à notre dernier souffle, à consommer avec excès pour oublier ce qui nous transforme et ce qui marque notre faiblesse.

mercredi, octobre 18, 2006

Chronique d'une naissance...

Voilà quelques temps que dans ma tête se dessine le projet d'une histoire. L'univers est créé, ce sera une clairière au milieu de la forêt. L'héroïne attends encore une image pour pouvoir l'illustré, mais elle a déjà un prénom : Tima. Je vais tenter de faire vivre cette petite Tima à travers des récits que je posterai sur ce blog. Dans un premier temps, Tima évoluera dans le monde des enfants, peut-être prendra t'elle un autre chemin avec le temps, mais son univers restera féerique. J'espère que vous serez critique, je compte un peu sur vous pour me donner vos impressions, vos idées, vos envies quand à l'évolution, bref, soyez honnête et constructif, ce sera le seul moyen pour moi d'avancer. Merci d'avance... je me réjoui de vous faire découvrir son univers...

samedi, octobre 14, 2006

Pub, pub...

Parce que cette petite fraise à du talent... parce que cette petite fraise est très créative, je me permets d'utiliser ce blog pour lui faire une peu de pub... sur son blog, vous trouverez cette petite annonce :

At Home

C'est le nom d'un projet photographique que flo met en place jusqu'à la fin 2007.

Il consiste à parler de vous, de votre quotidien et se présente en deux étapes.

1) Une photographie d'un lieu choisi chez vous: salle de bain, cuisine, bureau, salon...

2) Une photographie de ce même lieu avec vous, nus, seul, en couple ou en famille.

Ça peut être drôle (une pose qui parle du quotidien), classique (assis sur un canapé), tendre (une mère qui enlace son enfant)... à nous de montrer ensemble ce qui vous ressemble.

Je remercie ceux avec qui j'ai déjà des accords complices et amicaux pour ce projet.

J'ai besoin de vous, je veux parler de vous.

Objectif regard va s'ouvrir pour vous, sur vous et avec vous et donc dans les prochains mois sous une autre forme. Parce que je ne pouvais me contenter de mon nombril, parce que vous êtes le monde, un monde... et que je vous trouve beaux!

Laissez moi vous le montrer, laissez moi vous le prouver.

------------------------@};-

Pour ceux que ça intéresse laissez moi un petit commentaire avec votre mail, je vous contacterais.

(Je tiens à préciser que je n'ai pas les moyens financiers nécessaires pour vous mettre en place un contrat "lucratif" et que je ne cherche pas de "models professionnels".)


Ne soyez pas timide, allez la trouver, vous vous découvrirez ainsi aux travers d'autres yeux que les votre...

vendredi, octobre 13, 2006

Mar Adentro

Comme je boude un peu Almodovar, ne me tapez pas, c'est juste que je n'arrive pas à me faire à ses films et à sa façon de faire. Je me dirige donc naturellement vers un autre réalisateur espagnol et je découvre Alejandro Amenabar et là, je fond. Ma première découverte le concernant fût Abre los Ojos la version originale de Vanilla Sky sans Tom Cruise. Et ensuite, il y a eu The other avec Nicole Kidman. Le premier m'ayant plus convaincu que le second, je tente un troisième film et découvre Mar adentro. Et à ce moment là, je me dis que c'est homme a du génie.

De nombreux films traitent du droit à l'euthanasie, comme le merveilleux film d'Eastwood Millions dollar Baby. J'avoue n'avoir jamais autant pleuré devant un film, mais ce dernier est fait pour que l'on s'attache aux personnages, quelques ficelles « classique » sont utilisées pour qu'à la fin on soit en larme. Amenabar lui, traite ce sujet avec une telle simplicité et un tel réalisme que l'on a tous l'impression d'être Ramòn coucher sur son lit à attendre que l'on veuille bien se décider à accepter sa mort et qu'il puisse partir avec dignité. Aucun voyeurisme pour que nous ayons pitié, aucun jeu avec les sentiments (le côté je suis pas d'accord et je change d'avis à la dernière minutes pour faire bien et pour soulager le spectateur). Non, Mar Adentro est juste l'histoire d'un homme, un homme qui a fait le tour du monde et qui depuis 26 ans est couché dans son lit et prit en charge par sa famille. Sur cette base là il aurait pu faire un mélo-drame, quelque chose de larmoyant, débordant de bons sentiments et d'amour et avoir un final avec des crises de larmes, et baveux à souhait, mais non. Chaque personnages sonnent juste, nous sommes face à de la retenue, de la dévotion, de la compréhension, de l'incompréhension et de la souffrance, le tout dans un réalisme impressionnant et sans débordement. A tel point que parfois nous avons l'impression de regarder un documentaire. Ce qui m'a le plus étonnée dans ce film est que le réalisateur nous laisse le choix. Il expose une histoire, sans pour autant nous faire la morale sur ce qui est bien ou non, je n'ai à aucun moment eu l'impression de voir un film pro ou anti-euthanasie.

mercredi, octobre 11, 2006

Halloween version Pops...



Miss A. étant dans la phase des pourquoi, j'avoue que j'hésite parfois à lui raconter certaine chose...

Comment lui expliquer l'origine d'halloween sans lui expliquer les revenants qu'il faut chasser, sans lui expliquer les sorcières méchantes au nez crochu et surtout en revenant aux origines de cette fête et non pas à ce qu'elle est devenue de nos jours. Cette année, je lui ai donc raconté une version sans monstres et sans revenants. Ce soir donc, je lui ai raconté cette histoire en lui demandant au préalable si elle savait pourquoi nous avions creuser cette courge aujourd'hui (avec beaucoup d'avance j'avoue...). La réponse étant négative, j'ai pu débuter mon histoire...

Il y a très longtemps, alors que l'électricité n'existait pas, que les grandes villes n'existaient il fallait aux habitants des villages, du feu pour se réchauffer. En été, ils n'avaient pas besoin de feu puisque le soleil leur suffisait. Mais à l'approche du mois d'octobre, le soleil se faisait plus rare et la température baissait. Le chef du village faisait donc un énorme feu et chaque habitant allait à l'aide d'une bougie prendre un peu de feu pour le déposer dans sa cheminée et ainsi, réchauffer sa maison. Malheureusement, beaucoup d'entre eux étaient bien embêté parce qu'ils habitaient loin du grand feu, il suffisait donc d'un coup de vent ou d'un voleur pour qu'ils doivent tout recommencer. L'idée est donc venue à un habitant de cacher le feu dans quelque chose. Mais que choisir ? Une boîte en bois brûlerait, une boîte en métal deviendrait trop chaude et le verre risquerait d'étouffer la flamme. Cet habitant, assis dans son champ à réfléchir à tout cela, eu soudain une idée. Il prit donc une courge la vida et mit sa bougie à l'intérieur. Ainsi protégée du vent, elle ne s'éteindrait pas. Malheureusement, sur le chemin du retour, il croisa un voleur et ce dernier, lui vola sa courge. Fou de rage, l'habitant est rentré chez lui sans feu. Le lendemain, il recommença, il vida sa courge puis lui fit des yeux monstrueux et une bouche difforme. Une fois la bougie à l'intérieur de cette dernière, quiconque croisait son chemin partait en hurlant de peur. Il put ainsi, ramener cette petite flamme pour enfin pouvoir réchauffer sa maison.

Ce n'est sans doute pas la meilleure histoire que j'ai pu lui raconter, mais elle a adoré... L'année prochaine, j'y ajouterai du suspens, des fantômes et ce sera terrifiant... Gné éh éh...

mardi, octobre 10, 2006

Ah ouai ?

Dans ma boîte e-mail ce matin, un énorme fou rire m'attendait suivi d'une prise de conscience et d'un brin d'énervement... Comme toutes les filles, je suis à la recherche du remède miracle qui fera de moi une top modèle sans faire d'effort. Donc lorsque je lis «perdez du poids sans restrictions», forcément je lis «juste pour voir». C'est bien connu, nous ne sommes jamais intéressée, c'est toujours juste pour voir... Je découvre donc le «Forking», plutôt que de vous faire un descriptif, je copie/colle le texte...

«Pour mincir, oubliez le calcul des calories et les restrictions ! Il suffit de manger normalement au cours des repas et réserver pour le dîner que des plats qui se mangent à la fourchette. Si si, ça marche et ça s'appelle le « Forking ».

C'est quoi ce nouveau régime ?

L'idée est de manger le soir que des aliments que l'on peut prendre à l'aide d'une fourchette. Pas question de ruser non plus : L'utilisation du couteau pour la préparation du dîner est interdite aussi. Le reste de la journée ? Vous mangez ce que vous voulez... Dans la limite du raisonnable. Plutôt « sympa » comme régime, non ?

Plus qu'un régime, c'est une nouvelle hygiène alimentaire qui rejoint les principes de la chrononutrition. Explication. Selon les moments de la journée votre corps n'assimile pas de la même façon les aliments. Les glucides que vous ingurgitez seront ainsi transformés en énergie le matin alors que le soir votre organisme va les stocker sous forme de graisses. Beaucoup moins bon donc pour votre santé !... blablablablabla »

Chouette non ?!? Donc, si je comprends bien, je peux :

- M'acheter une barquette de bouffe pré-faite contenant pleins de calorie, l'ouvrir, la mettre au four et me gaver de ce plat avec ma fourchette.


- Trouver des astuces pour manger mes biscuits avec une fourchette lorsque j'ai envie de craquer... ou mieux, craquer pendant la journée parce que c'est permis !!!


- Manger, des pâtes carbonara, des pâtes à la crème, des pâtes aux oeufs, des pâtes aux fromages...


- Eviter de me manger une bonne salade pomée parce que franchement elles sont super grande les feuilles d'une salade pommée et j'aurai l'air d'une tortue avec ma grosse feuille de salade qui dépasse à droite et à gauche de ma bouche. N'oubliez pas que je ne peux pas utiliser de couteau même pour la préparation... Donc, fini les carottes, les pommes de terre, n'importe quel fruit ou légume que l'on pelle et qu'on doit préparer avant de pouvoir l'ingérer.


- Manger du nutella... ben oui... avec une fourchette c'est faisable.


- Manger une bonne fondue au fromage.


Je m'arrête là, la liste pourrait être infinie... Mais de qui se moque t'on ? Ce n'est pas plaisant de maigrir, ce n'est pas un jeu et ce n'est pas quelque chose de facile si on veut le faire bien. Je déteste ce genre de régime qui font miroiter que tout est possible, qui finisse par décourager plus qu'autre chose et qui font qu'on ne se rend pas compte que notre santé est quelque chose de sérieux. Où est la phrase honnête qui vous dit que ce régime convient à celles qui se plaignent de leur 2 Kilos en trop et qu'apprendre à manger correctement ne dépends pas de l'utilisation d'une fourchette ? Où est la phrase d'excuse pour avoir inventé quelque chose d'aussi niai ? Elles n'existent pas. Et non-content d'avoir inventé le principe du forking, ils nous font croire que le principe est scientifique en nous parlant de chrononutrition. Mais ce qu'ils ne disent pas, c'est que certes, la chrononutrition existe, mais qu'elle est basée sur une alimentation saine et qu'il est mauvais voir dangereux de subir une perte de poids excessive dans un temps limité. Je prends ces régimes comme une insulte vis-à-vis des gens obèse et je leur souhaite de ne jamais être confronté à des problèmes de poids.

Ce soir, je me préparerai donc un bon petit plat, avec ma fourchette et mon couteau, j'y mettrais des légumes, de la viande et je me ferai plaisir.

jeudi, octobre 05, 2006

Une certaine forme d'utopie...

Que ferions-nous si nous avions une baguette magique ?

Certains répondront, je ferai apparaître de l'argent, d'autres diront je rendrais les gens heureux et les Miss, pourraient enfin rétablir la paix dans le monde.

Mais les baguettes magiques n'existent pas. Nous devons travailler dur pour gagner de quoi réaliser de trop petit rêve, le seul moyen de rendre les gens heureux et de donner un peu de soit à chacun, sans pour autant se perdre et il paraît totalement utopique de rétablir la paix dans le monde. Je me demande donc de quoi je suis capable ? Quel est la chose que je peux donner ou modifier, moi qui suis perdue au milieu de ce monde ? Je ne me sens pas l'âme d'une héroïne, je ne suis pas capable de voyager pour aider les autres, je n'ai pas la force de me battre dans un milieu corrompu. Je suis finalement lâche et mon seul espoir est que d'autres aient au-delà de mes mots et soient capable de les réaliser. Je peste contre les américains, mais je ne fais rien. Je peste contre la misère, mais je ne fais rien. Je peste contre la politique de mon pays, mais je ne fais rien. Je suis finalement comme beaucoup d'entre nous.

Peut-être qu'un jour, si l'occasion s'offre à moi, je saurai faire quelque chose de bien. Peut-être qu'un jour, j'en aurais assez de pester dans le vide et que j'agirai enfin. Mais ce jour là n'est pas encore arrivé, mon seul rôle et donc de faire en sorte que les gens que j'aime soient heureux. De leur donner de mon temps, de mon affection et de ne pas attendre trop longtemps avant de leur dire que je les aime. Je ne minimise toutefois pas mes actes, oui, ils n'ont pas d'impact sur la situation mondiale, ils ne nourrissent pas ces enfants que l'on voit à l'heure de midi sur nos téléviseurs. Mais dans mon microcosme à moi, ils me font me sentir bien, parce que quoi qu'on en dise, aider et écouter les autres, ça fait du bien d'abord à soit-même.

Et si j'osais aller plus loin en étant utopiste, j'imaginerai que si chaque personne sur cette terre pouvait aider, être attentif et à l'écoute de son entourage proche, nous ne vivrions pas dans le même monde. Mais voilà que je repars dans ce travers qui veut que nous parlons beaucoup, mais que nous n'agissons pas.

mardi, octobre 03, 2006

Quand je me réjoui du lendemain...


Il y a des journées ou on court, on stresse, on est de mauvaise humeur. Ces journées là, j'aime à les oublier derrière mes fourneaux. Ainsi, hier à 23h00, en sortant mon petit déjeuner du four, je savais déjà qu'aujourd'hui la journée débuterai bien. Je me suis endormie avec une odeur de pain et je n'ai eu aucun problème à me lever ce matin...

samedi, septembre 30, 2006

Petit grains de poussière deviendra grand....

Certaines personnes s'immiscent un court instant dans notre vie et malgré la brièveté de la rencontre, il en reste une trace. Alors que d'autres qu'on a côtoyer pendant des années n'ont absolument rien laissé. J'aime bien prendre du recul, repenser aux personnes oubliées, sourire des bêtises que j'ai pu faire, sans pour autant vivre dans ce passé. Juste une pointe de nostalgie de temps en temps qui me fait du bien. Elle me permet aussi de voir à quel point j'ai changé, évolué sur certains points et régressé sur d'autres. Et dans ces souvenirs, se trouve la racine de certaines de mes actions, façon de faire, pensées qui me constitue aujourd'hui...

Je me souviens d'une brève rencontre... Alors que je redoutais ma rentrée tardive à la maison (il était 23h00 et je devais être rentrée pour 18h00), la personne qui m'avait retenue et à qui je faisais part de mon inquiétude m'a dit la phrase suivante : « ce qu'on prévoit, n'arrive jamais ». Il doit bien y avoir 16 ans de ça et je pense encore très souvent à cette phrase. Parce qu'effectivement, lorsque je suis rentrée, rien ne c'est passé comme je l'avais prévu. Et puis, j'ai eu d'autres occasions de me dire cette phrase et à chaque fois, ça a marché. Tantôt positive ou négative, la réaction ou chose attendue ne se produisait pas comme je l'attendais.

Cette personne, je ne l'ai jamais revue, elle n'a fait qu'une brève apparition dans mon adolescence et pourtant y a laissé une empreinte. Il ne se souvient sans doute pas de moi, ne saura jamais à quel point cette toute petite phrase m'a rendu service souvent, pour me donner du courage. Et au moment ou j'écris ces lignes, je me demande si moi aussi j'ai laissé une empreinte quelque part. Je me dis que sûrement et que par ce fait, ça prouve que sans s'en rendre compte le seul fait d'interagir avec d'autres humains marque notre passage en ce bas monde.

J'entends souvent dire que faire un enfant est la preuve de notre existence, qu'il assure la continuité, qu'il atteste que nous ayons été là un jour. Tout cela n'est pas faux, mais nos actes aussi, même si ils sont minimes. Parce que cette phrase, je la répète souvent, parce que d'autres l'auront entendues et la répéteront. Je transmet moi aussi, sans être l'enfant de celui qui a dit cette phrase... Je fais même plus, je la divulgue sur un blog, ou ceux qui me connaissent bien, peu ou voir pas du tout auront le loisir de la lire et auront le choix de l'utiliser ou non.

jeudi, septembre 28, 2006

La grenouille de Miss A.


Madame grenouille cette année change de look... Fini le vert, place à la couleur et plus il y en a, mieux c'est !!! Et comme il commence à faire froid, autant se couvrir...

mardi, septembre 19, 2006

C'est pourtant si facile...

Toutes ces promesses de facilité qui devraient nous changer la vie...

Le nettoyant machin sans rinçage et surtout sans frotter, la chemise sans repassage, la machine qui défroisse, l'entretien facile et surtout, l'ouverture facile. Je hais cette dernière, elle est sournoise.

Elle se trouve en général sur les paquets de biscuits. Le simple fait d'avoir envie d'un biscuit est déjà réjouissant, lorsqu'en plus, je découvre que je n'aurai pas besoin, de mes dents, d'une paire de ciseau ou de mon intelligence pour ouvrir ce paquet, cela s'apparente au bonheur. Mais non ! Parce que ce qu'on prévoit n'arrive jamais ! Les ouvertures faciles, elles sont jamais facile.

On m'indique donc qu'il faut tirer sur la languette... Geste simple que je m'empresse de réaliser. Le petit fil rouge qui devrait déchirer le paquet cède. Pas de souci me dis-je, si je tire un peu, ça devrait s'ouvrir tout seul. Effectivement, je tire un peu et l'emballage semble se déchirer, mais juste d'un demi-centimètre histoire de me faire croire que ma peine est finie. Ensuite, il résiste. Là, je m'ennerve forcément (quand j'ai envie de biscuit je peine à avoir la zen attitude) et je tire un bon coup dessus. A ce moment là Oh ! Miracle, le paquet s'ouvre. Il s'ouvre pour mieux répandre sur le sol une partie des biscuits qui se trouvaient dans le paquet ! Je contemple ce spectacle en songeant à une foule de vilains mots que je ne reproduirais pas ici. Me voilà donc réduite à aller chercher mon balais dernier cri, ma ramasseoir microfibre qui ramasse tout et à faire un peu de ménage autour de moi avant de savourer enfin les rescapés du paquet. J'aurai mis un quart d'heure avant de pouvoir les savourer avec leur Biiiiip d'ouverture facile.

Si elle n'avait pas été là, combien de temps m'aurait-il fallu pour y arriver ? J'aurai sans doute utilisé mon super ciseau qui découpe tout, me serais emparée d'un morceau de papier ménage qui absorbe tout pour pas en mettre partout et tranquille j'aurais savouré mes biscuits... Arggggg c'est dur d'être une consommatrice !!!

dimanche, septembre 17, 2006

Où vont les gens qui meurent ?

Lorsque j'étais enfant, on me disait qu'ils allaient au Paradis. Il doit être bien grand ce Paradis pour accueillir tout ce monde. Comment se fait-il que personne ne l'ait découvert puisqu'il est dans le ciel ?

Et puis, grandissant, d'autres théories se sont ajoutées, de la réincarnation, en passant par un monde parallèle, toutes théories étaient bonne à prendre. Toute à part le néant.

Et puis vieillissant encore, la possibilité de ce néant s'imposait de plus en plus. Et pourtant, je refusais et je refuse toujours cette éventualité. Peut-être parce que j'ai peur de ma fin, peut-être parce que je ne trouve pas ça poétique, peut-être parce que, tout simplement. A l'heure ou croire en quelque chose paraît utopique, la réalité pur et dure nous rattrape, nous devenons cartésiens, tout doit être prouvé pour qu'on y adhère. Je me dis que finalement, les gens qui meurt deviennent quelque chose. Une toute petite étincelle, dans le coeur des gens qui les ont aimé, une toute petite étincelle qui survit grâce à une pensée ou à un souvenir. Une petite étincelle qui brûle fort lorsqu'elle arrive et qui finit par juste tenir chaud.

jeudi, septembre 14, 2006

Qui travail dur mérite récompense...

Une petite fraize afférée derrière son bureau, lunette sur le nez, passait son temps à faire des aller-retour, courir et travailler dur. A ce rythme là, il est évident qu'elle allait finir toute cramoisie.

Inquiétée par le fait qu'elle voyait sa petite fraize atteinte des premiers signes qui lui seraient fatals, sa Nounou décida de faire quelque chose.
Elle partit donc à la recherche du prince charmant et d'un cheval blanc.

Le cheval blanc fût facile à trouver... mais le prince... pffffiouuuuu... Beaucoups de dénommés Charmant se sont avérés être des dégonflés. Certains ont dû se trouver là parce qu'ils ont vu de la lumière et d'autres étaient bel et bien charmant, mais n'avait pas le titre de prince.

Désespérée, nounou était bien embêtée. Elle se mit alors en colère et sorti pour la crier.

- « Aaaaaaaaaaaaah... mais tu vas le montrer le bout de ton nez... Prinnnnnnnnce Chaaaaaaaaarmant ».

C'est alors qu'elle entendit une voix claire lui répondre :

- « Oui, c'est moi. ».

Rhooooooooo mais comme il était beau et musclé. Nounou pensa un instant à stopper cette histoire et à le garder pour elle, mais, celui qui l'attendait à la maison était irremplaçable.

Prince Charmant et Nounou s'organisèrent alors pour libérer cette petite fraize de l'emprise de son patron Tyran.

Ils galopèrent pendant des heures et des heures, mais Nounou accrochée au buste musclé du prince ne voyait pas le temps passer.

C'est alors qu'ils firent une entrée fracassante. De ses sabots, le cheval blanc fit voler en éclat la porte du bureau ou ce trouvait Monsieur Tyran. Prince eut alors ces mots fort de sens :

- « on ne laisse pas petite fraize dans un coin se cramoisir !!! ».

Monsieur Tyran ne résista pas au regard glacial de Prince et fit une crise cardiaque. C'est alors, que Prince c'est avancé doucement vers cette petite fraize en lui glissant à l'oreille :

- « viens avec moi, promis, je ne te croquerai pas, j'ai une machine à faire la vaisselle, et nous vivrons d'amour et d'eau fraîche ».

Petite fraize déconfite, tomba alors dans les bras de son sauveur. Ils partirent ensemble au royaume des fraizes et des princes charmants...

Nounou quand à elle, s'envola pour de nouvelles aventures...

mardi, septembre 12, 2006

J'aime ces moments là...

J'aime les soirées foot de zhomme... J'en profite en général pour me louer un film qu'il n'apprécierai pas et lovée sur mon canapé, je savoure.

Depuis quelques temps maintenant, je râle parce que ma collection DVD ne contient pas assez de films "cul-cul la praline". Ce Week-end, je me suis offerte le film "cul-cul la praline" par excellence. Ce film, je ne l'avais pas vu depuis très longtemps. Il fût un temps ou je connaissais chaque image et chaque dialogue par coeur. En ce temps là, la VO ne m'intéressais pas. J'ai redécouvert ce film hier soir, en VO avec une joie immense.

Etrangement, je me suis retrouvée adolescente devant mon écran, j'ai ressenti ce petit quelque chose que le cinéma ne m'apporte plus maintenant parce que je réfléchi trop devant un film. Mon jugement concernant ce film est totalement faussé par ce qu'on appelle la nostalgie et je l'assume.

Vous voulez savoir le titre de ce film ? Je vous laisse deviner...

"Now I've had the time of my life, No I never felt like this before, Yes I swear it's the truth, and I owe it all to you"


(même pas honte... :p)

samedi, septembre 09, 2006

Pensons bien...

Une grande majorité des gens, pensent qu'il est mal d'être raciste, qu'il est mal d'être homophobe. Mais souvent, on oublie totalement ce que racisme et homophobie signifie vraiment. Je vois de plus en plus de réaction négative, de moquerie ou d'incompréhension lorsqu'un commentaire diffère de la masse. Certes, il y a des commentaires violent est totalement injustifié, mais d'autres se contentent simplement d'exprimer leur façon de penser et se heurte aux bien-pensant. La tolérance ne va pas que dans un sens !!!

De nombreux exemples me viennent à l'esprit. Le fumeur doit faire attention au non-fumeur, mais le non-fumeur fait-il l'effort de comprendre le fumeur ? L'hétéro doit intégrer totalement l'homosexuel, sans faire de commentaires sous peine d'être taxé d'homophobe. Mais, si il n'est pas différent d'un hétéro, pourquoi devrais-je agir avec lui différemment ? Pourquoi serais-je raciste parce que j'insulte mon voisin albanais ? C'est l'homme que j'insulte non pas son identité raciale.

Toute une génération c'est battue pour que nous puissions nous exprimer, voter et j'en passe afin de nous offrir une certaine liberté d'expression. Liberté que nous sommes entrain de bafouer. Elle a perdu tout son sens, nous nous en servons pour nous enfermer dans le bien-penser. Nous cataloguons tous propos et nous nous enfermons dans ce que nous appelons la tolérance. Mais qu'est-ce que la tolérance ? Accepter les différences de chacun en les comprenant sans forcément y adhérer.

Ne pas exposer sur certains forum ou site ce qui se passe dans ma chambre à coucher, fait de moi une coincée. Mentionner les risques médicaux de certaines pratique sexuelle fait de moi une craintive. Ne pas comprendre que mon voisin à des facilités parce qu'il est étranger. Que son loyer, ses assurances sociales et son argent de poche lui son offert alors que je dois travailler pour obtenir une petite partie de ce qu'il a, fait de moi une raciste. Etre opposée au fait que nous sommes tous bisexuel à la naissance fait de moi un homophobe.

Alors, je suis sans doute tout ça, au regard de certains. Ces quelques lignes vous donneront une image de moi, je serai jugée et rangée dans une catégorie. Mais je n'ai pas envie d'être cataloguée, je veux avant d'être jugée qu'on me demande pourquoi je pense telle ou telle chose. Que tout ne devienne pas une généralité. Je veux avoir la sensation d'être libre de mes opinions et j'emmerde les bien-pensants.

vendredi, septembre 08, 2006

Ce serait donc de l'amour ?

Dans ma voiture cet après-midi, le ventre noué avant d'aller voir mon médecin, j'essayai de me détendre en écoutant la radio. A cette heure-ci, passe une émission que j'aime bien écouter. Elle est constituée de témoignages divers, tantôt humoristique, touchant ou ridicule. Loin du voyeurisme ou du témoignage à sensation, ce sont juste des recueils d'expériences. Cet après-midi donc, un homme parlait, j'avais du mal à me concentrer sur ses propos et en l'espace d'une phrase, il m'a complètement fais oublié cette boule qui me coinçait l'estomac.

Grâce à lui, je sais pourquoi je ne sais pas dire non lorsqu'on me demande quelque chose. Par sa toute petite phrase perdue au milieu de tout un témoignage, il a réussi à me faire prendre du recul. Dire non est quelque chose qui m'est particulièrement difficile. Ce qui m'a toujours étonnée, c'est que je suis capable de dire non à un inconnu alors que je suis incapable de dire non à quelqu'un qui m'est familier. Ainsi j'use de ruses diverses pour ne pas avoir à dire non. L'anticipation est une arme redoutable. Lorsque je sais que quelqu'un va me demander quelque chose, je m'arrange toujours pour lui faire comprendre avant qu'il ou elle me pose la question que je ne suis pas libre ce jour là, que je n'ai pas de voiture ou que j'en ai besoin etc...etc... (petite interlude personnelle « L » fait pas ta vipère sur ces derniers mots). J'ai tout à fait conscience que ce comportement est détestable et j'essaie de changer. Mais pourquoi je n'arrive pas à dire non ?!? Cette unique phrase, qui a été dites à la va vite, dans un discours qui sans doute était beaucoup plus complexe et intéressant a répondu en partie à cette question.

Il a eu les mots suivants, mots sur lesquels je terminerai ce poste, parce que je ne suis pas la seule à ne pas savoir dire non. Je ne vous livrerai pas ma l'aboutissement de ma réflexion parce que trop personnelle... je vous laisserai faire votre propre chemin...

"lorsqu'on ne sait pas dire non, c'est parce que la demande est pour nous une preuve d'intérêt et d'amour"

mardi, septembre 05, 2006

On cuisine ?

Quand il fait pas beau, on cuisine... Je vous propose donc une recette que je fais régulièrement tirée du site marmiton.org... Le Moulin à vent banane-chocolat...

Préparation : 20 mn
Cuisson : 20 mn

Ingrédients (pour 8 personnes) :

- 4 bananes
- 3 oeufs, jaune et blans séparés
- 150 g de chocolat noir
- 100 g de sucre en poudre
- 100 g de beurre (+20 g pour le moule)
- 60 g de poudre d'amandes
- 1 cuillère à soupe bombée de farine
- 1 pincée de sel


Préparation :

1) Préchauffez le four Th 6 (180°C).
Cassez le chocolat en cubes, faites-le fondre avec un peu d'eau au bain-marie (ou au micro-ondes).
Fouettez les jaunes d'oeufs avec le sucre 1 mn.

2) Mélangez le chocolat fondu avec les jaunes d'oeufs.
Incorporez : - 100 g de beurre ramolli.
- Les blancs d'oeufs légèrement battus à la fourchette (environ 15 s).
- La farine.
- La poudre d'amandes et
- La pincée de sel.

3) Pelez les bananes, coupez-les en 2 dans la longueur.
Placez-les en hélice dans un moule à tarte beurré de 28 cm, côté bombé vers le haut et recouvrez de la pâte.

4) Mettez au four et laissez cuire environ 20 mn ; le coeur du gâteau devra rester à peine cuit.

Laissez refroidir et démoulez délicatement.

J'ai envie de...

L'envie... Maître mot de la société actuelle.

Nous avons envie d'une voiture plus puissante, du dernier né Macintosh, de vêtement de luxe, d'une vie plus agréable, d'un appareil photo, de vacances etc... etc...

Il y a ces envies simple, qui naissent de l'instinct de l'être humain, le besoin de se reproduire, de se nourrir et de nous créer notre univers propre pour pouvoir y évoluer.

Et puis, il y a toutes ces envies que l'on nous crée, que l'on nous impose et face auquelles, nous nous laissons complètement aller. Ce qui est le plus étrange c'est que parfois, on ressent même un malaise intérieur à ne pas assouvir cette envie. Alors que si nous prenions 2 minutes pour réfléchir au bien fondé de cette envie nous nous rendrions compte qu'elle est totalement superficielle.

Dès l'enfance nous faisons face à la société de consommation. Alors que nos mamans nous faisaient de petits plats avec amour, nous sommes entré dans l'air du petit pot. Rapide, goût unique qui calme la faim rapidement, menant fatalement si on ne donne pas la curiosité des saveurs aux enfants à la mal bouffe. Et ou trouve t'on la mal bouffe ? Au Mc Do. Et que trouve t'on au Mc Do ? Une foule de figurines et objets divers selon l'actualité Disney. Et que provoquent ces figurines ? Des envies !!! Envie de consommer encore et toujours.

Je ne suis pas épargnée malgré ces jolis mots et cette prise de conscience que j'étale sur le papier. Avant de débuter cette réflexion, posée sur mon linge de plage, je me disais qu'à l'occasion, si un des marchands qui sillonnent la plage avec leurs babioles diverses passait avec des linges, je pourrais m'en offrir un. Mais pourquoi le linge sur lequel je suis depuis le début de mes vacances ne me convient plus ? Qu'elle satisfaction retirerai-je à en avoir un nouveau ?

La réponse est purement, bêtement et cruellement matérielle.

La réponse découle de mon besoin de consommer ce qu'on me met sous le nez, sans réfléchir, comme si ma génération était dotée d'un nouvel instinct.

lundi, septembre 04, 2006

Une petite pensée

Un petit clin d'oeil pour petiteflo... Voilà le ciel de mes vacances...

Le retour...


M.Pops a marché sur le sable d'une plage de Toscane, en voici la preuve...

samedi, août 19, 2006

M. Pops prend des vacances...

Le petit pot de gelée s''en va faire bronzette... Mais non loin de sa chaise longue, un petit bloc de papier et un stylo seront présent...

Je profite de ce petit message pour remercier les lecteurs de ce blog, particulièrement Petiteflo et ses commentaires...

On se retrouve dans 2 semaines...

BisouX en attendant...

jeudi, août 17, 2006

Les histoires qui font peur...

J'adore qu'on me raconte des histoires. Cette « passion » me vient de mon adolescence. Au moment ou nous avons tous notre phase mystique et rêvons de sorcellerie, j'ai trouvé une personne qui a su me combler. Cette femme était la maman d'un amie, elle avait toujours une histoire de fantôme, d'esprit torturé ou de sorcière à me raconter. En m'assurant à chaque fois évidement que tout cela était vrai et qu'elle avait vécu tout cela.

Et puis, grandissant, j'ai continué à m'intéresser à ce genre d'histoire et légendes diverses. Mon but n'était pas de me faire peur, mais de trouver le truc qui faisait que ce n'était pas plausible. Et puis, grâce à un paranoïaque, j'ai découvert la zététique. Et depuis, j'avoue que je ne vois plus ces petites histoires comme des histoires pour faire peur.

Je suis fascinée de voir à quel point on peut être créatif et inventif pour réussir à faire croire quelque chose. Certaines « plaisanteries » son plutôt mignonne, comme ces deux petites filles qui ont réussi à faire croire qu'elles s'étaient photographiées avec des fées. Qui en voudra à deux petites filles d'avoir voulu jouer un peu avec leur imaginaire. Mais il y a tout un autre aspect qui lui me plaît beaucoup moins. Parce que certains monnaient leurs histoires, parce que certains font de drame des histoires graveleuses et jouent avec la sensibilité de nous tous. Dont un personnage en particulier qui m'est fortement antipathique, Mr Tim Street. Ce cher Monsieur c'est amusé à créer des histoires horribles : «Mon fils Peter à toujours adoré jouer à cache-cache. En fait, il aime tellement cela qu'il me réveille au milieu de la nuit pour y jouer. Le seul problème est que Peter est mort depuis 8 ans. Ce site raconte l'enfer que j'ai vécu et que je continue à vivre chaque nuit". Avec vidéo à l'appui sur son site internet. Ça remue hein ?!?

Il a créé deux histoires du genre en omettant de mentionner que tout était faux. Il se défendra une fois confondu en expliquant que pour lui cela est de l'art et qu'il n'arrêtera pas pour autant. Il a fait un DVD et petit à petit gagne de l'argent sur le dos de gens dont leur seule erreur et leur sensibilité...

Pourquoi faut-il toujours qu'il y ait quelqu'un pour profiter, manipuler et dénaturer ce qui ne devrait être que des choses enfantines et naïves ?

mardi, août 15, 2006

Batman VS Blade

"Petit synopsis écrit pour un article parano... j'avoue, j'avais pas envie d'être sérieuse..."


Après des années d'errances solitaire, Batman a enfin trouvé une femme mystérieuse qui aime son univers et qui fait de sa grotte un petit nid douillet.

Ce bonheur sera mit en danger par Blade. Il se veut le seul « gentil » descendant des chauve-souris, veut lui aussi avoir de joli gadget avec plein de technique dedans. Mais ce qui sera prit par Batman pour de la jalousie se révélera tout autre. La dulcinée de ce dernier n'est autre qu'un vampire. Il verra alors Blade tranché la tête de cette dernière.

Anéanti, Batman rendra les armes et léguera à Blade tous ses joujoux pour prendre sa retraite au soleil. Allongé sur le sable chaud dans un cadre magnifique, il découvrira une étrange morsure dans son cou. Le temps de comprendre ce que sa chère et tendre lui a laissé en souvenir, il finira en poussière.

Quand à Blade, son enthousiasme face aux gadgets divers le perdra. Alors qu'il frime avec le Batavion, il ne verra pas assez vite une Tour qui se trouvait devant lui.

Le tout se terminera sur un grand Boum final.

Eux, c'est sûr... il ne reviendront pas...

lundi, août 14, 2006

Je n'ai pas toujours envie d'être gentille...

N'ayant plus la télé depuis quelques années maintenant, ma source principale de nouvelle fraîche provient de mon poste de radio. Ainsi, vaquant à mes occupations, mes oreilles écoutent des flots de paroles qui parfois me font bondir, devenir toute verte et avoir envie de mordre.

Ainsi au gré des reportages proposés j'entends ce genre de chose :

"A une femme Africaine, mariée à un sidéen qui vient de mourir et qui sort d'une prise de sang pour se faire dépister :
- Vous avez peur ? "

"A une femme obèse, qui vient de faire un infarctus dû à son poids :
- Vous souffrez de votre poids ?"

"A un homme ou à une femme dans un pays en guerre :
- Vous souffrez de cette situation ?"

Je ne vois que peu d'explication à ce genre de question. La première est relativement simple, le journaliste est stupide. Le seconde est beaucoup moins simple. Ce journaliste en posant cette question toute simple, veut accrocher son auditeur. Ainsi, la personne qui écoute sera attentive et écoutera le désarrois de la personne interviewée, une sorte de real TV par l'écoute. Ainsi l'auditeur en mal de sensation forte restera scotché à son poste pour écouter cette longue plainte qui me donne envie de vomir. Envie de vomir parce qu'elle n'a dès lors plus aucun but informatif, c'est du voyeurisme pur, de la recherche d'info graveleuse et je trouve ça terriblement malsain...

En fin de compte, je me dis que si il faut ça pour accrocher un auditeur, ce n'est plus le journaliste qui est stupide...

mardi, août 08, 2006

les petites perles...

J'adore les réactions des enfants en voilà donc quelques-unes...

Alors qu'elle dessinait de jolies méduses à trois yeux, je m'avance vers cette jeune pousse pour lui demander :
- "pourquoi elle a trois yeux ta méduse ?"
- "ben parce que les méduses c'est bizarre..."

Alors que j'étais au téléphone...
- "je peux faire des bulles"
- "attends trente secondes que je termine et on les fait ensemble"
- "Mais ? T'as deux mains !!!"

Après une succession de pourquoi, je perds un peu patience et fini par répondre :
- "parce que Tunnel et tralala..."
- "Mais je suis pas nel !!!"

Alors qu'elle regardait ce qui avait dans son assiette...
- " Mais je veux pas manger ça... c'est moisi..."

Et maintenant grâce à Mr Claude Ponti et à sa petite Lili prune et ses différentes nomination de son lulu, je me prends de gros fard régulièrement . A la garderie alors que je rhabillais ce petit ange, la responsable change un petit garçon et tout à coup elle s'exclame :
- "la Pierreperette, La kike, le Robinet, La lune"

Défaut de prononciation, le "G" se prononce "D". La petite pouce découvre que le boucher n'a pas de gant... elle s'exclame alors très fort :
-"Regarde !!! Le Monsieur il a pas de dents !!!"

samedi, août 05, 2006

Et toi ? Ça va ?

Au hasard des rencontres, la question de base est le traditionnel "ça va ?". Etrangement dans ce rituel, tout le monde réponds "bien et toi ?", ce dernier étant lâché sans réfléchir. Par pudeur ? Parce qu'on a pas envie de tout de suite dire que ça va pas ? Parce qu'on a envie de le dire uniquement si l'autre à un intérêt ?

Et là, on est mal à l'aise et on commence à chercher en envoyant des : "et le boulot ? ", "et les enfants", "et les amours". Jusqu'à ce qu'enfin l'un des deux disent : "rhooo ben là c'est pas top". Et là comme part miracle on arrive à discuter.

Il m'est arrivé bien souvent de croiser des gens que je n'avais pas vu depuis longtemps, une fois avoir dit en 5 minutes tout le positif de leur vie et bien un blanc s'installe. Ce petit silence qui met mal à l'aise parce qu'on ne sait plus quoi dire à part : "on s'appelle et on se fait une bouffe...".

C'est si mal que ça d'être heureux ? On s'emmerde quand on est heureux ? Parce que si au contraire, la personne en face raconte quelque chose de malheureux on attends pas pour lui offrir une bouffe, on lui demande tout de suite si elle a le temps de prendre un café.

C'est étrange cette manière de chercher ce qui ne va pas chez l'autre. Le besoin de se rassurer ? Le besoin de se sentir utile ? La curiosité mal saine pour pouvoir ensuite allez tout raconter aux copines ?

Je m'amuse souvent lorsqu'on me demande comment ça va à ne répondre que "bien", sans demander à l'autre si lui aussi va bien. Je me retrouve donc face à deux situations. Le "bien oui" sans que je n'aie rien besoin de dire. Ou alors le balbutiement parce que perplexe l'autre n'a plus rien à dire.

On est souvent gêner d'être heureux, comme si ça ne nous était pas permis de ne pas avoir d'ennui. Mais c'est pas casse pied d'être heureux, c'est pas ennuyeux non-plus et ça n'est pas une tare, puisqu'au final, c'est ce que nous recherchons tous.

mardi, août 01, 2006

Betty Boop

J'avoue que ces derniers temps je ne suis pas très active... pardonnez-moi, la chaleur et surtout ce site. qui me prends beaucoup de temps...

Cette demoiselle était tout de même adorable et adorait les bisouX...