vendredi, octobre 27, 2006

Les courses...

Quoi de plus vivifiant, intéressant, gai (pour reprendre l'expression d'un poulpe bien connu), gratifiant et empli de diversité que les courses alimentaire !!!

Vivifiant parce que je prend ma voiture pour aller respirer l'air frais d'un centre commerciale. Quoi de mieux que des alignées d'allées remplies de produits divers que je parcoure avec mon « cadish ». « Cadish » soit dit en passant créé pour les géants, parce qu'il m'arrive à la hauteur de la poitrine. Je me sens donc comme un enfant lorsque je fais mes courses.

Intéressant, parce que je suis curieuse et regarder les « cadish » des autres, me donne des idées, me fait peur ou m'amuse.

Gai, parce que tout le monde est dans le même état d'esprit que moi et donc, tout le monde à le sourire.

Gratifiant, parce que je n'ai pas du tout l'impression d'être une mule chargée de sacs de qualité. Ce qui m'épargne une course poursuite dans les escaliers pour rattraper le contenu du dit sac parce que la anse a cédé.

Et pour finir, la diversité. Ça, c'est ce que je préfère !!! Il ma fallu 10 minutes de réflexion intense pour choisir mon shampoing cette semaine. Tout d'abord, il faut choisir une marque. Une fois ce choix fait il faut savoir si on a les cheveux gras, sec, coloré, à tendance sec ou gras, frisé, lisse, fin, épais, abîmé, avec des pellicules, long ou court. Ce que je sais au sujet de mes cheveux c'est que selon le shampoing que j'utilise, ils seront gras, sec, à tendance gras ou sec ou avec des pellicules. Si j'utilise un shampoing pour cheveux gras, il deviendront sec et vice et versa. J'ai bien tenté le shampoing pour les cheveux normaux, mais ils deviennent alors gras, sec, à tendance gras ou sec ou avec des pellicules. Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai mis 10 minutes à choisir mon shampoing ?

Finalement, la seule chose que je suis capable de dire, c'est que j'ai des cheveux sur la tête et qu'il faut que je les lave !!! Je vous parle des crèmes pour le visage ? Parce que la peau c'est exactement comme les cheveux, gras, sec, à tendance gras ou sec etc.... Mais tout n'est pas perdu, parce qu'il existe des échantillons !!! J'adore quand je vais à la parfumerie après mes courses et que la vendeuse me glisse discrètement des échantillons dans mon sac. Lorsque j'arrive à la maison, je les déballe pour savoir ce que la demoiselle à la peau lisse, au maquillage sublime et au sourire pepsodent à jugé bon de me faire tester. Et là en général, ça me met de bonne humeur parce que je retrouve des crèmes anti-âge ou pour peau mature. Elle est pas gentille la dame ? Parce que savez-vous, les crèmes anti-âge s'utilise à partir de 25 ans !!!

Ou nous arrêterons-nous pour cacher le temps qui passe ? Finirons-nous comme dans « le meilleur des mondes » ? Beaux, jusqu'à notre dernier souffle, à consommer avec excès pour oublier ce qui nous transforme et ce qui marque notre faiblesse.

mercredi, octobre 18, 2006

Chronique d'une naissance...

Voilà quelques temps que dans ma tête se dessine le projet d'une histoire. L'univers est créé, ce sera une clairière au milieu de la forêt. L'héroïne attends encore une image pour pouvoir l'illustré, mais elle a déjà un prénom : Tima. Je vais tenter de faire vivre cette petite Tima à travers des récits que je posterai sur ce blog. Dans un premier temps, Tima évoluera dans le monde des enfants, peut-être prendra t'elle un autre chemin avec le temps, mais son univers restera féerique. J'espère que vous serez critique, je compte un peu sur vous pour me donner vos impressions, vos idées, vos envies quand à l'évolution, bref, soyez honnête et constructif, ce sera le seul moyen pour moi d'avancer. Merci d'avance... je me réjoui de vous faire découvrir son univers...

samedi, octobre 14, 2006

Pub, pub...

Parce que cette petite fraise à du talent... parce que cette petite fraise est très créative, je me permets d'utiliser ce blog pour lui faire une peu de pub... sur son blog, vous trouverez cette petite annonce :

At Home

C'est le nom d'un projet photographique que flo met en place jusqu'à la fin 2007.

Il consiste à parler de vous, de votre quotidien et se présente en deux étapes.

1) Une photographie d'un lieu choisi chez vous: salle de bain, cuisine, bureau, salon...

2) Une photographie de ce même lieu avec vous, nus, seul, en couple ou en famille.

Ça peut être drôle (une pose qui parle du quotidien), classique (assis sur un canapé), tendre (une mère qui enlace son enfant)... à nous de montrer ensemble ce qui vous ressemble.

Je remercie ceux avec qui j'ai déjà des accords complices et amicaux pour ce projet.

J'ai besoin de vous, je veux parler de vous.

Objectif regard va s'ouvrir pour vous, sur vous et avec vous et donc dans les prochains mois sous une autre forme. Parce que je ne pouvais me contenter de mon nombril, parce que vous êtes le monde, un monde... et que je vous trouve beaux!

Laissez moi vous le montrer, laissez moi vous le prouver.

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Pour ceux que ça intéresse laissez moi un petit commentaire avec votre mail, je vous contacterais.

(Je tiens à préciser que je n'ai pas les moyens financiers nécessaires pour vous mettre en place un contrat "lucratif" et que je ne cherche pas de "models professionnels".)


Ne soyez pas timide, allez la trouver, vous vous découvrirez ainsi aux travers d'autres yeux que les votre...

vendredi, octobre 13, 2006

Mar Adentro

Comme je boude un peu Almodovar, ne me tapez pas, c'est juste que je n'arrive pas à me faire à ses films et à sa façon de faire. Je me dirige donc naturellement vers un autre réalisateur espagnol et je découvre Alejandro Amenabar et là, je fond. Ma première découverte le concernant fût Abre los Ojos la version originale de Vanilla Sky sans Tom Cruise. Et ensuite, il y a eu The other avec Nicole Kidman. Le premier m'ayant plus convaincu que le second, je tente un troisième film et découvre Mar adentro. Et à ce moment là, je me dis que c'est homme a du génie.

De nombreux films traitent du droit à l'euthanasie, comme le merveilleux film d'Eastwood Millions dollar Baby. J'avoue n'avoir jamais autant pleuré devant un film, mais ce dernier est fait pour que l'on s'attache aux personnages, quelques ficelles « classique » sont utilisées pour qu'à la fin on soit en larme. Amenabar lui, traite ce sujet avec une telle simplicité et un tel réalisme que l'on a tous l'impression d'être Ramòn coucher sur son lit à attendre que l'on veuille bien se décider à accepter sa mort et qu'il puisse partir avec dignité. Aucun voyeurisme pour que nous ayons pitié, aucun jeu avec les sentiments (le côté je suis pas d'accord et je change d'avis à la dernière minutes pour faire bien et pour soulager le spectateur). Non, Mar Adentro est juste l'histoire d'un homme, un homme qui a fait le tour du monde et qui depuis 26 ans est couché dans son lit et prit en charge par sa famille. Sur cette base là il aurait pu faire un mélo-drame, quelque chose de larmoyant, débordant de bons sentiments et d'amour et avoir un final avec des crises de larmes, et baveux à souhait, mais non. Chaque personnages sonnent juste, nous sommes face à de la retenue, de la dévotion, de la compréhension, de l'incompréhension et de la souffrance, le tout dans un réalisme impressionnant et sans débordement. A tel point que parfois nous avons l'impression de regarder un documentaire. Ce qui m'a le plus étonnée dans ce film est que le réalisateur nous laisse le choix. Il expose une histoire, sans pour autant nous faire la morale sur ce qui est bien ou non, je n'ai à aucun moment eu l'impression de voir un film pro ou anti-euthanasie.

mercredi, octobre 11, 2006

Halloween version Pops...



Miss A. étant dans la phase des pourquoi, j'avoue que j'hésite parfois à lui raconter certaine chose...

Comment lui expliquer l'origine d'halloween sans lui expliquer les revenants qu'il faut chasser, sans lui expliquer les sorcières méchantes au nez crochu et surtout en revenant aux origines de cette fête et non pas à ce qu'elle est devenue de nos jours. Cette année, je lui ai donc raconté une version sans monstres et sans revenants. Ce soir donc, je lui ai raconté cette histoire en lui demandant au préalable si elle savait pourquoi nous avions creuser cette courge aujourd'hui (avec beaucoup d'avance j'avoue...). La réponse étant négative, j'ai pu débuter mon histoire...

Il y a très longtemps, alors que l'électricité n'existait pas, que les grandes villes n'existaient il fallait aux habitants des villages, du feu pour se réchauffer. En été, ils n'avaient pas besoin de feu puisque le soleil leur suffisait. Mais à l'approche du mois d'octobre, le soleil se faisait plus rare et la température baissait. Le chef du village faisait donc un énorme feu et chaque habitant allait à l'aide d'une bougie prendre un peu de feu pour le déposer dans sa cheminée et ainsi, réchauffer sa maison. Malheureusement, beaucoup d'entre eux étaient bien embêté parce qu'ils habitaient loin du grand feu, il suffisait donc d'un coup de vent ou d'un voleur pour qu'ils doivent tout recommencer. L'idée est donc venue à un habitant de cacher le feu dans quelque chose. Mais que choisir ? Une boîte en bois brûlerait, une boîte en métal deviendrait trop chaude et le verre risquerait d'étouffer la flamme. Cet habitant, assis dans son champ à réfléchir à tout cela, eu soudain une idée. Il prit donc une courge la vida et mit sa bougie à l'intérieur. Ainsi protégée du vent, elle ne s'éteindrait pas. Malheureusement, sur le chemin du retour, il croisa un voleur et ce dernier, lui vola sa courge. Fou de rage, l'habitant est rentré chez lui sans feu. Le lendemain, il recommença, il vida sa courge puis lui fit des yeux monstrueux et une bouche difforme. Une fois la bougie à l'intérieur de cette dernière, quiconque croisait son chemin partait en hurlant de peur. Il put ainsi, ramener cette petite flamme pour enfin pouvoir réchauffer sa maison.

Ce n'est sans doute pas la meilleure histoire que j'ai pu lui raconter, mais elle a adoré... L'année prochaine, j'y ajouterai du suspens, des fantômes et ce sera terrifiant... Gné éh éh...

mardi, octobre 10, 2006

Ah ouai ?

Dans ma boîte e-mail ce matin, un énorme fou rire m'attendait suivi d'une prise de conscience et d'un brin d'énervement... Comme toutes les filles, je suis à la recherche du remède miracle qui fera de moi une top modèle sans faire d'effort. Donc lorsque je lis «perdez du poids sans restrictions», forcément je lis «juste pour voir». C'est bien connu, nous ne sommes jamais intéressée, c'est toujours juste pour voir... Je découvre donc le «Forking», plutôt que de vous faire un descriptif, je copie/colle le texte...

«Pour mincir, oubliez le calcul des calories et les restrictions ! Il suffit de manger normalement au cours des repas et réserver pour le dîner que des plats qui se mangent à la fourchette. Si si, ça marche et ça s'appelle le « Forking ».

C'est quoi ce nouveau régime ?

L'idée est de manger le soir que des aliments que l'on peut prendre à l'aide d'une fourchette. Pas question de ruser non plus : L'utilisation du couteau pour la préparation du dîner est interdite aussi. Le reste de la journée ? Vous mangez ce que vous voulez... Dans la limite du raisonnable. Plutôt « sympa » comme régime, non ?

Plus qu'un régime, c'est une nouvelle hygiène alimentaire qui rejoint les principes de la chrononutrition. Explication. Selon les moments de la journée votre corps n'assimile pas de la même façon les aliments. Les glucides que vous ingurgitez seront ainsi transformés en énergie le matin alors que le soir votre organisme va les stocker sous forme de graisses. Beaucoup moins bon donc pour votre santé !... blablablablabla »

Chouette non ?!? Donc, si je comprends bien, je peux :

- M'acheter une barquette de bouffe pré-faite contenant pleins de calorie, l'ouvrir, la mettre au four et me gaver de ce plat avec ma fourchette.


- Trouver des astuces pour manger mes biscuits avec une fourchette lorsque j'ai envie de craquer... ou mieux, craquer pendant la journée parce que c'est permis !!!


- Manger, des pâtes carbonara, des pâtes à la crème, des pâtes aux oeufs, des pâtes aux fromages...


- Eviter de me manger une bonne salade pomée parce que franchement elles sont super grande les feuilles d'une salade pommée et j'aurai l'air d'une tortue avec ma grosse feuille de salade qui dépasse à droite et à gauche de ma bouche. N'oubliez pas que je ne peux pas utiliser de couteau même pour la préparation... Donc, fini les carottes, les pommes de terre, n'importe quel fruit ou légume que l'on pelle et qu'on doit préparer avant de pouvoir l'ingérer.


- Manger du nutella... ben oui... avec une fourchette c'est faisable.


- Manger une bonne fondue au fromage.


Je m'arrête là, la liste pourrait être infinie... Mais de qui se moque t'on ? Ce n'est pas plaisant de maigrir, ce n'est pas un jeu et ce n'est pas quelque chose de facile si on veut le faire bien. Je déteste ce genre de régime qui font miroiter que tout est possible, qui finisse par décourager plus qu'autre chose et qui font qu'on ne se rend pas compte que notre santé est quelque chose de sérieux. Où est la phrase honnête qui vous dit que ce régime convient à celles qui se plaignent de leur 2 Kilos en trop et qu'apprendre à manger correctement ne dépends pas de l'utilisation d'une fourchette ? Où est la phrase d'excuse pour avoir inventé quelque chose d'aussi niai ? Elles n'existent pas. Et non-content d'avoir inventé le principe du forking, ils nous font croire que le principe est scientifique en nous parlant de chrononutrition. Mais ce qu'ils ne disent pas, c'est que certes, la chrononutrition existe, mais qu'elle est basée sur une alimentation saine et qu'il est mauvais voir dangereux de subir une perte de poids excessive dans un temps limité. Je prends ces régimes comme une insulte vis-à-vis des gens obèse et je leur souhaite de ne jamais être confronté à des problèmes de poids.

Ce soir, je me préparerai donc un bon petit plat, avec ma fourchette et mon couteau, j'y mettrais des légumes, de la viande et je me ferai plaisir.

jeudi, octobre 05, 2006

Une certaine forme d'utopie...

Que ferions-nous si nous avions une baguette magique ?

Certains répondront, je ferai apparaître de l'argent, d'autres diront je rendrais les gens heureux et les Miss, pourraient enfin rétablir la paix dans le monde.

Mais les baguettes magiques n'existent pas. Nous devons travailler dur pour gagner de quoi réaliser de trop petit rêve, le seul moyen de rendre les gens heureux et de donner un peu de soit à chacun, sans pour autant se perdre et il paraît totalement utopique de rétablir la paix dans le monde. Je me demande donc de quoi je suis capable ? Quel est la chose que je peux donner ou modifier, moi qui suis perdue au milieu de ce monde ? Je ne me sens pas l'âme d'une héroïne, je ne suis pas capable de voyager pour aider les autres, je n'ai pas la force de me battre dans un milieu corrompu. Je suis finalement lâche et mon seul espoir est que d'autres aient au-delà de mes mots et soient capable de les réaliser. Je peste contre les américains, mais je ne fais rien. Je peste contre la misère, mais je ne fais rien. Je peste contre la politique de mon pays, mais je ne fais rien. Je suis finalement comme beaucoup d'entre nous.

Peut-être qu'un jour, si l'occasion s'offre à moi, je saurai faire quelque chose de bien. Peut-être qu'un jour, j'en aurais assez de pester dans le vide et que j'agirai enfin. Mais ce jour là n'est pas encore arrivé, mon seul rôle et donc de faire en sorte que les gens que j'aime soient heureux. De leur donner de mon temps, de mon affection et de ne pas attendre trop longtemps avant de leur dire que je les aime. Je ne minimise toutefois pas mes actes, oui, ils n'ont pas d'impact sur la situation mondiale, ils ne nourrissent pas ces enfants que l'on voit à l'heure de midi sur nos téléviseurs. Mais dans mon microcosme à moi, ils me font me sentir bien, parce que quoi qu'on en dise, aider et écouter les autres, ça fait du bien d'abord à soit-même.

Et si j'osais aller plus loin en étant utopiste, j'imaginerai que si chaque personne sur cette terre pouvait aider, être attentif et à l'écoute de son entourage proche, nous ne vivrions pas dans le même monde. Mais voilà que je repars dans ce travers qui veut que nous parlons beaucoup, mais que nous n'agissons pas.

mardi, octobre 03, 2006

Quand je me réjoui du lendemain...


Il y a des journées ou on court, on stresse, on est de mauvaise humeur. Ces journées là, j'aime à les oublier derrière mes fourneaux. Ainsi, hier à 23h00, en sortant mon petit déjeuner du four, je savais déjà qu'aujourd'hui la journée débuterai bien. Je me suis endormie avec une odeur de pain et je n'ai eu aucun problème à me lever ce matin...